GUWAHATI - Cinq personnes accusées de sorcellerie ont été décapitées samedi en Inde par des villageois. Les victimes, un homme de 60 ans et quatre de ses enfants, ont été exécutées en public à la machette pour "apaiser les Dieux" après la mort inexpliquée de deux villagois.
Sa femme, qui était enceinte, et leur trois autres enfants ont réussi à s'échapper, selon un policier. L'exécution s'est déroulée dans le district de Sonitpur, dans l'Etat d'Assam (nord-est). Quelque 200 personnes accusées d'actes de sorcellerie ont été tuées dans cet état depuis cinq ans.
"Il y a eu un procès populaire pour prouver que Munda et sa famille avaient jeté un sort à la plantation entraînant une flambée d'épidémies dans le secteur. Les villageois ont expliqué que leurs sacrifices apaiseraient les Dieux", a ajouté le policier.
Les supersititions, la magie noire et les croyances démoniaques font partie des traditions de tribus de certaines régions de l'est et du nord est de l'Inde. Dans la plupart des cas, les familles des victimes et les villageois ne déclarent pas ces attaques à la police et les autorités tribales les traitent le plus souvent avec indifférence.
Sa femme, qui était enceinte, et leur trois autres enfants ont réussi à s'échapper, selon un policier. L'exécution s'est déroulée dans le district de Sonitpur, dans l'Etat d'Assam (nord-est). Quelque 200 personnes accusées d'actes de sorcellerie ont été tuées dans cet état depuis cinq ans.
"Il y a eu un procès populaire pour prouver que Munda et sa famille avaient jeté un sort à la plantation entraînant une flambée d'épidémies dans le secteur. Les villageois ont expliqué que leurs sacrifices apaiseraient les Dieux", a ajouté le policier.
Les supersititions, la magie noire et les croyances démoniaques font partie des traditions de tribus de certaines régions de l'est et du nord est de l'Inde. Dans la plupart des cas, les familles des victimes et les villageois ne déclarent pas ces attaques à la police et les autorités tribales les traitent le plus souvent avec indifférence.
Il apparaît que le Moyen-Age n'a pas encore quitté certaines régions de la Terre. L'Inde est particulièrement propice aux croyances de toutes sortes. La plupart de celles-ci ne fait pas autant de victimes directes.