PARIS (AFP) - Les sportifs dont la tenue est rouge ont un avantage par rapport à leurs adversaires, rapporte une étude publiée dans la revue britannique Nature à paraître jeudi. Les résultats de quatre disciplines inscrites aux Jeux Olympiques de 2004, comportant deux adversaires et dont la couleur de la tenue est attribuée au hasard - boxe, tae kwon do, lutte gréco-romaine et lutte libre - ont été examinés par les auteurs de l'article.
A niveau équivalent, ont conclu Russell Hill et Robert Barton, de l'université de Durham (Royaume-Uni), "porter du rouge est régulièrement lié à une plus haute probabilité de vaincre" face à un adversaire en bleu.
Ainsi, dans les disciplines étudiées, 16 des 21 manches ou rounds ont été gagnés par l'adversaire en rouge, et 4 par les "bleus". Les auteurs insistent sur le fait que le rouge ne fait la différence que lorsque dans tous les autres domaines les sportifs sont équivalents.
Les résultats préliminaires d'une étude sur le football semblent donner les mêmes résultats : pendant l'Euro 2004, où les joueurs portaient différentes couleurs de maillot selon les matches, les cinq équipes étudiées ont plus marqué lorsqu'elles étaient en rouge.
Les chercheurs rappellent que chez les animaux la coloration rouge est liée à un taux important de testostérone, l'hormone mâle, à une bonne santé et à l'agressivité. Il est possible, suggèrent-ils, que cette couleur agisse sur le subconscient des êtres humains et place psychologiquement l'adversaire en état d'infériorité.
Chez l'homme, notent-ils par exemple, un homme devient "rouge de colère" alors que celui qui a peur est pâle : inconsciemment, "avoir plus de rouge dans un échange agressif peut donc refléter une relative domination".
"L'implication (de cette étude) dans les règlements concernant les tenues sportives peut être importante", concluent Russell Hill et Robert Barton.
A niveau équivalent, ont conclu Russell Hill et Robert Barton, de l'université de Durham (Royaume-Uni), "porter du rouge est régulièrement lié à une plus haute probabilité de vaincre" face à un adversaire en bleu.
Ainsi, dans les disciplines étudiées, 16 des 21 manches ou rounds ont été gagnés par l'adversaire en rouge, et 4 par les "bleus". Les auteurs insistent sur le fait que le rouge ne fait la différence que lorsque dans tous les autres domaines les sportifs sont équivalents.
Les résultats préliminaires d'une étude sur le football semblent donner les mêmes résultats : pendant l'Euro 2004, où les joueurs portaient différentes couleurs de maillot selon les matches, les cinq équipes étudiées ont plus marqué lorsqu'elles étaient en rouge.
Les chercheurs rappellent que chez les animaux la coloration rouge est liée à un taux important de testostérone, l'hormone mâle, à une bonne santé et à l'agressivité. Il est possible, suggèrent-ils, que cette couleur agisse sur le subconscient des êtres humains et place psychologiquement l'adversaire en état d'infériorité.
Chez l'homme, notent-ils par exemple, un homme devient "rouge de colère" alors que celui qui a peur est pâle : inconsciemment, "avoir plus de rouge dans un échange agressif peut donc refléter une relative domination".
"L'implication (de cette étude) dans les règlements concernant les tenues sportives peut être importante", concluent Russell Hill et Robert Barton.
Passer en dernier dans un concours, s'habiller en rouge pour un combat, on finirait par croire qu'il ne sert à rien de s'entraîner.