Presse Canadienne (PC)
Le Canada ferme peut-être les yeux sur des douzaines de cas de fraudes scientifiques à cause de l'absence de tout organisme pancanadien d'investigation dans ce domaine.
C'est ce qu'affirme un rapport indépendant qui s'est notamment penché sur un cas concernant une université de Terre-Neuve qui avait eu à gérer des allégations qui remettaient en question le travail d'un de ses professeurs.
L'université Memorial avait été mêlée à un quiproquo à la suite de la remise en question par des universitaires américains d'une étude du professeur Ranjit Chandra sur les multivitamines, publiée en 2001. Le chercheur de Terre-Neuve s'en était servi pour faire la promotion de sa propre ligne de suppléments nutritionnels.
Cette étude affirmait qu'une combinaison spéciale de certains minéraux et multivitamines amélioraient grandement la mémoire chez les personnes âgées. Par la suite, elle a fait l'objet d'un désaveu de la part des éditeurs du journal Nutrition, qui l'avaient publiée et qui ont reconnu qu'ils n'avaient pas su vérifier adéquatement les affirmations du professeur.
Une enquête indépendante pilotée par le scientifique torontois Paul Pencharz avait alors été lancée pour examiner les politiques de l'université en matière d'intégrité intellectuelle, du début des années 1990 à aujourd'hui.
M. Pencharz a conclu que l'institution possédait déjà des mesures adéquates en ce sens, mais a recommandé la création d'un organisme nationale que les universités et instituts de recherche pourraient consulter au sujet des travaux menés par leur personnel.
Des organismes semblables existent déjà au Danemark et aux États-Unis. Le Japon et l'Australie sont actuellement en train d'en mettre sur pied.
Le Canada ferme peut-être les yeux sur des douzaines de cas de fraudes scientifiques à cause de l'absence de tout organisme pancanadien d'investigation dans ce domaine.
C'est ce qu'affirme un rapport indépendant qui s'est notamment penché sur un cas concernant une université de Terre-Neuve qui avait eu à gérer des allégations qui remettaient en question le travail d'un de ses professeurs.
L'université Memorial avait été mêlée à un quiproquo à la suite de la remise en question par des universitaires américains d'une étude du professeur Ranjit Chandra sur les multivitamines, publiée en 2001. Le chercheur de Terre-Neuve s'en était servi pour faire la promotion de sa propre ligne de suppléments nutritionnels.
Cette étude affirmait qu'une combinaison spéciale de certains minéraux et multivitamines amélioraient grandement la mémoire chez les personnes âgées. Par la suite, elle a fait l'objet d'un désaveu de la part des éditeurs du journal Nutrition, qui l'avaient publiée et qui ont reconnu qu'ils n'avaient pas su vérifier adéquatement les affirmations du professeur.
Une enquête indépendante pilotée par le scientifique torontois Paul Pencharz avait alors été lancée pour examiner les politiques de l'université en matière d'intégrité intellectuelle, du début des années 1990 à aujourd'hui.
M. Pencharz a conclu que l'institution possédait déjà des mesures adéquates en ce sens, mais a recommandé la création d'un organisme nationale que les universités et instituts de recherche pourraient consulter au sujet des travaux menés par leur personnel.
Des organismes semblables existent déjà au Danemark et aux États-Unis. Le Japon et l'Australie sont actuellement en train d'en mettre sur pied.
Les cas de fraudes se multiplient alors même que les considérations financières personnelles sont généralement absentes. La célébrité, la pression du publish or perish ("publie ou crève"), le désir de subventions pour son laboratoire suffisent à 'justifier' les comportements frauduleux. Ne parlons pas des biais que l'on trouve un peu partout dans les études cliniques. Autant de raison de faire encore moins confiance aux études bidons produites par les pseudo-scientifiques qui ne servent qu'à servir des intérêts généralement financiers et très personnels.
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