24 décembre 2009
« Docteur Betterave » a été enterrée
18 décembre 2009
Antennes-relais : l'absence de risque confirmée
C'est l'avis exprimé jeudi par les Académies des sciences, des technologies et de médecine.
Les représentants de l'Académie des sciences, l'Académie des technologies, l'Académie de médecine, jeudi, lors d'une conférence de presse commune, fait exceptionnel, ont déclaré que «réduire l'exposition aux ondes des antennes-relais n'est pas justifié scientifiquement». Le groupe d'experts des trois académies sur ce sujet approuve sans réserve les conclusions du rapport scientifique de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset), rendu public le 15 octobre 2009, qui concluait notamment qu'aucun risque sanitaire lié aux antennes-relais n'avait été mis en évidence.
Depuis plusieurs années, une polémique enfle sur les risques de ces antennes qui servent à faire transiter les ondes électromagnétiques des téléphones portables. Cette polémique a atteint son apogée mi-2008 avec la condamnation judiciaire de Bouygues Telecom l'obligeant à retirer une antenne-relais située à proximité d'habitations à Tassin-la-Demi-Lune, dans le Rhône, au motif de «l'angoisse ressentie» par les familles avoisinantes.
Divergences d'appréciation
Après cette affaire, une expertise scientifique approfondie a été lancée sous la houlette de l'Afsset, expertise rendue publique le 15 octobre 2009. Celle-ci était plutôt rassurante, estimant que les champs électromagnétiques des antennes-relais «ne sont ni génotoxiques, ni cogénotoxiques, ni mutagènes, n'ont pas d'effet cancérogène ou cocancérogène, n'ont pas d'effet délétère sur le système immunitaire, ne provoquent pas d'augmentation des cancers expérimentaux…». Ces conclusions étaient basées sur l'analyse par plus d'une dizaine d'experts de 97 études, dont 86 ne montraient pas d'effets. Onze autres études mettaient en évidence un effet biologique. Mais selon les académiciens, elles n'ont pas été reproduites et les effets n'ont été observés qu'avec des «niveaux d'exposition 5 000 à 30 000 fois plus élevés que ceux créés par la quasi-totalité des antennes-relais».
Jeudi, les experts des trois académies ont regretté que Martin Guespereau, directeur de l'Afsset, n'ait pas insisté lors de la présentation publique de ce rapport en octobre 2009 sur les aspects rassurants, mais au contraire sur les onze études rapportant des «effets» biologiques. Les trois académies pointent les contradictions entre le communiqué de presse de l'Afsset, qui commence ainsi : «Le rapport de l'Afsset met en évidence l'existence d'effets des radiofréquences sur des fonctions cellulaires rapportées par une dizaine d'études expérimentales considérées par l'Afsset comme incontestables», et les conclusions du rapport : «Aucune preuve convaincante d'un effet biologique particulier des radiofréquences n'est apportée. À ce jour, il ressort de cette analyse que, en conditions non thermiques, les radiofréquences supérieures à 400 MHz ne modifient pas les grandes fonctions cellulaires».
«Notre responsabilité de scientifiques, c'est de donner l'état de la science.
Ensuite, les pouvoirs publics peuvent éventuellement prendre des mesures qui tiennent compte des inquiétudes de la population. Mais ces mesures doivent être bien pesées car elles augmentent l'inquiétude et on part alors dans un cercle vicieux terrible, a expliqué le professeur Jean-François Bach, vice-président de l'Académie des sciences. Ce qui nous a préoccupés, dans la présentation du rapport de l'Afsset, c'est que l'on a tenté de faire endosser à des scientifiques des décisions politiques.» Les représentants des trois académies estiment qu'il est techniquement possible de réduire l'exposition aux antennes-relais en les multipliant, mais en risquant d'augmenter sans justification la puissance d'émission des portables des quelque 85 % de Français qui les utilisent. «Des mesures de réduction des expositions ne peuvent aujourd'hui relever que d'une décision de gestion politique, soulignent-ils, Une réduction irréfléchie de l'exposition aux antennes-relais pourrait aboutir à un effet inverse pour la grande majorité des Français, sans bénéfice sanitaire pour les autres.»
