Un jeune lorrain atteint de sclérose en plaques (SEP), qui poursuivait son ancien médecin pour l'avoir vacciné contre l'hépatite B, a été débouté jeudi par le tribunal de Metz qui a estimé qu'il n'y avait pas de lien prouvé entre le vaccin et la sclérose en plaques.
Le malade entend faire appel.
Le malade entend faire appel.
Christophe Nicolas, 28 ans, a vu les premiers symptômes de sa maladie apparaître en septembre 1999, quinze jours après avoir reçu une dose de rappel du vaccin anti-hépatite B (Engérix-B) injectée par son médecin traitant, avait indiqué son avocat à l'audience le 21 octobre.
Souffrant d'abord de vertiges et de troubles de la marche, il est aujourd'hui invalide et se déplace difficilement avec des béquilles.
Christophe Nicolas avait été victime de crises d'épilepsie répétées dans son enfance ce qui constitue "une contre-indication pour la vaccination", avait fait valoir son avocat.
Assurant la défense du médecin, Me Philippe David avait pour sa part réfuté le "lien de causalité" entre la vaccination anti-hépatite B et la SEP. Un lien que ne permettent pas d'établir les études récentes, avait-t-il allégué.
Souffrant d'abord de vertiges et de troubles de la marche, il est aujourd'hui invalide et se déplace difficilement avec des béquilles.
Christophe Nicolas avait été victime de crises d'épilepsie répétées dans son enfance ce qui constitue "une contre-indication pour la vaccination", avait fait valoir son avocat.
Assurant la défense du médecin, Me Philippe David avait pour sa part réfuté le "lien de causalité" entre la vaccination anti-hépatite B et la SEP. Un lien que ne permettent pas d'établir les études récentes, avait-t-il allégué.
Il est triste de voir la détresse des malades exploitée par les tenants de l'anti-vaccination et les profiteurs de la judiciarisation à outrance. Le débat scientifique n'est jamais clos, mais il penche largement en faveur d'une innocuité du vaccin contre l'hépatite B. Quoi qu'il en soit, le rapport bénéfice/risque est particulièrement élevé pour ce vaccin.