25 septembre 2007

Ahmadinejad hué à l'université de Columbia

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a été reçu lundi par l’université de Columbia dans l’Etat de New York.

Lee Bollinger, président de l’université, vivement critiqué hier pour l’organisation de cette rencontre, a accueilli le président iranien par un réquisitoire.

Surpris par le discours de Bollinger, Mahmoud Ahmadinejad a répondu que dans son pays, « on montre du respect pour ses invités ». « Nous respectons également nos professeurs et nos étudiants en les laissant juger par eux-mêmes », a-t-il ajouté.

Quand on lui a demandé ce qu’il pensait des conditions de la femme en Iran, celui-ci a répondu que « les femmes sont libres et elles sont présentes sur le plan politique ». « 90% de la population vote, et la moitié sont des femmes », a-t-il ajouté.

Questionné sur les homosexuels, il a déclaré devant une foule choquée qu’il n’y avait pas d’homosexuel en Iran. « En Iran, il n’y a pas d’homosexuel comme ici. Nous n’avons pas ce phénomène », a-t-il déclaré.

Sur l'holocauste, il a démenti avoir nié son existence. "Je n'ai pas dit que ce n'était pas arrivé du tout. J'ai dit : pourquoi n'encourage-t-on pas plus de recherches sur le sujet ?"
Il a également accusé les gouvernements occidentaux de mentir sur l’Iran. « Parce que des gouvernements ne sont pas du même avis, ils répandent des mensonges sur l’Iran».


Quand on entend ensuite Ahmadinejad affirmer que l'Iran ne cherche pas à obtenir une bombe atomique et fustiger les dirigeants qui mentent à leur peuple, on est tout de suite rassuré! Ses déclarations sont probablement aussi véridiques que celles qu'il a faites devant les étudiants de Columbia.

Création d'un Institut de Recherche sur les Expériences Extraordinaires

AFP - Mardi 25 septembre, 13h15

PARIS (AFP) - Un Institut de Recherche sur les Expériences Extraordinaires (Inrees) vient d'être créé pour étudier les "expériences inexplicables" telles que des épisodes vécus au seuil de la mort ou des rencontres avec des esprits, ont annoncé ses fondateurs.

Cet Institut vise à "rendre légitime et normale l'étude de ces phénomènes" en s'appuyant sur une démarche "sérieuse, scientifique", a expliqué mardi à l'AFP l'écrivain Stéphane Allix, co-fondateur de l'Inrees avec un médecin, le Dr Bernard Castells.

L'Inrees a déjà reçu l'appui de nombreuses personnalités dont le spationaute français Jean-François Clervoy, le psychiatre Patrick Lemoine, le neurologue canadien Mario Beauregard, l'astronaute américain Edgar Mitchell, le 6e homme à avoir marché sur la Lune, ou les écrivains français Didier van Cauwelaert et Sylvain Tesson.

L'institut se propose de créer un réseau composé de professionnels en santé mentale, de médecins et de soignants pour recevoir les personnes déclarant avoir expérimenté des visions qualifiées de surnaturelles, des phénomènes physiques de nature inconnue, une expérience de mort imminente, des communications, des rencontres avec des esprits, etc.

Le rôle de l'Inrees sera d'aider à "dissocier dans un comportement ou un récit d'expérience extraordinaire ce qui est pathologique de ce qui ne l'est pas", précisent ses fondateurs.

Ils se proposent également de publier un "Manuel de description clinique des Expériences Extraordinaires" destiné aux professionnels en santé mentale, "regroupant et présentant par catégorie la totalité des expériences extraordinaires répertoriées à ce jour".


Encore un organisme pseudo-scientifique qui vient s'ajouter aux nombreux ayant les mêmes prétentions. On se rappelle des recherches de l'IMI et de leur absence totale de résultat sur des décennies. En plus, les expériences 'inexplicables' en question ont récemment reçu des débuts d'explication. Visiblement, ces personnes ne se sont pas maintenues au courant de ces recherches scientifiques, dans ce domaine qui est supposé les intéresser.
On retrouve, dans le staff de ce n-ième organisme du paranormal, des personnes largement inconnues du monde scientifique, mais parfaitement connues et depuis longtemps des amateurs de paranormal en tout genre.

Study: Acupuncture Eases Low Back Pain

Patients Report More Pain Relief From Acupuncture Than Conventional Treatment
By Salynn Boyles
WebMD Medical News
Reviewed by Louise Chang, MD

Sept. 24, 2007 -- Acupuncture proved to be more effective than conventional lower back pain treatments in a new study, but it was no more effective than a sham needle procedure.

The German study compared outcomes among 1,162 patients with chronic low back pain treated with traditional Chinese acupuncture; sham acupuncture; or a conventional approach to treating back pain using drugs, physical therapy, and exercise.

The study is the largest investigation of acupuncture vs. conventional nonsurgical treatment for lower back pain ever reported, researchers say.

"Acupuncture represents a highly promising and effective treatment option for chronic back pain," researcher Heinz Endres, MD, tells WebMD. "Patients experienced not only reduced pain intensity, but also reported improvements in the disability that often results from back pain -- and therefore in their quality of life."
Acupuncture for Back Pain

Endres says up to 85% of people will suffer from low back pain at some point in their lives. The pain may last for a few days or continue as chronic low back pain for months and years.

