PARIS (AP) - La religieuse française, dont la guérison inexpliquée de la maladie de Parkinson constitue un élément crucial du processus de béatification de Jean Paul II, s'appelle soeur Marie-Simon-Pierre et oeuvre à la maternité parisienne Sainte-Félicité, a-t-on appris mercredi soir auprès d'une responsable de cet établissement privé.
Soeur Marie-Simon-Pierre est membre de la Congrégation des petites soeurs des maternités catholiques, qui gère la maternité Sainte-Félicité dans le XVe arrondissement de la capitale, précisiont-on de même source.
Interrogée par l'Associated Press, une responsable de cette maternité a confirmé que le diocèse d'Aix-en-Provence devait rendre publique l'identité de la religieuse au cours du week-end et que soeur Marie-Simon-Pierre était bien la religieuse concernée. Selon la responsable, soeur Marie-Simon-Pierre, qui oeuvre habituellement comme infirmière à la maternité Sainte-Félicité, "est actuellement en repos" et n'est pas joignable pour répondre aux questions.
Cette responsable a requis l'anonymat car Rome a demandé à la congrégation de garder le silence jusqu'à l'annonce officielle. La Congrégation des petites soeurs des maternités catholiques est basée à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
L'identité de la religieuse française a été révélée mardi soir par le quotidien "Le Figaro" sur son site Internet. Auparavant, une agence française d'informations religieuses, I-Media, avait rendu publics le nom de sa congrégation et son diocèse de rattachement. Le site "lefigaro.fr" publie également des extraits du "témoignage manuscrit" envoyé par soeur Marie-Simon-Pierre au Vatican dix mois après sa guérison inexpliquée. Soeur Marie-Simon-Pierre, âgée aujourd'hui de 45 ans, aurait été diagnostiquée avec une maladie de Parkinson en juin 2001 et aurait subitement guérie dans la nuit du 2 au 3 juin 2005.
Mardi, des responsables de l'Eglise catholique au Vatican avaient annoncé, sans l'identifier, qu'une religieuse française était au coeur du procès en béatification de Jean Paul II et qu'elle était attendue à Rome la semaine prochaine pour le deuxième anniversaire de la mort du pape polonais.
Le cas de cette religieuse -qui affirme avoir guéri après avoir prié Jean Paul II- est examiné comme un possible miracle, qui permettrait la béatification du défunt pape, dernière étape avant une possible canonisation.
Des responsables du Vatican ont précisé que la religieuse assisterait à une cérémonie le 2 avril, date-anniversaire de la mort de Jean Paul II, qui marquera la clôture de l'enquête sur la vie du pape menée par le diocèse de Rome dans le cadre du processus de béatification.
Mgr Slawodir Oder, postulateur de la cause de béatification, a indiqué que le lieu de résidence de la nonne serait rendu public dimanche par l'évêque français de son diocèse. Selon Mgr Oder, la nonne a souffert pendant des années de la maladie de Parkinson, affection dont souffrait également Jean Paul II à la fin de sa vie. Elle aurait été guérie en une nuit, deux mois après la mort du pape.
Après la cérémonie du 2 avril, Mgr Oder transmettra le dossier à la Congrégation pour la cause des saints, qui examinera les vertus de Jean Paul II ainsi que les documents relatifs au possible miracle afin de déterminer si le pape peut être béatifié.
Dès les obsèques de Jean Paul II, les fidèles avaient réclamé sa canonisation rapide, adoptant le slogan de "Santo subito" (Saint tout de suite). Face à l'ampleur de la ferveur populaire, le pape Benoît XVI avait rapidement renoncé au délai réglementaire de cinq ans habituellement requis avant d'entamer tout procès en béatification.
Soeur Marie-Simon-Pierre est membre de la Congrégation des petites soeurs des maternités catholiques, qui gère la maternité Sainte-Félicité dans le XVe arrondissement de la capitale, précisiont-on de même source.
Interrogée par l'Associated Press, une responsable de cette maternité a confirmé que le diocèse d'Aix-en-Provence devait rendre publique l'identité de la religieuse au cours du week-end et que soeur Marie-Simon-Pierre était bien la religieuse concernée. Selon la responsable, soeur Marie-Simon-Pierre, qui oeuvre habituellement comme infirmière à la maternité Sainte-Félicité, "est actuellement en repos" et n'est pas joignable pour répondre aux questions.
Cette responsable a requis l'anonymat car Rome a demandé à la congrégation de garder le silence jusqu'à l'annonce officielle. La Congrégation des petites soeurs des maternités catholiques est basée à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
L'identité de la religieuse française a été révélée mardi soir par le quotidien "Le Figaro" sur son site Internet. Auparavant, une agence française d'informations religieuses, I-Media, avait rendu publics le nom de sa congrégation et son diocèse de rattachement. Le site "lefigaro.fr" publie également des extraits du "témoignage manuscrit" envoyé par soeur Marie-Simon-Pierre au Vatican dix mois après sa guérison inexpliquée. Soeur Marie-Simon-Pierre, âgée aujourd'hui de 45 ans, aurait été diagnostiquée avec une maladie de Parkinson en juin 2001 et aurait subitement guérie dans la nuit du 2 au 3 juin 2005.
Mardi, des responsables de l'Eglise catholique au Vatican avaient annoncé, sans l'identifier, qu'une religieuse française était au coeur du procès en béatification de Jean Paul II et qu'elle était attendue à Rome la semaine prochaine pour le deuxième anniversaire de la mort du pape polonais.
Le cas de cette religieuse -qui affirme avoir guéri après avoir prié Jean Paul II- est examiné comme un possible miracle, qui permettrait la béatification du défunt pape, dernière étape avant une possible canonisation.
Des responsables du Vatican ont précisé que la religieuse assisterait à une cérémonie le 2 avril, date-anniversaire de la mort de Jean Paul II, qui marquera la clôture de l'enquête sur la vie du pape menée par le diocèse de Rome dans le cadre du processus de béatification.
Mgr Slawodir Oder, postulateur de la cause de béatification, a indiqué que le lieu de résidence de la nonne serait rendu public dimanche par l'évêque français de son diocèse. Selon Mgr Oder, la nonne a souffert pendant des années de la maladie de Parkinson, affection dont souffrait également Jean Paul II à la fin de sa vie. Elle aurait été guérie en une nuit, deux mois après la mort du pape.
Après la cérémonie du 2 avril, Mgr Oder transmettra le dossier à la Congrégation pour la cause des saints, qui examinera les vertus de Jean Paul II ainsi que les documents relatifs au possible miracle afin de déterminer si le pape peut être béatifié.
Dès les obsèques de Jean Paul II, les fidèles avaient réclamé sa canonisation rapide, adoptant le slogan de "Santo subito" (Saint tout de suite). Face à l'ampleur de la ferveur populaire, le pape Benoît XVI avait rapidement renoncé au délai réglementaire de cinq ans habituellement requis avant d'entamer tout procès en béatification.
Comme d'habitude, ce genre de procès où les juges sont acquis à la cause défendue est une caricature de justice et une caricature d'étude scientifique pour ce qui est de l'examen des preuves. Qu'est-ce qui permet de distinguer une guérison spontanée (si c'est effectivement le cas) d'un 'miracle' ? Un simple dérapage sémantique.