09 août 2007

USA: les enfants trouvent la nourriture meilleure avec le logo McDonald's

WASHINGTON (AFP) - Les Américains de trois à cinq ans trouvent la nourriture meilleure quand elle leur est présentée avec le logo de la chaîne de restauration rapide McDonald's, révèle une étude réalisée par des chercheurs américains.

Les scientifiques de l'université de Stanford et de l'hôpital pour enfants Lucile Packard en Californie ont donné à un groupe de 63 enfants deux échantillons de nuggets de poulet, hamburgers et frites provenant d'un McDonald's, et des carottes et du lait.

L'un des échantillons était présenté dans des emballages portant le logo de McDonald's et le second était emballé de façon standard.

Les enfants devaient goûter les deux échantillons de nourriture parfaitement identique et dire lequel ils préféraient ou si les deux avaient le même goût.

Dans le cas des nuggets, des frites, des carottes et du lait, un nombre conséquent d'enfants a dit que les produits siglés McDonald's avaient meilleur goût, selon les auteurs de l'étude, qui paraît dans l'édition du mois d'août d'Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.

"L'impact de la marque est très fort même chez des enfants qui n'ont que trois à cinq ans", a affirmé le Dr Thomas Robinson de l'hôpital Lucile Packard, principal auteur de l'étude.

Selon lui, cette préférence est le résultat du marketing intensif de McDonald's.

"Personne d'autre ne dépense autant d'argent pour promouvoir leurs produits de fast-food auprès des enfants", a-t-il déclaré.

Selon les auteurs de l'étude, McDonald's dépense plus d'un milliard de dollars par an en publicité aux Etats-Unis.

Près de 20% des petits Américains sont atteints d'obésité, une proportion qui a triplé en 40 ans.


Voila qui enterre la théorie infondée comme quoi les enfants ne seraient pas influençables par la suggestion et donc insensible à l'effet placebo, un des arguments favoris des croyants de l'homéopathie. S'ils sont même sensibles à la publicité bien avant de maîtriser la lecture, on peut facilement supposer qu'ils sont encore plus sensibles aux suggestions des parents dont dépend leur bien-être.