LONDON, 7 sept 2007 (AFP) - GB: près de la moitié des mosquées gérées par des radicaux
Près de la moitié des mosquées de Grande-Bretagne sont gérées par une secte radicale de l'islam sunnite, dont le chef spirituel au Royaume-Uni appelle les musulmans à "verser le sang" au nom de la religion, a indiqué le Times dans son édition de vendredi.
Citant une copie d'un rapport de police, le quotidien précise que plus de 600 des 1.350 mosquées britanniques sont gérées par la secte Deobandi, mouvement fondamentaliste présent notamment en Afghanistan et au Pakistan et qui prêche un islam délivré de l'influence "amorale" de l'Occident.
Ce mouvement gère également 17 des 26 séminaires islamiques de Grande-Bretagne. 80% des responsables religieux musulmans du pays ont ainsi suivi une formation donnée par la secte.
Un porte-parole de Scotland Yard, contacté par l'AFP, n'a pas été en mesure de confirmer les informations du Times.
Selon le journal, le principal chef religieux du mouvement en Grande-Bretagne, Riyadh ul-Haq, a par le passé condamné l'amitié entre musulmans, juifs et chrétiens estimant qu'elle "tournait en dérision la religion d'Allah".
Le leader religieux avait exhorté ses fidèles à ne pas tomber sous "l'influence diabolique" des non-musulmans.
"Nous sommes dans une position dangereuse. Nous vivons parmi (les non-musulmans), nous travaillons avec eux, nous nous associons à eux, nous nous mêlons à eux et nous commençons à adopter leurs habitudes", avait-il déclaré dans un de ses prêches.
Ul-Haq, interrogé par le Times, a refusé tout commentaire.
Près de la moitié des mosquées de Grande-Bretagne sont gérées par une secte radicale de l'islam sunnite, dont le chef spirituel au Royaume-Uni appelle les musulmans à "verser le sang" au nom de la religion, a indiqué le Times dans son édition de vendredi.
Citant une copie d'un rapport de police, le quotidien précise que plus de 600 des 1.350 mosquées britanniques sont gérées par la secte Deobandi, mouvement fondamentaliste présent notamment en Afghanistan et au Pakistan et qui prêche un islam délivré de l'influence "amorale" de l'Occident.
Ce mouvement gère également 17 des 26 séminaires islamiques de Grande-Bretagne. 80% des responsables religieux musulmans du pays ont ainsi suivi une formation donnée par la secte.
Un porte-parole de Scotland Yard, contacté par l'AFP, n'a pas été en mesure de confirmer les informations du Times.
Selon le journal, le principal chef religieux du mouvement en Grande-Bretagne, Riyadh ul-Haq, a par le passé condamné l'amitié entre musulmans, juifs et chrétiens estimant qu'elle "tournait en dérision la religion d'Allah".
Le leader religieux avait exhorté ses fidèles à ne pas tomber sous "l'influence diabolique" des non-musulmans.
"Nous sommes dans une position dangereuse. Nous vivons parmi (les non-musulmans), nous travaillons avec eux, nous nous associons à eux, nous nous mêlons à eux et nous commençons à adopter leurs habitudes", avait-il déclaré dans un de ses prêches.
Ul-Haq, interrogé par le Times, a refusé tout commentaire.