PARIS (AFP) - L'association Greenpeace France estime vendredi qu'"il convient de s'interroger sur l'utilisation de quelques 100.000 molécules chimiques dans la fabrication" des cosmétiques et juge que la polémique sur les produits Ushuaïa est "l'arbre qui cache la forêt", a-t-elle souligné vendredi.
"La polémique au sujet des produits Ushuaïa, c'est l'arbre qui cache la forêt", estime l'association dans un communiqué. "Pour 90% des molécules chimiques, aucune évaluation sanitaire ou environnementale complète n'a été réalisée", rappelle l'association, après que le quotidien Le Parisien eut pointé la présence de déodorants et gels douche Ushuaïa sur sa liste rouge de cosmétiques contenant des substances toxiques.
Pour sa part, Lascad, filiale de L'Oréal qui fabrique ces produits, a affirmé jeudi que les substances utilisées ne présentaient aucun danger pour la santé.
Lascad "confirme utiliser dans la fabrication des produits Ushuaïa deux muscs polycycliques et ne garantit pas l'absence de phtalates", relève Yannick Vicaire, responsable de la campagne de toxiques de l'organisation écologiste.
"Or ces substances sont soupçonnées d'interférer avec le système hormonal", ce qui pourrait poser un problème pour les femmes enceintes, ajoute-il dans le communiqué.
La réglementation européenne Reach qui devrait être adoptée début décembre par le Parlement européen, constitue "la seule réponse respectueuse de l'environnement et de la santé aux risques liés aux substances chimiques utilisées dans les produits cosmétiques", estime Greenpace.
Les gels douche et déodorants Ushuaïa figurent, parmi beaucoup d'autres marques cosmétiques, sur la "liste rouge" établie par Greenpeace des produits cosmétiques contenant des substances toxiques, dans le cadre de sa campagne "Cosmetox".
Les produits Ushuaïa contiennent des ingrédients naturels, comme le limonène (contenu dans la menthe) ou la coumarine (dans la cannelle), mais "ils ne présentent aucun risque pour la santé humaine aux très faibles concentrations utilisées dans les produits Ushuaïa", avait assuré Lascad jeudi.
Ces produits portent le nom de l'émission emblématique de l'animateur écologiste Nicolas Hulot sur TF1 et la marque, propriété de TF1, est cédée sous licence à L'Oréal.
"La polémique au sujet des produits Ushuaïa, c'est l'arbre qui cache la forêt", estime l'association dans un communiqué. "Pour 90% des molécules chimiques, aucune évaluation sanitaire ou environnementale complète n'a été réalisée", rappelle l'association, après que le quotidien Le Parisien eut pointé la présence de déodorants et gels douche Ushuaïa sur sa liste rouge de cosmétiques contenant des substances toxiques.
Pour sa part, Lascad, filiale de L'Oréal qui fabrique ces produits, a affirmé jeudi que les substances utilisées ne présentaient aucun danger pour la santé.
Lascad "confirme utiliser dans la fabrication des produits Ushuaïa deux muscs polycycliques et ne garantit pas l'absence de phtalates", relève Yannick Vicaire, responsable de la campagne de toxiques de l'organisation écologiste.
"Or ces substances sont soupçonnées d'interférer avec le système hormonal", ce qui pourrait poser un problème pour les femmes enceintes, ajoute-il dans le communiqué.
La réglementation européenne Reach qui devrait être adoptée début décembre par le Parlement européen, constitue "la seule réponse respectueuse de l'environnement et de la santé aux risques liés aux substances chimiques utilisées dans les produits cosmétiques", estime Greenpace.
Les gels douche et déodorants Ushuaïa figurent, parmi beaucoup d'autres marques cosmétiques, sur la "liste rouge" établie par Greenpeace des produits cosmétiques contenant des substances toxiques, dans le cadre de sa campagne "Cosmetox".
Les produits Ushuaïa contiennent des ingrédients naturels, comme le limonène (contenu dans la menthe) ou la coumarine (dans la cannelle), mais "ils ne présentent aucun risque pour la santé humaine aux très faibles concentrations utilisées dans les produits Ushuaïa", avait assuré Lascad jeudi.
Ces produits portent le nom de l'émission emblématique de l'animateur écologiste Nicolas Hulot sur TF1 et la marque, propriété de TF1, est cédée sous licence à L'Oréal.
Rappelons, une fois de plus, que "naturel" n'est pas synonyme de "bon pour la santé".