AP - La cour d'appel de Paris a confirmé mercredi le jugement condamnant le négationniste Robert Faurisson, 78 ans, à trois mois d'emprisonnement avec sursis et 7.500 euros d'amende pour des propos tenus en février 2005 sur une chaîne de télévision iranienne niant l'extermination des juifs par les nazis.
Par ailleurs, le parquet de Paris a ouvert le 13 juin dernier une information judiciaire contre X pour "contestation de crimes contre l'humanité" et contre M. Faurisson pour "complicité" de ces mêmes faits suite à la participation de l'historien à une conférence sur l'Holocauste à Téhéran en décembre dernier, a-t-on appris mercredi de sources judiciaires.
Le juge d'instruction Marc Sommerer a été saisi de cette enquête, a-t-on ajouté de mêmes sources.
Le 15 décembre dernier, le président Chirac avait demandé au garde des Sceaux Pascal Clément "de faire diligenter une enquête préliminaire" à la suite des propos tenus par M. Faurisson à Téhéran "lors d'une conférence de presse mettant en cause la réalité de la Shoah".
Avant de saisir un juge d'instruction, il s'agissait de vérifier si la justice française était compétente, ce qui implique notamment une diffusion ou une publication des propos en France ou sur un site internet accessible depuis la France. Il fallait également établir si les propos tombaient sous le coup de la loi Gayssot sur le négationnisme.
La condamnation en appel de M. Faurisson porte sur une interview réalisée par téléphone le 3 février 2005 sur la chaîne iranienne Sahar 1, accessible en France sur Eutelsat. Il avait notamment déclaré qu"'il n'y avait jamais eu aucune tentative d'extermination des juifs par les nazis", encore moins "de politique d'extermination physiques des juifs".
La cour, dont la décision n'était pas disponible immédiatement, a modifié en revanche le montant des dommages et intérêts alloués aux trois parties civiles.
Robert Faurisson devra payer, non plus 1 mais 1.000 euros à chacune des associations: la Ligue des droits de l'Homme (LDH), le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) et la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA).
Par ailleurs, le parquet de Paris a ouvert le 13 juin dernier une information judiciaire contre X pour "contestation de crimes contre l'humanité" et contre M. Faurisson pour "complicité" de ces mêmes faits suite à la participation de l'historien à une conférence sur l'Holocauste à Téhéran en décembre dernier, a-t-on appris mercredi de sources judiciaires.
Le juge d'instruction Marc Sommerer a été saisi de cette enquête, a-t-on ajouté de mêmes sources.
Le 15 décembre dernier, le président Chirac avait demandé au garde des Sceaux Pascal Clément "de faire diligenter une enquête préliminaire" à la suite des propos tenus par M. Faurisson à Téhéran "lors d'une conférence de presse mettant en cause la réalité de la Shoah".
Avant de saisir un juge d'instruction, il s'agissait de vérifier si la justice française était compétente, ce qui implique notamment une diffusion ou une publication des propos en France ou sur un site internet accessible depuis la France. Il fallait également établir si les propos tombaient sous le coup de la loi Gayssot sur le négationnisme.
La condamnation en appel de M. Faurisson porte sur une interview réalisée par téléphone le 3 février 2005 sur la chaîne iranienne Sahar 1, accessible en France sur Eutelsat. Il avait notamment déclaré qu"'il n'y avait jamais eu aucune tentative d'extermination des juifs par les nazis", encore moins "de politique d'extermination physiques des juifs".
La cour, dont la décision n'était pas disponible immédiatement, a modifié en revanche le montant des dommages et intérêts alloués aux trois parties civiles.
Robert Faurisson devra payer, non plus 1 mais 1.000 euros à chacune des associations: la Ligue des droits de l'Homme (LDH), le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) et la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA).
Un peu de patience, Faurisson va bientôt pouvoir revendiquer "l'excuse de sénilité".