01 février 2006

L'OMS prévoit l'éradication de la polio de la surface du globe d'ici 2 ans

GENEVE (AFP) - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé mercredi qu'elle prévoyait l'éradication totale de la poliomyélite de la surface du globe au plus tard dans deux ans.Le virus de cette maladie grave communément désignée par l'abbréviation "polio", a été éradiqué en Egypte et ne frappe plus que 12 pays du monde, soit dix fois moins qu'il y a vingt ans.
"Les nouveaux vaccins vont nous amener un monde débarrassé de la polio dans les deux années qui viennent", a déclaré à Genève le Dr David Heymann, représentant du directeur général de l'OMS pour l'éradication de cette maladie.
"On pourait voir la plupart des pays interrompre la transmission (de la maladie) avant la mi-2006 mais le Nigéria aura plus de problèmes, cela prendra sûrement plus longtemps, peut-être même jusqu'à 2007", a-t-il pronostiqué lors d'une conférence de presse.
L'OMS a indiqué que la polio pouvait être considérée officiellement comme éradiquée en Egypte, aucun nouveau cas n'ayant été déclaré dans ce pays depuis un an.
"Les meilleurs outils de notre époque ont fini par abattre cet ennemi avec lequel nous vivions depuis le temps des pharaons", s'est félicité le ministre égyptien de la Santé, Hatem Mostafa El-Gabaly, cité dans un communiqué.
La souche autochtone du virus a également été éradiquée au Niger, mais ce dernier reste frappé par des flambées épidémiques en provenance du Nigéria voisin, selon le Dr. Heymann.
La polio reste autochtone dans seulement quatre pays: outre le Nigéria, il s'agit de l'Afghanistan, de l'Inde et du Pakistan. Un virus importé continue à circuler dans huit autres pays qui avaient auparavant éradiqué la polio: Angola, Ethiopie, Indonésie, Népal, Niger, Somalie, Tchad et Yémen.
L'OMS a lancé une grande campagne en faveur de l'éradication de la polio dans le monde en 1988, année où le virus paralysait encore 350.000 personnes par an dans 125 pays, pour la plupart des enfants de moins de cinq ans.
L'an dernier, ce nombre est revenu à 1.831.
La polio était sur le point d'être éradiquée en 2003, mais l'Etat de Kano, dans le nord du Nigéria, a interdit les vaccinations pendant 13 mois jusqu'en septembre 2004, alors que des dirigeants musulmans locaux soupçonnaient les vaccins de provoquer l'infertilité dans le cadre d'un supposé complot occidental visant à dépeupler l'Afrique.
La reprise de la maladie à partir du Nigéria s'était alors propagée en Afrique, faisant remonter le nombre de pays touchés à 21.
Les grandes campagnes de vaccinations entreprises depuis ont permis d'endiguer la maladie, tandis que l'OMS s'apprête à recourir à de nouveaux vaccins monovalents, plus efficaces que les vaccins trivalents en usage jusqu'à présent.
Le virus de la polio existe en effet sous trois formes (type 1, type 2 et type 3), mais le type 2 a disparu et le type 3 n'existe plus que dans quelques régions bien circonscrites d'Afghanistan, d'Inde, du Nigéria et du Pakistan. Il est donc possible de vacciner les enfants uniquement contre le type 1 ou le type 3, a expliqué le Dr Heymann.
Même si la polio est éradiquée définitivement, il faudra encore vacciner les enfants des régions à risque pendant trois ans, a-t-il précisé.
Un vaccin contre la polio coûte entre 0,10 et 0,15 dollar, mais la lutte contre la maladie va nécessiter encore 150 millions de dollars pour 2006, dont la moitié sont attendus au plus tard d'ici mars, selon l'OMS.


Pourvu que les tenants de l'anti-vaccination se tiennent tranquille pendant que les responsables de l'OMS travaillent ! La résurgence de la polio dans les pays africains et d'autres pays musulmans (grâce au pélerinage à La Mecque) a été causée par leurs 'services', rumeurs de complot fondés sur une désinformation d'inspiration néo-nazie et affirmations d'inefficacité du vaccin fondées sur des statistiques de pays riches mal interprêtées et appliquées à des pays pauvres où le virus est endémique.

All placebos not created alike

The debate about the existence of a placebo effect has heated up over the past year as more and more lab experiments are detecting immediate physiological responses to placebos. A new study takes placebo investigations out of the lab and into a clinical trial, showing a discernible placebo effect over time, according to an article in the Feb. 1 British Medical Journal.

While researchers usually use placebos in clinical trials to test the effectiveness of a new treatment, this trial pitted one placebo against another. "It's upside down research," said Ted Kaptchuk, assistant professor of medicine and associate director of the Division for Research and Education in Complementary and Integrative Medical Therapies and the Osher Institute at Harvard Medical School. "We investigated whether a sham acupuncture device has a greater placebo effect than an inert pill."

The study of 270 individuals with chronic arm pain had two phases. In the first phase, 135 patients were given sham acupuncture, and another 135 patients were given a placebo pill for two weeks. During this period, investigators found no strong evidence for an enhanced effect with placebo devices compared with placebo pills.

In the second phase of the study, the same patients were randomized again, with half the patients entered in a sham acupuncture device versus real acupuncture trial, and the other half in a placebo pill vs. real pain pill trial. The acupuncture trial extended four more weeks (the length believed needed to see improvement), and the pill trial lasted six more weeks (the length needed to have the real drug in the bloodstream).
In the second phase of the study, patients receiving sham acupuncture reported a more significant decrease in pain and symptom severity than those receiving placebo pills for the duration of the trials. The results of this study show that the placebo effect varies by type of placebo used.

"These findings suggest that the medical ritual of a device can deliver an enhanced placebo effect beyond that of a placebo pill. There are many conditions in which ritual is irrelevant when compared with drugs, such as in treatment of a bacterial infection," said Kaptchuk, "but the other extreme may also be true. In some cases, the ritual may be the critical component."

The enhanced placebo effect illustrated in this study applied only to subjective reports from patients about their perception of pain and the severity of their condition. More objective measures of grip strength showed no difference in improvements between the two placebos.

The results also provided evidence that what doctors tell patients about side effects directly influences their experience of them. Prior to participating in the study, doctors provided informed consent forms alerting the patients as to the side effects they might experience: temporary soreness for acupuncture and fatigue and dry-mouth for the pills. Of those receiving placebos, 25 percent of sham acupuncture and 31 percent of placebo pill patients reported experiencing the very side effects suggested to them even when nothing was administered to cause them.

This study takes the first step away from examining the placebo effect as a generalized phenomenon to one investigating how it varies in specific clinical environments. Kaptchuk and his colleagues have initiated other National Institute of Health funded studies that will explore the placebo phenomenon in clinical trials for different illnesses and in laboratory experiments that focus on underlying neurobiological, biochemical, genetic and psychological mechanisms.

Though the results of this study add evidence pointing to the existence of a placebo effect in a clinical environment, Kaptchuk does not recommend the use of placebos with patients or deception in the doctor-patient encounter. The aim is to understand how the ritual of healing affects health outcomes.

Sham device vs inert pill: randomised controlled trial of two placebo treatments - British Medical Journal


Intéressante étude qui montre bien que le taux de réponse placebo est loin d'être uniforme.