(ASP) - Si le design intelligent est une théorie scientifique, alors l'astrologie l'est aussi. Les écoles devraient donc se mettre à enseigner l'astrologie sur un pied d'égalité avec l'astronomie!
La comparaison est sortie lors du procès qui se déroule actuellement à Harrisburg, Pennsylvanie. Mais elle n'est pas venue de scientifiques désireux de ridiculiser le design intelligent: elle est venue du principal défenseur du design intelligent lui-même.
En contre-interrogatoire, le biochimiste Michael Behe, auteur de nombreux articles et ouvrages faisant la promotion du design intelligent, a dû en effet admettre que sa définition du mot "théorie" était si large qu'elle incluerait aussi l'astrologie.
Michael Behe avait tout d'abord été appelé à la barre par la défense : il a donc répété sa croyance, à l'effet que le design intelligent est une théorie scientifique valide, et non de la religion. C'est le contre-interrogatoire serré de l'avocat de la partie adverse, Eric Rothschild, qui l'a mis dans l'embarras.
Premier point, a souligné l'avocat: selon l'Académie américaine des sciences, une théorie est, "en science, une explication argumentée de certains aspects du monde naturel qui peut incorporer des faits, des lois, des déductions et des hypothèses vérifiées". Deuxième point: le design intelligent a été rejeté par à peu près tous les scientifiques, et n'a jamais passé l'épreuve d'une publication dotée d'un comité de révision. Donc, le design intelligent ne se qualifie pas comme une théorie en vertu de cette définition.
Behe a dû admettre que c'était le cas, mais a ajouté du même souffle qu'il avait sa propre définition, "plus large", de ce qu'est une théorie scientifique. Rothschild a alors suggéré que sa définition était justement si large qu'elle pourrait faire de l'astrologie une théorie scientifique valide. Behe a reconnu que Rothschild avait raison.
Le procès, qui doit prendre fin le 4 novembre, est le résultat d'une poursuite déposée par 11 familles de l'école voisine de Dover, Pennsylvanie, qui s'opposent à ce que le design intelligent entre dans leur école. Depuis son début (voir ce texte), le mois dernier, il est devenu un symbole, dans les médias américains, de l'ampleur qu'a pris le débat créationnisme vs. évolution.
La comparaison est sortie lors du procès qui se déroule actuellement à Harrisburg, Pennsylvanie. Mais elle n'est pas venue de scientifiques désireux de ridiculiser le design intelligent: elle est venue du principal défenseur du design intelligent lui-même.
En contre-interrogatoire, le biochimiste Michael Behe, auteur de nombreux articles et ouvrages faisant la promotion du design intelligent, a dû en effet admettre que sa définition du mot "théorie" était si large qu'elle incluerait aussi l'astrologie.
Michael Behe avait tout d'abord été appelé à la barre par la défense : il a donc répété sa croyance, à l'effet que le design intelligent est une théorie scientifique valide, et non de la religion. C'est le contre-interrogatoire serré de l'avocat de la partie adverse, Eric Rothschild, qui l'a mis dans l'embarras.
Premier point, a souligné l'avocat: selon l'Académie américaine des sciences, une théorie est, "en science, une explication argumentée de certains aspects du monde naturel qui peut incorporer des faits, des lois, des déductions et des hypothèses vérifiées". Deuxième point: le design intelligent a été rejeté par à peu près tous les scientifiques, et n'a jamais passé l'épreuve d'une publication dotée d'un comité de révision. Donc, le design intelligent ne se qualifie pas comme une théorie en vertu de cette définition.
Behe a dû admettre que c'était le cas, mais a ajouté du même souffle qu'il avait sa propre définition, "plus large", de ce qu'est une théorie scientifique. Rothschild a alors suggéré que sa définition était justement si large qu'elle pourrait faire de l'astrologie une théorie scientifique valide. Behe a reconnu que Rothschild avait raison.
Le procès, qui doit prendre fin le 4 novembre, est le résultat d'une poursuite déposée par 11 familles de l'école voisine de Dover, Pennsylvanie, qui s'opposent à ce que le design intelligent entre dans leur école. Depuis son début (voir ce texte), le mois dernier, il est devenu un symbole, dans les médias américains, de l'ampleur qu'a pris le débat créationnisme vs. évolution.