AP - Quatre personnes, dont deux pharmaciens, ont été mises en examen et laissées en liberté sous contrôle judiciaire dans le cadre de la découverte à Messimy (Rhône) d'un laboratoire clandestin de fabrication de médicaments alternatifs destinés à soigner des maladies lourdes, a annoncé vendredi le procureur de la République de Marseille Jacques Dallest.
Au terme de deux ans d'enquête, le parquet de Marseille, qui compte l'un des deux pôles français de santé publique avec Paris, a été désigné pour mener les investigations sur cette affaire. La juge d'instruction Véronique Imbert a procédé jeudi soir à la mise en examen des deux dirigeants d'une association baptisée "Choisis la vie", qui distribuait ces substances. "Vita", "Vitoral" et "Sovita", confectionnées sous forme de comprimés, crèmes, sirops ou suppositoires, étaient présentées comme permettant de soigner des maladies comme les cancers ou la sclérose en plaques.
Les qualifications retenues contre le couple de responsables associatifs sont celles d'"exercice illégal de la pharmacie" pour l'homme, d'"exercice illégal de la médecine" pour son épouse. Ils sont âgés de 70 et 67 ans. La juge a également retenu contre eux la "tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé de l'homme", les "blessures involontaires" et la "mise en danger d'autrui".
Une plaignante de Roanne (Loire) s'est plainte de l'aggravation de son état de santé, après avoir consommé les substances visées. L'enquête doit aussi déterminer les effets potentiels d'une substance baptisée "Uréthane", suspecte de nocivité.
L'association "Choisis la vie", qui a réalisé en 2007 et 2008 un chiffre d'affaires de plusieurs centaines de milliers d'euros, a fait l'objet d'une mise en examen pour "exercice illégal de la pharmacie par personne morale".
Deux pharmaciens de 51 et 55 ans, qui fabriquaient clandestinement les produits qui n'ont jamais obtenu d'autorisation de mise sur le marché (AMM), ont également été mis en examen jeudi soir pour "exercice illégal de la pharmacie, tromperie, mise en danger d'autrui et préparation de médicaments sans respect des bonnes pratiques".
Les deux responsables associatifs doivent verser chacun une caution de 35.000 euros, les pharmaciens chacun 50.000 euros.
Le procureur Dallest a dénoncé vendredi "une pratique illégale, discutable et parallèle" aux allures d'"entreprise humanitaro-commerciale".
Les mis en examen encourent quatre ans de prison et 75.000 euros d'amende.
Au terme de deux ans d'enquête, le parquet de Marseille, qui compte l'un des deux pôles français de santé publique avec Paris, a été désigné pour mener les investigations sur cette affaire. La juge d'instruction Véronique Imbert a procédé jeudi soir à la mise en examen des deux dirigeants d'une association baptisée "Choisis la vie", qui distribuait ces substances. "Vita", "Vitoral" et "Sovita", confectionnées sous forme de comprimés, crèmes, sirops ou suppositoires, étaient présentées comme permettant de soigner des maladies comme les cancers ou la sclérose en plaques.
Les qualifications retenues contre le couple de responsables associatifs sont celles d'"exercice illégal de la pharmacie" pour l'homme, d'"exercice illégal de la médecine" pour son épouse. Ils sont âgés de 70 et 67 ans. La juge a également retenu contre eux la "tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé de l'homme", les "blessures involontaires" et la "mise en danger d'autrui".
Une plaignante de Roanne (Loire) s'est plainte de l'aggravation de son état de santé, après avoir consommé les substances visées. L'enquête doit aussi déterminer les effets potentiels d'une substance baptisée "Uréthane", suspecte de nocivité.
L'association "Choisis la vie", qui a réalisé en 2007 et 2008 un chiffre d'affaires de plusieurs centaines de milliers d'euros, a fait l'objet d'une mise en examen pour "exercice illégal de la pharmacie par personne morale".
Deux pharmaciens de 51 et 55 ans, qui fabriquaient clandestinement les produits qui n'ont jamais obtenu d'autorisation de mise sur le marché (AMM), ont également été mis en examen jeudi soir pour "exercice illégal de la pharmacie, tromperie, mise en danger d'autrui et préparation de médicaments sans respect des bonnes pratiques".
Les deux responsables associatifs doivent verser chacun une caution de 35.000 euros, les pharmaciens chacun 50.000 euros.
Le procureur Dallest a dénoncé vendredi "une pratique illégale, discutable et parallèle" aux allures d'"entreprise humanitaro-commerciale".
Les mis en examen encourent quatre ans de prison et 75.000 euros d'amende.
Les affaires de ce genre se multiplient, les escrocs se masquant derrière des associations profitant de la naïveté des adeptes des pseudo-médecines. Ainsi, on a vu se multiplier les vendeurs de ces pseudo-medecines miracles, y compris en para-pharmacie. La plupart des vendeurs évitent soigneusement d'affirmer leurs effets miracles, comptant sur leurs adeptes pour répandre leur foi, principalement via Internet. Ils évitent ainsi les foudres de la justice tout en faisant une fortune facile.