28 octobre 2010

Rougeole : l'explosion française...

« La circulation du virus de la rougeole s'est intensifiée en France en début d'année 2010 », s'inquiète l'Institut de Veille sanitaire (InVS). Au total, plus de 3 000 cas ont été déclarés entre janvier et août 2010. Pour rappel, seulement 44 avaient été déclarés sur l'ensemble de l'année 2007...

« La circulation du virus touche l'ensemble du territoire métropolitain », poursuit l'InVS. « L'incidence est très élevée dans certains départements ». C'est notamment le cas dans l'Ariège, l'Aveyron, le Gers, la Haute-Garonne, les Hautes-Alpes, la Haute-Vienne, la Loire-Atlantique, le Loir-et-Cher, les Pyrénées orientales, le Tarn et la Vienne.

L'InVS précise également que « le statut vaccinal a été renseigné pour 2 524 des 3 094 cas survenus entre janvier et août 2010 ». Il en ressort que dans 82 % des cas, le patient n'avait pas été vacciné contre la rougeole. Par ailleurs, « 14 % n'avaient reçu qu'une seule dose, 3 % avaient reçu deux doses et le nombre de doses était inconnu pour 2 % »

Rappelons qu'en France la vaccination anti-rougeoleuse n'est pas obligatoire. Les recommandations actuelles (avec un vaccin trivalent rougeole-oreillons-rubéole) portent sur l'administration d'une première dose à 12 mois et d'une seconde entre 13 et 24 mois. L'InVS ajoute par ailleurs, l'existence de différents programmes de rattrapage concernant les enfants et adolescents nés en 1992 et au-delà, ainsi que les adultes nés entre 1980 et 1991.

Rappelons que depuis le début de l'épidémie en août 2008, plus de 5 000 cas ont été déclarés en France. Quatre patients sont décédés : 2 de complications neurologiques et 2 autres de troubles pulmonaires. De même, sur les huit premiers mois de 2010, plus d'un tiers des malades (34%) ont du être hospitalisés. La rougeole est donc loin d'être une maladie anodine.



On peut donc dire que 97% des cas de rougeole en France sont dus à l'absence ou l'insuffisance de protection vaccinale. Il est donc pratiquement certain que les quatre morts et 33% de malades sur les 34% hospitalisés sont à imputer à ceux qui par leur propagande anti-vaccinale ont contribué à l'explosion des cas de rougeole. Ce n'est même plus un principe de précaution qu'on devrait appliquer à leur propagande mais bien un traitement de choc législatif.