08 décembre 2009
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04 novembre 2009
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13 juillet 2009
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03 juillet 2009
Trois académies défendent la qualité de l'eau du robinet
01 juillet 2009
Des kangourous drogués à l'origine de ce que la population prenait pour des Crop Circles
Les plantes cultivées sur ce domaine servent à produire de l'opium réputé pour sa propriété psychotrope. Le propriétaire de l'exploitation est le plus gros producteur mondial de pavots à opium cultivés à des fins pharmaceutiques. L'incident n'est semble t-il pas le premier, l'un des managers du domaine a déclaré qu'ils avaient eu les mêmes problèmes avec des moutons qui eux aussi avaient avalé des pavots à opium et s'étaient ensuite déplacés en cercle, exactement comme l'ont fait les kangourous.
08 juin 2009
Un parc sur le thème des extraterrestres bientôt à Las Vegas
C'est le mouvement raëlien qui est à l'initiative de la construction de l'UFOland afin de partager sa croyance avec les visiteurs de Las Vegas. Le parc devrait accueillir un musée et un théâtre de 1000 places où le leader spirituel de la secte devrait donner des conférences. Le chef du mouvement en Amérique du Nord a indiqué que «le musée montrera toutes les preuves que nous avons recueillies durant ces 35 dernières années».
23 mai 2009
L'Ovni de Bélesta, plus vieux canular de l'Histoire?
19 mai 2009
Alerte en France sur l'utilisation de "thérapies" par les sectes
PARIS - Les organisations considérées en France comme des sectes investissent dans le secteur de la psychothérapie et plus largement la santé, estime une mission interministérielle dans son rapport annuel.
27 mars 2009
Sida : l'évêque d'Orléans met en cause la fiabilité du préservatif
12 mars 2009
Le canular de Steorn
11 mars 2009
Les scientifiques britanniques se penchent sérieusement sur la question des fantômes
05 mars 2009
Principe de précaution
Ca n'aura pas tardé ! Quelques mois après l'insertion du "principe de précaution" comme principe légal dans notre pays, les charognards pseudo-scientifiques viennent se repaître de la carcasse encore fumante de la science. Le "ressenti" et les certificats médicaux de complaisance, érigés au statut de preuve légale, peuvent maintenant avoir raison de toutes les études scientifiques et de toutes les avancées techniques.
La non-compétence des juges en matière scientifique, et leur ignorance des principes de la pseudo-science ne leur permet pas de prendre position. Pourtant, ils peuvent faire un "pari de Pascal" anti-science: s'ils donnent raison aux anti-tout, ils se débarassent d'un problème légal et peuvent s'occuper de choses plus intéressantes. S'ils donnent raison aux scientifiques, un autre pseudo-scientifique viendra demain et inlassablement, dépenser le temps et l'argent de la communauté, jusqu'à ce qu'il obtienne raison. Alors autant céder et passer à autre chose, jusqu'à ce que le droit leur permette de résister au raz-de-marée provoqué par l'insertion du "principe de précaution".
Examinons les conséquences de ces décisions anti-antennes...
La vaccination, bien que considérée comme inoffensive par toutes les études scientifiques, est aussi ressentie par une minorité de sectaires anti-vaccination comme un danger. Faut-il la laisser au bon vouloir des croyances irrationnelles des parents ?
Les ordinateurs comportent également de nombreux polluants et émettent des ondes du même type (bien que beaucoup plus faibles) que celles des téléphones portables. Faut-il aussi interdire le WiFi et pourquoi pas carrément, les ordinateurs ? Il y a quelques mois, l'implantation du WiFi dans des bibliothèques de la Ville de Paris avait généré des manifestations psycho-somatiques ou plus probablement mensongères de maux de têtes allégués par le personnel municipal.
La télévision numérique aussi est sur la sellette. Bien qu'on ait pas recensé plus de cancers au pied de la tour Eiffel que partout ailleurs en Ile de France, faut-il aussi l'interdire ?
La roue elle-même n'est elle pas dangereuse ? De nombreuses personnes sont mortes pour être passées sous les roues d'un char à boeufs ! Même si les enquêtes scientifiques pointent la responsabilité du conducteur, peut-on ignorer le risque que les roues elles-mêmes soient à la base de ce problème ?
Alors, on peut se demander: le principe de précaution est-il dangereux ? Lorsque les anti-science auront fait supprimer, les antennes-relais, les ordinateurs, la télévision, la vaccination et la roue, ne risque-t-on pas de perdre toute compétitivité économique, sanitaire, technique et scientifique ? En entraînant ansi un cortège de morts, de malheurs et de misère.
