BUCAREST (AFP) - Le Sénat roumain a ouvert une enquête pour vérifier des "indices" selon lesquels les graves inondations enregistrées l'été dernier seraient le fait d'une "guerre météorologique menée par une puissance étrangère".
"Nous nous proposons de vérifier des indices et des informations selon lesquels les phénomènes météorologiques extrêmes enregistrés en juillet et août 2005 ont été provoqués par des technologies humaines dirigées de l'étranger", a indiqué le sénateur Dan Carlan, à l'origine de cette initiative.
Selon lui, cette "hypothèse troublante" est apparue lors de discussions avec des experts du département anti-grêle du ministère de l'Agriculture, qui ont laissé entendre que les "pluies torrentielles atypiques tombées en Moldavie" l'année dernière étaient le résultat d'un "circuit dirigé de l'humidité de la mer Noire vers cette région" de l'est de la Roumanie.
"Les sénateurs ont interprété de manière erronée les propos de nos experts, qui n'ont absolument pas fait état d'une telle possibilité", a déclaré le porte-parole du ministère de l'Agriculture, Adrian Tibu.
Le leader de l'extrême droite Corneliu Vadim Tudor s'est toutefois déclaré "convaincu" de l'hypothèse évoquée par M. Carlan, assurant que "la Roumanie est bien victime d'une attaque météorologique". S'il s'est refusé à nommer le pays qui serait derrière une telle attaque, il a laissé entendre qu'il pourrait s'agir d'une "grande puissance de l'est de la Roumanie (ndlr: la Russie), de plus en plus agacée par la politique de Bucarest à l'égard de la région de la mer Noire".
Les sénateurs se sont donné deux mois pour éclaircir cette question.
"Nous nous proposons de vérifier des indices et des informations selon lesquels les phénomènes météorologiques extrêmes enregistrés en juillet et août 2005 ont été provoqués par des technologies humaines dirigées de l'étranger", a indiqué le sénateur Dan Carlan, à l'origine de cette initiative.
Selon lui, cette "hypothèse troublante" est apparue lors de discussions avec des experts du département anti-grêle du ministère de l'Agriculture, qui ont laissé entendre que les "pluies torrentielles atypiques tombées en Moldavie" l'année dernière étaient le résultat d'un "circuit dirigé de l'humidité de la mer Noire vers cette région" de l'est de la Roumanie.
"Les sénateurs ont interprété de manière erronée les propos de nos experts, qui n'ont absolument pas fait état d'une telle possibilité", a déclaré le porte-parole du ministère de l'Agriculture, Adrian Tibu.
Le leader de l'extrême droite Corneliu Vadim Tudor s'est toutefois déclaré "convaincu" de l'hypothèse évoquée par M. Carlan, assurant que "la Roumanie est bien victime d'une attaque météorologique". S'il s'est refusé à nommer le pays qui serait derrière une telle attaque, il a laissé entendre qu'il pourrait s'agir d'une "grande puissance de l'est de la Roumanie (ndlr: la Russie), de plus en plus agacée par la politique de Bucarest à l'égard de la région de la mer Noire".
Les sénateurs se sont donné deux mois pour éclaircir cette question.
Voici un nouvel exemple de relation entre le conspirationnisme et les extrêmes, de droite ou de gauche. Il est amusant de constater le quiproquo provoqué par l'expression verbale "curcuit dirigé" (d'où la question "dirigé par qui ?", comme s'il ne s'agissait pas d'un flux naturel). Ceci constitue aussi un bon exemple de comment l'interprétation hors contexte d'une phrase peut paraître supporter une hypothèse irrationnelle.