(AP) - Le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy a expliqué mardi que le Celebrex ne serait pas retiré de la vente s'il présentait "plus d'effets positifs que négatifs".
Au lendemain de la décision du laboratoire américain Pfizer de suspendre la publicité pour son médicament contre l'arthrite, le Celebrex, dont la sécurité a été remise en question vendredi par une étude, le ministre français de la Santé a souligné sur Europe-1 que "tous les médicaments, s'ils sont actifs, ont des effets positifs et certains effets négatifs".
"Oui", le Celebrex "a des effets secondaires, oui des anti-inflammatoires peuvent entraîner des ulcères, des hypertensions artérielles qui peuvent entraîner des accidents vasculaires cérébraux: on le sait", a précisé Philippe Douste-Blazy. Et "tous les ministères de la Santé du monde occidental l'ont permis". "Nous allons nous réunir, toutes les agences nationales du médicament au niveau des pays européens début janvier pour pouvoir regarder très vite ce problème qui est posé par le Celebrex", a annoncé le ministre de la Santé. "Si nous estimons qu'il y a plus d'effets positifs que d'effets négatifs, nous ne le retirerons pas".
Philippe Douste-Blazy a précisé qu'"il y a dans l'autorisation de mise sur le marché des experts qui mettent en balance les deux: si vous avez plus d'effets positifs que négatifs, vous le mettez sur le marché et les médecins donnent des indications".
Par ailleurs, une "Haute autorité en Santé va rentrer dans les faits demain et va pouvoir dire quelle est l'utilité des actes médicaux, l'efficacité des médicaments en toute indépendance de l'industrie pharmaceutique", a-t-il assuré.
Au lendemain de la décision du laboratoire américain Pfizer de suspendre la publicité pour son médicament contre l'arthrite, le Celebrex, dont la sécurité a été remise en question vendredi par une étude, le ministre français de la Santé a souligné sur Europe-1 que "tous les médicaments, s'ils sont actifs, ont des effets positifs et certains effets négatifs".
"Oui", le Celebrex "a des effets secondaires, oui des anti-inflammatoires peuvent entraîner des ulcères, des hypertensions artérielles qui peuvent entraîner des accidents vasculaires cérébraux: on le sait", a précisé Philippe Douste-Blazy. Et "tous les ministères de la Santé du monde occidental l'ont permis". "Nous allons nous réunir, toutes les agences nationales du médicament au niveau des pays européens début janvier pour pouvoir regarder très vite ce problème qui est posé par le Celebrex", a annoncé le ministre de la Santé. "Si nous estimons qu'il y a plus d'effets positifs que d'effets négatifs, nous ne le retirerons pas".
Philippe Douste-Blazy a précisé qu'"il y a dans l'autorisation de mise sur le marché des experts qui mettent en balance les deux: si vous avez plus d'effets positifs que négatifs, vous le mettez sur le marché et les médecins donnent des indications".
Par ailleurs, une "Haute autorité en Santé va rentrer dans les faits demain et va pouvoir dire quelle est l'utilité des actes médicaux, l'efficacité des médicaments en toute indépendance de l'industrie pharmaceutique", a-t-il assuré.
Simple rappel d’un fait très général : les médicaments ont des effets secondaires plus ou moins marqués (c’est pour ça entre autres que l’automédication n’est pas souhaitable) et à l’inverse, il y a peu de chances qu’un médicament n’ait pas du tout d’effet secondaire, à moins de n’avoir aucun effet du tout.