Sera-ce suffisant pour qu'un juge déclare le démantèlement du "principe de précaution" ? Au nom de ce principe.
04 mars 2009
Les risques des antennes de téléphonie mobile - Mise au point
Le 16 février 2009, un opérateur de téléphonie mobile a été condamné par le Tribunal de grande instance de Carpentras à démonter une antenne-relais à Châteauneuf-du-Pape ; le 4 février 2009, un autre opérateur de téléphonie mobile avait été condamné par la Cour d’appel de Versailles à démonter une antenne à Tassin-la-demi-lune. Dans les deux cas, la justice a tranché en faveur des particuliers, au nom du principe de précaution
21 février 2009
La Suisse devient un inquiétant réservoir du virus de la rougeole
18 février 2009
Le docteur Guéniot est blanchi en appel
07 février 2009
Antennes-relais : la victoire des «marchands de peur»
Avec l'arrêt rendu le 4 février 2009 par la cour d'appel de Versailles, imposant à Bouygues Telecom de démonter une antenne-relais située à proximité d'habitations à Tassin-la-Demi-Lune dans le Rhône, les «diseurs de mauvaise aventure» tiennent une belle victoire. Le juge a en effet estimé que l'incertitude sur l'innocuité (qui est impossible à démontrer : on ne peut tout simplement pas prouver expressément qu'un risque n'existe pas !) d'une exposition aux ondes émises par les antennes-relais est «sérieuse et raisonnable» et que, les voisins de cette antenne ne pouvant se voir garantir une absence de risque sanitaire, «justifient être dans une crainte légitime constitutive d'un trouble».
La cessation du préjudice moral résultant de «l'angoisse créée et subie» par le voisinage du fait de l'installation de l'antenne-relais imposerait donc le démantèlement de celle-ci et le paiement de dommages et intérêts sur le fondement de la théorie des troubles anormaux du voisinage.Et c'est ainsi que la simple «angoisse» (sic) de quelques voisins - et non la démonstration scientifique de l'existence d'un trouble sanitaire véritable - suffit à motiver l'injonction de démonter et l'indemnisation des supposées victimes. Habilement rédigé, l'arrêt - d'espèce et excessivement factuel - ne résiste pas à l'analyse.
Sur le plan scientifique, d'abord. Les antennes-relais ont la même puissance et le même effet que les réseaux de communication nous permettant d'écouter la radio partout en France depuis 50 ans, sans que quiconque ne s'en affole (à raison). Dans le cas contraire, n'aurait-on pas, déjà, ordonné l'évacuation du Champ-de-Mars ou fait démonter la tour Eiffel, dont les émetteurs de radio et de télévision ont une puissance totale 10 000 fois supérieure à celle d'une antenne-relais ? Ce n'est pas parce que les ondes sont invisibles qu'elles sont nocives : il est temps de retrouver ses esprits.
Juridiquement, ensuite. L'existence d'un «trouble» de voisinage s'apprécie, en droit, au regard de ce que l'homme raisonnable ressentirait. Or la raison, éclairée par la science, commande de ne pas se troubler… L'absence de trouble objectif aurait dû faire échec à l'action des riverains.
Sur le terrain de la responsabilité pour faute, si l'on peut concevoir que l'angoisse - infondée mais nul n'est maître, fort heureusement, des émois d'autrui - de ces derniers face à des risques putatifs pouvait permettre de constater une forme de préjudice moral, aucune responsabilité ne pouvait en être déduite sans fait générateur ostensiblement prouvé.
Au plan philosophique, le principe de précaution, invoqué ici de manière indirecte, n'a pas fondé cette décision. Mais il apparaît bien en creux. Creux : un adjectif qui colle parfaitement à cette règle caractérisant notre «société de la peur» et supposée fournir aux autorités les moyens de gérer l'incertitude et, plus précisément, de prendre des mesures conservatoires «proportionnées et provisoires» dans le cas «où la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement». Le flou juridique qui caractérise cette notion (mesures proportionnées à quoi ? - à quelque chose d'incertain ? - mais comment mesurer l'incertain ? - et comment découvrir le caractère irréversible d'un dommage potentiel ? etc.) devient d'autant plus préoccupant quand il passe des autorités publiques au juge.
