PEKIN, 7 juin 2005 (AFP) - - Un chômeur de Shanghai a été condamné à mort mardi avec un sursis à exécution de deux ans pour avoir tué un internaute qui avait revendu sans son autorisation une "arme suprême" gagnée dans un jeu électronique en ligne, a rapporté l'agence Xinhua (Chine nouvelle).
Après avoir réussi à terrasser un monstre cybernétique, Qiu Chengwei, ainsi qu'un autre internaute surnommé Li, étaient devenus début 2004 détenteurs du "sabre pourfendeur de dragon", arme suprême dans le jeu Chuanqi.
Ils avaient prêté cette arme virtuelle à un certain Zhu, qui l'a revendue pour 7.000 yuans sonnants et trébuchants (environ 700 euros) puis a refusé de leur donner cette somme.
Pour réclamer son dû, Qiu s'est rendu au domicile de Zhu où il l'a poignardé au coeur avant de se rendre à la police et de tout avouer.
La Cour intermédiaire populaire numéro deux de Shanghai a déclaré Qiu coupable d'homicide volontaire, mais a reconnu que Zhu avait aussi sa part de responsabilité dans l'affaire.
Comme de plus Qiu s'était lui-même rendu à la police, le tribunal a fait preuve de clémence dans son verdict, a précisé l'agence officielle chinoise.
Les peines de mort assorties d'un sursis à exécution de deux ans sont dans la plupart des cas commuées en prison à vie.
Après avoir réussi à terrasser un monstre cybernétique, Qiu Chengwei, ainsi qu'un autre internaute surnommé Li, étaient devenus début 2004 détenteurs du "sabre pourfendeur de dragon", arme suprême dans le jeu Chuanqi.
Ils avaient prêté cette arme virtuelle à un certain Zhu, qui l'a revendue pour 7.000 yuans sonnants et trébuchants (environ 700 euros) puis a refusé de leur donner cette somme.
Pour réclamer son dû, Qiu s'est rendu au domicile de Zhu où il l'a poignardé au coeur avant de se rendre à la police et de tout avouer.
La Cour intermédiaire populaire numéro deux de Shanghai a déclaré Qiu coupable d'homicide volontaire, mais a reconnu que Zhu avait aussi sa part de responsabilité dans l'affaire.
Comme de plus Qiu s'était lui-même rendu à la police, le tribunal a fait preuve de clémence dans son verdict, a précisé l'agence officielle chinoise.
Les peines de mort assorties d'un sursis à exécution de deux ans sont dans la plupart des cas commuées en prison à vie.
Encore un meurtre pour des affaires virtuelles. Un précédent du 30/3/2005 avait également fait une victime.