22 mars 2007

Bientôt, on pourra consulter les archives françaises secrètes sur les OVNI.

RTL.fr

C'est aussi l'Express, qui nous apprend que bientôt, les documents du GEIPAN seront disponibles sur Internet. Evènement considérable pour ceux qui s'intéressent aux OVNI. Qu'est ce que c'est que le GEIPAN ? C'est le Groupe d'Etudes et d'Information des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés. Service discret mais tout à fait officiel de la République qui, depuis 30 ans, rassemble tous les documents, témoignages, photos, expertises sur les observations d'OVNI. 1.600 affaires, au total, signalées en France, 3.000 procès verbaux de gendarmerie. Or, cette base de données de 100.000 pages sera bientôt mise en ligne, et donc accessible à tous les internautes. L'Express reprend pour l'occasion quelques grandes affaires toujours inexpliquées, comme cet objet aperçu en 1994 par un pilote d'Airbus lors d'un vol entre Nice et Londres, puis confirmé par un radar. D'autres affaires aussi, comme ces soucoupes volantes survolant la campagne, prises en photo par un enfant de 10 ans. Il s'est révélé que le gamin avait découpé des bouts de papier en forme de vaisseau [spatial] et les avait collé sur la vitre de la fenêtre avant de prendre la photo.


Comme quoi il ne faut pas grand chose pour faire courir des adultes soit-disant sensés. Ca laisse rêveur sur les possibilités qu'auraient des adultes pour monter des canulars bien plus sophistiqués.

Charlie Hebdo relaxé dans l'affaire des caricatures de Mahomet

PARIS (Reuters) - Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé le directeur de Charlie Hebdo, Philippe Val, qui était poursuivi pour "injures raciales" après la publication en 2006 de trois caricatures du prophète Mahomet.

Les juges ont suivi le parquet qui avait requis cette relaxe lors de l'audience, en février. Charlie Hebdo avait alors reçu le soutien de nombreuses personnalités, dont François Bayrou, François Hollande et Nicolas Sarkozy.

L'Union des organisations islamiques de France (Uoif), un des trois plaignants, a annoncé son intention de faire appel. L'affaire sera donc rejugée dans un délai d'environ un an.

La Grande mosquée de Paris a en revanche dit qu'elle ne ferait pas appel. La Ligue islamique mondiale, troisième plaignant, ne s'est pas prononcée.

"Je suis content, pas uniquement pour Charlie, mais pour nous tous. C'est une bonne nouvelle pour ceux qui croient à la liberté d'expression et pour les musulmans laïcs et républicains", a dit Philippe Val.

Sur les trois dessins en question, deux ne visent pas l'ensemble des musulmans mais les intégristes et ils sont donc totalement légaux, sans ambiguïté, a dit le tribunal.

MAHOMET ET UNE BOMBE

Le premier, initialement publié au Danemark en 2005 par le journal Jyllands-Posten, montrait Mahomet accueillant des kamikazes au paradis et déclarant : "Stop, on est à court de vierges".

Le deuxième, oeuvre du dessinateur Cabu et publié en couverture de Charlie Hebdo, montrait, avec un titre "Mahomet débordé par les intégristes", le prophète qui se voile les yeux et dit : "C'est dur d'être aimé par des cons".

En revanche, le troisième dessin visé, également repris de Jyllands-Posten et qui montre Mahomet portant une bombe dans son turban, est "en soi et pris isolément, de nature à outrager l'ensemble des adeptes de la foi musulmane", ajoutent les juges.

Selon eux, se publication doit cependant être replacée dans le contexte général de l'édition de Charlie Hebdo, qui traitait de l'intégrisme et des problèmes de la liberté d'expression posés par les violences ayant agité l'ensemble du monde musulman après la publication des caricatures au Danemark.

"(Le dessin) ne peut qu'être regardé comme participant à la réflexion dans le cadre d'un débat d'idées sur les dérives de certains tenants d'un islam intégriste ayant donné lieu à des débats violents", écrit le tribunal.

"Les limites admissibles de la liberté d'expression n'ont pas été dépassées, les dessins litigieux participant au débat public d'intérêt général", conclut-il.

Me Francis Szpiner et Christophe Bigot, avocats de la Grande mosquée de Paris, se sont dit satisfaits de la partie du jugement concernant ce troisième dessin. "Le tribunal partage une partie de notre analyse", a dit Me Szpiner. "Ce jugement pose des jalons pour l'avenir", a ajouté Me Bigot.

Ce procès est parmi les premiers en Europe à traiter directement de la question soulevée par des dessins du quotidien Jyllands-Posten.

Ils avaient provoqué une vague de violences dans le monde musulman et un boycottage des produits danois par de nombreux pays. La justice danoise a déjà décidé de ne pas engager de poursuites pénales sur des plaintes similaires.

Les plaignants français demandaient des dommages et intérêts et la publication d'un jugement reconnaissant l'existence du délit d'"injures publiques envers un groupe de personnes en raison de leur appartenance à une religion", en théorie passible de six mois de prison et de 22.500 euros d'amende.


Le bon sens et la raison ont prévalu. Ce n'est pas toujours le cas, alors réjouissons-nous de ce verdict.