Au plan économique, il en résulte un manque d'harmonisation du droit applicable sur un territoire et donc de prévisibilité des investissements, de distorsion de concurrence (ici un opérateur est touché et pas ses concurrents, qui le seront peut-être demain, dans un autre lieu et par une autre juridiction - ou pas) et de contradiction avec d'autres normes qui s'imposent aux sociétés de téléphonie mobile. Ainsi, quand l'État impose à ces dernières de couvrir au minimum 99 % de la population française avec 90 % de taux de réussite à l'intérieur et à l'extérieur des bâtiments, le conflit d'obligations provoqué par cet arrêt, qui vient en contradiction avec quatre autres décisions de cours d'appel et plusieurs arrêts du Conseil d'État, brouille - sans mauvais jeu de mot - la marche à suivre.
Entre un mal fantasmatique et un bien - individuel et collectif - avéré, dans une société profitant des progrès techniques et ayant pleinement intégré l'usage du téléphone mobile dans la vie quotidienne, seule l'autorité publique peut, à ce stade, trancher définitivement la question des antennes-relais. On ne peut, avant cela, laisser aux juges la liberté de déplacer à leur guise les bornes de la réglementation et instaurer la cacophonie là où chacun s'attachait à ce que l'on communique mieux partout en France.
A lire : Pourquoi avons-nous peur de la technologie ? de Daniel Boy
06 février 2009
Antennes-relais : la justice contre la science ?
Mercredi, Bouygues Telecom a été condamné par la cour d'appel de Versailles à retirer une antenne-relais située à proximité d'habitations à Tassin-la-Demi-Lune dans le Rhône, au motif de «l'angoisse ressentie » par les familles avoisinantes. Ce jugement confirme celui du tribunal de grande instance de Nanterre de septembre 2008 qui avait déjà condamné l'opérateur de téléphonie «au nom du principe de précaution».
Ces décisions, très étonnantes au demeurant pour les scientifiques spécialisés, soulèvent de nombreuses questions, et pourraient avoir des répercussions en cascade. Les antennes-relais captent des signaux électromagnétiques et les retransmettent à leur tour. Sans ces émetteurs-récepteurs, la téléphonie mobile ne serait pas possible.
Selon plusieurs experts, les champs électromagnétiques induits par les antennes-relais sont du même ordre de grandeur que ceux de la télévision ou la radio, que les populations supportent depuis plus de cinquante ans sans crainte, sans risque, sans danger et sans protestation, à peu près partout dans le monde. Il y a eu des rapports scientifiques en France, en Europe, aux États-Unis. Il y en a même eu un réalisé par l'Organisation mondiale de la santé. Tous concordent. Ils affirment que les antenne-relais n'ont pas d'effets nocifs sur la santé.
À titre de comparaison, les téléphones portables, dont les dangers éventuels sont l'objet de débats scientifiques intenses, émettent entre mille et dix mille fois plus d'ondes électromagnétiques que les antenne-relais. Pourquoi la justice a-t-elle alors donné raison à deux reprises aux plaignants ? La première fois, en septembre 2008, c'était au titre du « principe de précaution », et du fait que la preuve de l'innocuité totale des antennes-relais « n'avait pas été apportée par les scientifiques ».
Mercredi, la cour d'appel, elle, pour justifier sa décision a évoqué «le ressenti des familles », face à l'angoisse provoquée par ces antennes-relais. Mais pourquoi ces familles sont-elles angoissées par les antennes-relais, alors que les rapports scientifiques sont rassurants ? Si leur crainte n'avait pas de base rationnelle, la justice vient en tout cas de la conforter. Si dans votre appartement fermé à clé, votre enfant le soir au lit dans le noir a peur du loup et que vous lui donnez raison, il a peu de chance de recouvrer sa tranquillité.
Il semble que la justice dans cette affaire a mieux entendu le battage de certaines associations dénonçant depuis plusieurs années les dangers des antenne-relais que les scientifiques spécialisés dans les questions d'environnement comme le professeur Denis Zmirou (et bien d'autres d'ailleurs), qui engagent leur responsabilité en ayant le courage d'affirmer qu'il n'y a aucun risque établi avec ces antennes. La société médiatique donne parfois autant d'audience à des électrons libres qui jouent avec les peurs des populations qu'à des experts scientifiques reconnus.
On se demande, dans un tel contexte, ce qui pourrait bien empêcher d'autres personnes, qui «ressentent» sans doute très sincèrement les antennes-relais comme une menace, de porter plainte à leur tour contre des opérateurs de téléphonie.