PARIS (AFP) - Les "jardins du diable" de la forêt amazonienne, des zones où ne pousse qu'une seule espèce d'arbres, sont en fait créés et entretenus par une fourmi, la Myrmelachista schumanni, qui produit un herbicide pour éliminer les autres plantes, selon des chercheurs américains.Les habitants de la forêt amazonienne ont toujours été frappés par la présence en certains endroits d'une seule espèce d'arbre, le Duroia hirsuta. Ils expliquaient cette curiosité par l'action d'un esprit malin.
En fait, rapporte dans la revue britannique Nature à paraître jeudi Megan Frederickson, de l'université Stanford en Californie, la fourmi M. schumanni, qui installe son nid dans les tiges de D. hirsuta, tue toutes les autres espèces de plantes qui voudraient essaimer dans ces zones. Elle utilise son acide formique comme herbicide, ce qui n'a jamais été observé chez d'autres fourmis.
Les chercheurs, pour faire leur démonstration, ont planté de jeunes pousses du cèdre Cedrela odorata à l'intérieur d'un "jardin du diable", en en protégeant certaines des fourmis. Il s'agissait de déterminer si le D. hirsuta n'empêchait pas toute autre espèce d'arbre de pousser dans son entourage, par allélopathie.
En fait, les C. odorata protégés des fourmis se sont très bien développés, tandis que les autres ont été attaqués par les ouvrières M. schumanni qui les ont empoisonnés en injectant leur acide formique dans leurs feuilles. La plupart de celles-ci, nécrosées, sont tombées dans les cinq jours.
L'origine d'un "jardin du diable", en ont conclu les chercheurs, commence avec l'installation d'une reine M. schumanni dans un D. hirsuta. Peu après, les arbres de cette espèce se développent dans la zone - d'autant plus facilement qu'ils sont seuls - et les fourmis les colonisent les uns après les autres. Une tactique qui semble leur réussir puisque l'origine du plus ancien "jardin" daterait de 807 ans.
En fait, rapporte dans la revue britannique Nature à paraître jeudi Megan Frederickson, de l'université Stanford en Californie, la fourmi M. schumanni, qui installe son nid dans les tiges de D. hirsuta, tue toutes les autres espèces de plantes qui voudraient essaimer dans ces zones. Elle utilise son acide formique comme herbicide, ce qui n'a jamais été observé chez d'autres fourmis.
Les chercheurs, pour faire leur démonstration, ont planté de jeunes pousses du cèdre Cedrela odorata à l'intérieur d'un "jardin du diable", en en protégeant certaines des fourmis. Il s'agissait de déterminer si le D. hirsuta n'empêchait pas toute autre espèce d'arbre de pousser dans son entourage, par allélopathie.
En fait, les C. odorata protégés des fourmis se sont très bien développés, tandis que les autres ont été attaqués par les ouvrières M. schumanni qui les ont empoisonnés en injectant leur acide formique dans leurs feuilles. La plupart de celles-ci, nécrosées, sont tombées dans les cinq jours.
L'origine d'un "jardin du diable", en ont conclu les chercheurs, commence avec l'installation d'une reine M. schumanni dans un D. hirsuta. Peu après, les arbres de cette espèce se développent dans la zone - d'autant plus facilement qu'ils sont seuls - et les fourmis les colonisent les uns après les autres. Une tactique qui semble leur réussir puisque l'origine du plus ancien "jardin" daterait de 807 ans.
Evidemment, rien n'empêche de croire que ces fourmis soient diaboliques. C'est ainsi que 'raisonneront' les religieux dont la science conteste les interprétations dogmatiques, en la mettant hors de portée de l'explication scientifique présente. Par exemple, les créationnistes qui croyaient à la création de la Terre en six jours il y a quelques milliers d'années, vont conserver la création divine comme dogme mais vont reculer devant les preuves fossiles démontrant l'évolution sur des millions d'années.