RABAT (AP) - La rumeur lancée par un site Web fantaisiste enflait à tel point que les autorités marocaines ont dû intervenir pour la démentir: il n'y aura pas de tsunami sur les côtes atlantiques du Maroc jeudi prochain.
La Direction nationale de la météorologie a rejeté par l'intermédiaire de l'agence de presse officielle MAP les allégations parues sur le site Internet d'un mystérieux "Centre de recherches ufologiques", qui affirmait qu'un tsunami provoqué par la chute d'un morceau de comète dans l'océan Atlantique provoquerait la destruction des villes côtières marocaines ce jeudi 25 mai, aux alentours de 4h45 locales.
Le directeur de la météorologie nationale Mustapha Janah, cité par la MAP, "écarte tout danger d'un tsunami au Maroc". Se référant à la NASA, l'agence spatiale américaine, il précise que "la chute du fragment de comète (73P/Schwassmann-Wachmann 3, ndlr) passera à 10 millions de kilomètres de la Terre".
L'affaire a fait les choux gras de la presse marocaine qui évoquait le sujet en première page mardi. "Tsunami? Souriez, vous êtes piégé!", titrait ainsi le très sérieux quotidien du monde des affaires "L'Economiste". "Que tout le monde se rassure!", expliquait "L'Opinion", journal des nationalistes conservateurs de l'Istiqlal, qui croyait savoir que l'information émanait d'un Français, Eric Julien, se présentant comme ancien contrôleur aérien.
Il s'agit d'"Un canular géant", pour le quotidien "Aujourd'hui le Maroc" (indépendant), dont l'éditorialiste qualifie la rumeur de "représentation sublimée du catastrophisme islamiste". Le journal rappelle à cette occasion que les islamistes marocains avaient estimé que le tsunami qui avait ravagé les côtes du Sud-Est asiatique en décembre 2004 était "un châtiment divin" attiré sur cette région par la "débauche générée par le tourisme".
La Direction nationale de la météorologie a rejeté par l'intermédiaire de l'agence de presse officielle MAP les allégations parues sur le site Internet d'un mystérieux "Centre de recherches ufologiques", qui affirmait qu'un tsunami provoqué par la chute d'un morceau de comète dans l'océan Atlantique provoquerait la destruction des villes côtières marocaines ce jeudi 25 mai, aux alentours de 4h45 locales.
Le directeur de la météorologie nationale Mustapha Janah, cité par la MAP, "écarte tout danger d'un tsunami au Maroc". Se référant à la NASA, l'agence spatiale américaine, il précise que "la chute du fragment de comète (73P/Schwassmann-Wachmann 3, ndlr) passera à 10 millions de kilomètres de la Terre".
L'affaire a fait les choux gras de la presse marocaine qui évoquait le sujet en première page mardi. "Tsunami? Souriez, vous êtes piégé!", titrait ainsi le très sérieux quotidien du monde des affaires "L'Economiste". "Que tout le monde se rassure!", expliquait "L'Opinion", journal des nationalistes conservateurs de l'Istiqlal, qui croyait savoir que l'information émanait d'un Français, Eric Julien, se présentant comme ancien contrôleur aérien.
Il s'agit d'"Un canular géant", pour le quotidien "Aujourd'hui le Maroc" (indépendant), dont l'éditorialiste qualifie la rumeur de "représentation sublimée du catastrophisme islamiste". Le journal rappelle à cette occasion que les islamistes marocains avaient estimé que le tsunami qui avait ravagé les côtes du Sud-Est asiatique en décembre 2004 était "un châtiment divin" attiré sur cette région par la "débauche générée par le tourisme".
Rappelons également le grand succès des autorités musulmanes du Nigéria qui avaient boycotté le vaccin contre la polio, dénonçant un soi-disant complot américain pour rendre stériles les femmes nigériannes, relançant ainsi la polio dans de nombreux pays voisins et dans d'autres pays musulmans à travers le pélerinage annuel à La Mecque. A l'origine de ce canular de mauvais goût, un "centre de recherches ufologiques", les amateurs d'OVNIs étant un autre vecteur d'infection classique du conspirationnisme.