(Agence Science-Presse) - Amis chercheurs, vous arrive-t-il d'adopter des comportements à l'encontre de l'éthique? Cette question, posée par des chercheurs à des chercheurs, révèle un tiers de "oui".
Les accrocs à l'éthique couvrent, il est vrai, un large spectre de comportements, certains bénins: avoir publié ses résultats dans plus d'une revue par exemple (4,7%) ou avoir mal rapporté les noms des auteurs d'une étude (10%). D'autres plus graves, comme le plagiat (2%). Mais ce qui surprend, c'est surtout le fait d'avoir occulté ou relégué à l'arrière-plan des données: 15% des 3247 chercheurs qui ont renvoyé le questionnaire ont reconnu l'avoir fait.
L'équipe américaine dirigée par Brian Martinson, qui publie ses résultats dans la revue britannique Nature, en conclut que les scientifiques devraient procéder à une remise à jour de leurs débats sur les comportements éthiques. L'évolution des deux dernières décennies, caractérisée notamment par une présence de plus en plus grande de l'entreprise privée dans le financement de la recherche, et par le déferlement d'Internet, dont l'influence sur les jeunes chercheurs est encore mal connue, a inévitablement conduit à une évolution des comportements des scientifiques. Et par conséquent, à l'évolution des accrocs à l'éthique. Il est temps d'en prendre acte.
Les accrocs à l'éthique couvrent, il est vrai, un large spectre de comportements, certains bénins: avoir publié ses résultats dans plus d'une revue par exemple (4,7%) ou avoir mal rapporté les noms des auteurs d'une étude (10%). D'autres plus graves, comme le plagiat (2%). Mais ce qui surprend, c'est surtout le fait d'avoir occulté ou relégué à l'arrière-plan des données: 15% des 3247 chercheurs qui ont renvoyé le questionnaire ont reconnu l'avoir fait.
L'équipe américaine dirigée par Brian Martinson, qui publie ses résultats dans la revue britannique Nature, en conclut que les scientifiques devraient procéder à une remise à jour de leurs débats sur les comportements éthiques. L'évolution des deux dernières décennies, caractérisée notamment par une présence de plus en plus grande de l'entreprise privée dans le financement de la recherche, et par le déferlement d'Internet, dont l'influence sur les jeunes chercheurs est encore mal connue, a inévitablement conduit à une évolution des comportements des scientifiques. Et par conséquent, à l'évolution des accrocs à l'éthique. Il est temps d'en prendre acte.
Encore une raison de plus de douter des études scientifiques bâclées. Et la nécessité d'insister sur la reproductiobilité des résultats.