PARIS (AFP) - Les cancers de l'enfant sont fortement liés à la pollution de l'air par les gaz d'échappement des moteurs d'autos, camions et autres véhicules auxquels femmes enceintes ou bébés ont pu être exposés, selon une étude britannique publiée jeudi, qui épingle surtout les moteurs diesel.Le monoxyde de carbone et le butadiène-1,3, issus des gaz d'échappement, en particulier des moteurs diesel, figurent parmi les principaux coupables, selon l'étude qui paraît dans la revue médicale britannique Journal of Epidemiology and Community Health.
"Le résultat le plus frappant est la concentration extraordinaire de cancers dans une zone située à 300 mètres de gares routières ou d'autobus", souligne l'équipe du Pr George Knox (Université de Birmingham).
Etre exposé à ces gaz ou au monoxyde de carbone et vivre à moins de 500 mètres d'une gare routière multiplie par 12 le risque pour un enfant de décéder d'un cancer, précise le Pr Knox, relevant que le monoxyde de carbone n'est généralement pas considéré comme cancérogène, contrairement au butadiène-1,3, encore appelé vinyléthylène.
Ce professeur émérite de l'université de Birmingham, qui avait déjà réalisé plusieurs études sur quelque 22.500 enfants décédés de leucémie ou de cancer entre 1953 et 1980 en Grande-Bretagne, a pu retrouver les anciennes adresses de plus de 12.000 d'entre eux, nés après 1954, sur lesquels portent les travaux publiés jeudi.
En comparant leurs lieux de résidence avec des cartes indiquant les niveaux de pollution atmosphérique, les chercheurs ont constaté que les enfants vivant à moins d'un kilomètre d'une source importante de pollution (gares routières et autres centres importants de transports, hôpitaux, installations de stockage de produits pétroliers ...) avaient un risque accru de mourir d'un cancer.
Ce risque augmente également pour les enfants vivant ou dont les mères ont vécu pendant la grossesse à environ 300 mètres d'un point local d'émissions de polluants (monoxyde de carbone, particules, oxydes d'azote, butadiène-1,3, benzène, dioxines, benzopyrène, composés organiques volatiles).
Les auteurs invitent à mieux contrôler les effluents produits par les moteurs à combustion interne, "en particulier les moteurs diesel des autobus, camions et locomotives". Ils recommandent aussi une surveillance "plus fine et fréquente du butadiène-1,3 en particulier", en veillant à fixer des doses limites, y compris sur les lieux de travail, permettant de protéger les enfants à naître.
Une étude réalisée dans quatre villes françaises (Nancy, Lille, Lyon et Paris) et portant sur 280 cas de leucémie aiguë d'enfants, avait suggéré, l'an dernier, que vivre près d'un garage ou une station-service pourrait quadrupler le risque de leucémie infantile.
Le risque semblait augmenter avec la durée d'exposition, selon les chercheurs de l'Inserm (recherche médicale) dont les travaux avaient été publiés en septembre 2004 dans la revue Occupational and Environmental Medicine.
"Le résultat le plus frappant est la concentration extraordinaire de cancers dans une zone située à 300 mètres de gares routières ou d'autobus", souligne l'équipe du Pr George Knox (Université de Birmingham).
Etre exposé à ces gaz ou au monoxyde de carbone et vivre à moins de 500 mètres d'une gare routière multiplie par 12 le risque pour un enfant de décéder d'un cancer, précise le Pr Knox, relevant que le monoxyde de carbone n'est généralement pas considéré comme cancérogène, contrairement au butadiène-1,3, encore appelé vinyléthylène.
Ce professeur émérite de l'université de Birmingham, qui avait déjà réalisé plusieurs études sur quelque 22.500 enfants décédés de leucémie ou de cancer entre 1953 et 1980 en Grande-Bretagne, a pu retrouver les anciennes adresses de plus de 12.000 d'entre eux, nés après 1954, sur lesquels portent les travaux publiés jeudi.
En comparant leurs lieux de résidence avec des cartes indiquant les niveaux de pollution atmosphérique, les chercheurs ont constaté que les enfants vivant à moins d'un kilomètre d'une source importante de pollution (gares routières et autres centres importants de transports, hôpitaux, installations de stockage de produits pétroliers ...) avaient un risque accru de mourir d'un cancer.
Ce risque augmente également pour les enfants vivant ou dont les mères ont vécu pendant la grossesse à environ 300 mètres d'un point local d'émissions de polluants (monoxyde de carbone, particules, oxydes d'azote, butadiène-1,3, benzène, dioxines, benzopyrène, composés organiques volatiles).
Les auteurs invitent à mieux contrôler les effluents produits par les moteurs à combustion interne, "en particulier les moteurs diesel des autobus, camions et locomotives". Ils recommandent aussi une surveillance "plus fine et fréquente du butadiène-1,3 en particulier", en veillant à fixer des doses limites, y compris sur les lieux de travail, permettant de protéger les enfants à naître.
Une étude réalisée dans quatre villes françaises (Nancy, Lille, Lyon et Paris) et portant sur 280 cas de leucémie aiguë d'enfants, avait suggéré, l'an dernier, que vivre près d'un garage ou une station-service pourrait quadrupler le risque de leucémie infantile.
Le risque semblait augmenter avec la durée d'exposition, selon les chercheurs de l'Inserm (recherche médicale) dont les travaux avaient été publiés en septembre 2004 dans la revue Occupational and Environmental Medicine.
On peut difficilement douter des effets négatifs de la pollution industrelle et citadine. Il est par contre difficile d'incriminer tel ou tel facteur, la proximité de centres de transports favorisant d'autres pollutions. Il s'agit encore ici de corrélations et non de causalités. Une seule chose est sûre: réduire la pollution ne fera pas beaucoup de mal.