PRAGUE (AFP) - L'assemblée générale de l'Union astronomique internationale (UAI) a décidé jeudi à Prague de déchoir Pluton de son statut de planète, ramenant à huit le nombre de planètes du système solaire.
Votant à main levée, les astronomes de la planète entière ont refusé un amendement proposé par l'exécutif de l'UAI qui proposait d'établir deux catégories de planète: les "planètes classiques" et les "planètes naines".
Cet amendement ayant été rejeté, une planète naine - catégorie à laquelle appartiennent Pluton, mais aussi Cérès et la mystérieuse UB313 découverte il y a trois ans - ne peut être considérée comme une planète à part entière, a concédé Richard Binzer, l'un des promoteurs de ce texte.
Le système solaire est donc composé désormais de huit planètes (et non neuf): Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.
Le projet original de la direction de l'UAI, qui avait provoqué un intense intérêt médiatique la semaine dernière, prévoyait d'élargir le système solaire à 12 planètes: les 8 "vraies" planètes, plus les trois naines, ainsi que Charon, qui reste cantonné dans son statut actuel de lune de Pluton.
Seule planète découverte par un astronome américain, Pluton posait de nombreuses question aux astronomes: elle est en effet très différente des autres corps du système solaire, qui sont rocheux (pour les plus proches du soleil) ou gazeux (pour les plus éloignés) et orbitent de manière circulaire autour de notre astre. Pluton est elle formée de glace et suit une orbite très longue et excentrée qui exige d'elle 247 années pour faire le tour du Soleil.
De plus, Pluton est bien plus petite que l'on pensait au moment de sa découverte par l'astronome Clyde Tombaugh, plus petite même que notre Lune.
La définition proposée par l'assemblée générale de l'UAI ne s'applique qu'au seul système solaire, au grand regret de ceux qui auraient souhaité un concept s'appliquant aux nombreuses planètes (près de deux cents à ce jour) que l'on découvre désormais régulièrement autour d'autres astres que notre Soleil.
Votant à main levée, les astronomes de la planète entière ont refusé un amendement proposé par l'exécutif de l'UAI qui proposait d'établir deux catégories de planète: les "planètes classiques" et les "planètes naines".
Cet amendement ayant été rejeté, une planète naine - catégorie à laquelle appartiennent Pluton, mais aussi Cérès et la mystérieuse UB313 découverte il y a trois ans - ne peut être considérée comme une planète à part entière, a concédé Richard Binzer, l'un des promoteurs de ce texte.
Le système solaire est donc composé désormais de huit planètes (et non neuf): Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.
Le projet original de la direction de l'UAI, qui avait provoqué un intense intérêt médiatique la semaine dernière, prévoyait d'élargir le système solaire à 12 planètes: les 8 "vraies" planètes, plus les trois naines, ainsi que Charon, qui reste cantonné dans son statut actuel de lune de Pluton.
Seule planète découverte par un astronome américain, Pluton posait de nombreuses question aux astronomes: elle est en effet très différente des autres corps du système solaire, qui sont rocheux (pour les plus proches du soleil) ou gazeux (pour les plus éloignés) et orbitent de manière circulaire autour de notre astre. Pluton est elle formée de glace et suit une orbite très longue et excentrée qui exige d'elle 247 années pour faire le tour du Soleil.
De plus, Pluton est bien plus petite que l'on pensait au moment de sa découverte par l'astronome Clyde Tombaugh, plus petite même que notre Lune.
La définition proposée par l'assemblée générale de l'UAI ne s'applique qu'au seul système solaire, au grand regret de ceux qui auraient souhaité un concept s'appliquant aux nombreuses planètes (près de deux cents à ce jour) que l'on découvre désormais régulièrement autour d'autres astres que notre Soleil.
Après cette modification sémantique, l'astrologie devrait changer et admettre que Pluton n'a plus aucune influence sur les caractères. Gageons qu'elle ne le fera pas, étant dans l'incapacité de revoir ses dogmes.