(Nouvel Obs): Le brevet 6.960.975 accordé par l’Office américains des brevets à Boris Volfson, de l’Indiana, risque de faire grincer quelques dents du côté des physiciens. Allant à l’encontre du principe selon lequel une invention défiant les lois de la physique ne peut être brevetée, l’office américain des brevets (USPTO) a validé un système reposant sur l’anti-gravité. Selon Robert Park, de la Société américaine de physique, interrogé par la revue Nature, cela montre que les experts en brevets peuvent être dupés par de la pseudo-science.
L’appareil breveté est en l’occurrence un véhicule spatial qui se propulse grâce à un bouclier superconducteur qui déforme la courbure de l’espace-temps et contrecarre ainsi les effets de la gravité. Ce principe de l’anti-gravité implique qu’il existe une source d’énergie inépuisable et que le mouvement perpétuel est possible. Une machine animée par un tel mouvement pourrait indéfiniment fonctionner sans carburant supplémentaire. Un espoir interdit par les lois de la physique.
La première loi de la thermodynamique établit en effet que l’énergie ne surgit pas ex nihilo et qu’elle est toujours conservée : elle se transforme mais n’est ni créée ni détruite. Ce qui signifie qu’il ne peut y avoir de mouvement mécanique sans que l’environnement de la machine lui transfert une quantité d’énergie au moins équivalente.
Le brevet 6.960.975 est donc bien embarrassant pour l’USPTO qui s’est auparavant opposé à de telles inventions, rappelle le magazine Nature. Au début du XXème siècle, pour éviter de breveter les machines prétendant créer le mouvement perpétuel, l’office avait même décidé que de tels dossiers ne seraient examinés que si l’appareil avait fonctionné pendant au moins un an.
L’appareil breveté est en l’occurrence un véhicule spatial qui se propulse grâce à un bouclier superconducteur qui déforme la courbure de l’espace-temps et contrecarre ainsi les effets de la gravité. Ce principe de l’anti-gravité implique qu’il existe une source d’énergie inépuisable et que le mouvement perpétuel est possible. Une machine animée par un tel mouvement pourrait indéfiniment fonctionner sans carburant supplémentaire. Un espoir interdit par les lois de la physique.
La première loi de la thermodynamique établit en effet que l’énergie ne surgit pas ex nihilo et qu’elle est toujours conservée : elle se transforme mais n’est ni créée ni détruite. Ce qui signifie qu’il ne peut y avoir de mouvement mécanique sans que l’environnement de la machine lui transfert une quantité d’énergie au moins équivalente.
Le brevet 6.960.975 est donc bien embarrassant pour l’USPTO qui s’est auparavant opposé à de telles inventions, rappelle le magazine Nature. Au début du XXème siècle, pour éviter de breveter les machines prétendant créer le mouvement perpétuel, l’office avait même décidé que de tels dossiers ne seraient examinés que si l’appareil avait fonctionné pendant au moins un an.