11 janvier 2007

Diet Strategies That Really Work

By Robin Lloyd - Enough with the dieting advice. Here is what actually worked for 99 percent of 5,000 people who lost weight and kept off at least 30 pounds of it.

Count calories.

Researchers identified these “big losers” using newspaper and magazine ads, according to a new study published in the Mayo Clinic Health Letter. The average weight loss in the group was 72 pounds.

The successful dieters had various methods for counting and controlling their intake of calorie and fat grams, such as restricting their intake of certain foods and eating smaller portions.

More than 90 percent of the participants exercised regularly, mostly walking or doing something else to sweat out the equivalent of a one-hour brisk walk.

And forget about skipping breakfast. Bad plan if you want to succeed. Nearly 80 percent of the losers ate breakfast daily, usually cereal and fruit.

Frequent visits to the scale helped, too—75 percent weighed in at least weekly.

Keeping it off once the weight was lost amounted to maintaining these behavior changes and responding quickly when the pants started to feel tight again. Those who noticed and addressed it quickly when weight crept ever-so-slightly back on again were most likely to stop or reverse the gain.

The dieters who managed to keep off the weight for at least two years halved their risk of putting it all back on again.


En résumé, il n'existe pas de méthode miracle pour perdre et contrôler son poids. Seulement des gestes simples, gratuits et de bon sens comme mesurer ses apports caloriques, réduire les portions, faire de l'exercice et se peser régulièrement. Les charlatans du régime, quant à eux, ne proposent leurs pseudo solutions que par appât du gain, n'ayant jamais de preuves expérimentales, ni de statistiques sérieuses à apporter à l'appui de leur théorie miraculeuse.

Les maigres résultats des traitements contre l'obésité et le surpoids…

Par Destination Santé

Dans le Lancet, des Canadiens s'inquiètent du manque de données relatives à la sécurité et l'efficacité des médicaments contre l'obésité. « Le développement de produits sûrs et efficaces devrait être une priorité » estiment-ils au regard des chiffres.

Ils s'appuient notamment sur ceux de l'International Obesity Task Force. Selon ce groupe de travail, le monde compterait environ 300 millions d'obèses. Sans oublier 800 millions de personnes en surpoids ! Soit un total qui représente tout de même un cinquième de la population de la planète !

Des chercheurs d'Edmonton au Canada, se sont penchés sur les essais cliniques réalisés sur les deux molécules anti-obésité déjà sur le marché, l'orlistat et la sibutramine. Ils ont également étudié ceux qui concernent un nouveau traitement, déjà commercialisé dans certains pays et dont l'introduction en France serait proche : le rimonabant. Or constatent les auteurs, « pour que les médecins puissent les prescrire en connaissance de cause, des données sur les effets à long terme de ces molécules seraient nécessaires ». Des données qui pour l'heure, font défaut.

Les rédacteurs de la Revue Prescrire pour leur part, se sont davantage penchés sur l'efficacité… très relative de ces médicaments. Dans une brève intitulée « Pas de progrès avec le rimonabant », ils soulignent ainsi que « chez les adultes obèses, le principal bénéfice du rimonabant est une perte de poids de 4 à 5 kg par an, avec retour progressif au niveau antérieur à l'arrêt du traitement. » Le tout moyennant des effets indésirables « d'ordre psychique (anxiété, dépression), neurologique (sensations vertigineuses) et digestifs (nausées, diarrhées) ».

Source : The Lancet, Prescrire, n°249

Ostéopathie : l'Académie et l'Ordre des médecins montent (aussi) au créneau

Par Destination Santé

Après l'U.MESPE. et la CSMF, l'Académie de nationale de médecine et le Conseil national de l'Ordre des médecins dénoncent les deux projets de décret relatifs aux conditions d'exercice de l'ostéopathie. Ils demandent purement et simplement leur retrait.

Ils se posent notamment la question de savoir « si les médecins ostéopathes seront exclus de la pratique de l'ostéopathie ». En effet, « selon le projet, le médecin ne tiendrait plus de son diplôme et de son inscription au tableau de l'Ordre le droit de pratiquer des manipulations corporelles mais d'une autorisation à faire un usage professionnel du titre d'ostéopathe ».

Et les deux institutions de dénoncer le fait que le texte « autorise la mise en oeuvre des manipulations ostéopathiques sans diagnostic ni prescription médicale préalables, en se référant à des troubles fonctionnels, notion vague, ambiguë et non définie. Il laisse ainsi à la seule discrétion des intéressés, sans garantie des compétences requises, l'appréciation des symptômes nécessitant éventuellement le renvoi à un médecin pour diagnostic ou traitement ».

Source : Académie nationale de médecine, Ordre national des médecins, 8 janvier 2007