22 décembre 2005

Un malade atteint de sclérose en plaques débouté par le tribunal

Un jeune lorrain atteint de sclérose en plaques (SEP), qui poursuivait son ancien médecin pour l'avoir vacciné contre l'hépatite B, a été débouté jeudi par le tribunal de Metz qui a estimé qu'il n'y avait pas de lien prouvé entre le vaccin et la sclérose en plaques.
Le malade entend faire appel.
Christophe Nicolas, 28 ans, a vu les premiers symptômes de sa maladie apparaître en septembre 1999, quinze jours après avoir reçu une dose de rappel du vaccin anti-hépatite B (Engérix-B) injectée par son médecin traitant, avait indiqué son avocat à l'audience le 21 octobre.
Souffrant d'abord de vertiges et de troubles de la marche, il est aujourd'hui invalide et se déplace difficilement avec des béquilles.
Christophe Nicolas avait été victime de crises d'épilepsie répétées dans son enfance ce qui constitue "une contre-indication pour la vaccination", avait fait valoir son avocat.
Assurant la défense du médecin, Me Philippe David avait pour sa part réfuté le "lien de causalité" entre la vaccination anti-hépatite B et la SEP. Un lien que ne permettent pas d'établir les études récentes, avait-t-il allégué.


Il est triste de voir la détresse des malades exploitée par les tenants de l'anti-vaccination et les profiteurs de la judiciarisation à outrance. Le débat scientifique n'est jamais clos, mais il penche largement en faveur d'une innocuité du vaccin contre l'hépatite B. Quoi qu'il en soit, le rapport bénéfice/risque est particulièrement élevé pour ce vaccin.

Le génie d'Einstein confirmé avec précision par un professeur de Québec

Simon Rainville, professeur à la Faculté des sciences et de génie de l'Université Laval, à Québec, a développé le test le plus précis à ce jour pour valider la fameuse équation d'Einstein, E=mc2.
Les travaux du physicien sont publiés cette semaine dans la revue scientifique Nature. Réalisés en collaboration avec plusieurs collègues américains et européens, ceux-ci ont permis de vérifier que la masse et l'énergie sont bel et bien équivalents, avec une précision de 0,00004%, ce qui est 55 fois plus précis que le meilleur test disponible auparavant.
Pour arriver à de tels résultats, le professeur Rainville utilise une technique qui permet de mesurer la différence entre la masse d'un noyau atomique avant et après qu'il ait absorbé un neutron. La précision obtenue équivaut à mesurer la distance entre Québec et Vancouver, soit plus de 3 000 km, avec une marge d'erreur de la grosseur d'un cheveu, comme l'illustre le scientifique.
L'équation «E=mc2» est appliquée couramment dans la technologie des GPS et des réacteurs nucléaires, entre autres.
Une telle découverte couronne l'Année mondiale de la physique, laquelle célèbre le centième anniversaire de la publication par Einstein de la théorie de la relativité restreinte.