While a recent review of research showed acupuncture to be useful for the treatment of low back pain when given in addition to other therapies, the latest study was designed to determine if acupuncture is an effective treatment on its own.

Acupuncture was delivered in 10, 30-minute sessions conducted over six weeks. Patients who received conventional treatments had a similar number of total treatments, which included exercise, pain medication, and nonsteroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs).

The acupuncture groups were allowed to use medication for acute episodes of back pain only. This consisted of NSAID use no more than two days a week during the treatment period.

Traditional acupuncture involved inserting needles at fixed points and depths on the body and manipulating the needles in accordance with ancient Chinese practice.

With the sham treatment, needles were inserted in the lower back at shallower depths at non-acupuncture points and the needles were not manipulated.

Patients who got the traditional and sham acupuncture treatments were almost twice as likely to report treatment-related responses six months later as patients who did not have acupuncture.

Responses were defined as a 33% improvement in pain or a 12% improvement in functional ability.

"Because acupuncture has a low risk of side effects and few contraindications, it should be added to the catalogue of treatments recommended for acute and chronic back pain, even though -- just as for any other form of treatment -- there will always be some patients who do not respond," Endres says.
Sham Acupuncture Works

Several earlier studies involving patients with chronic pain have shown similar benefits for traditional and sham acupuncture.

A 2005 analysis of 33 back pain studies did show a treatment advantage for traditional acupuncture, but a researcher involved in the analysis says more recent studies challenge this finding.

"The evidence as a whole suggests that the benefits of true acupuncture over sham acupuncture are almost clinically irrelevant," Eric Manheimer, MS, of the University of Maryland Center for Integrative Medicine tells WebMD. "The reasons for this are not really clear. It may be that putting the needles anywhere stimulates some sort of analgesic effect."

Acupuncture is still considered an alternative treatment for low back pain in the U.S., but this is no longer the case in Germany. Based on findings from the newly reported study, it is now covered by state health insurance.

Endres says acupuncture is a clearly useful treatment for low back pain, even if we don't understand why.

"Just because we cannot explain exactly the mechanism by which a treatment works, doesn't mean that it doesn't work," he says.


La conclusion de l'article est contredite par son contenu. En effet, le fait que le placebo soit aussi efficace que l'acupuncture montre clairement qu'elle n'a aucun intérêt particulier. Ce qu'on peut se demander à la rigueur, c'est pourquoi le placebo de cette étude est meilleur que celui des autres études. Mais l'utilisation d'un placebo correct est rare parmi les études d'acupuncture, ce qui rend leur comparaison délicate. On remarque aussi l'absence implicite de double-aveugle dans cette étude (les soignants devant connaître les membres du groupe placebo pour leur appliquer le 'faux' traitement).

15 septembre 2007

Al-Qaïda propose une récompense pour le meurtre d'un caricaturiste suédois

AP - LE CAIRE - Le chef de l'organisation Al-Qaïda en Irak propose une récompense pour le meurtre d'un caricaturiste suédois dont des dessins ont été jugés insultants par la communauté musulmane. Il menace de s'en prendre aux grandes entreprises suédoises.

(Publicité)
"Nous appelons à l'assassinat du caricaturiste Lars Vilks qui a osé insulter notre Prophète" et "nous annonçons une récompense pendant ce généreux mois du Ramadan de 100.000 dollars (72.000 euros) pour quiconque tuera ce criminel", déclare Abou Omar al-Baghdadi, dans un enregistrement audio diffusé samedi sur un site Internet islamique.

Il a porté cette récompense à 150.000 dollars (108.000 euros) si l'artiste est "égorgé comme un mouton" et proposé 50.000 dollars (36.000 euros) pour la tête du rédacteur en chef du journal suédois, "Nerikes Allehanda", qui avait publié la série de dessins de Lars Vilks le 19 août dernier. Le caricaturiste avait notamment dessiné la tête du prophète sur un corps de chien.

Contrairement aux caricatures du prophète de Mahomet qui avaient déclenché de violentes manifestations dans les pays musulmans l'an dernier, il y a eu peu de réactions aux dessins de Lars Vilks.

Réagissant samedi à ces menaces, l'artiste suédois a reconnu qu'il y avait là un "véritable problème". "Nous pouvons seulement espérer que les musulmans en Europe et dans le monde occidental choisiront de prendre leurs distances avec ceci et de soutenir le principe de la liberté d'expression", a-t-il déclaré à l'Associated Press.

Le rédacteur en chef du quotidien, Ulf Johansson, a expliqué qu'il prenait cette récompense "plus au sérieux" que d'autres menaces déjà reçues. "C'est plus explicite. Le fait qu'on mette votre tête à prix n'est pas quelque chose de fréquent". Il a pris contact avec la police.

Dans l'espoir de désamorcer les tensions provoquées par la publication de ces dessins, le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt a invité la semaine dernière 22 ambassadeurs originaires de pays musulmans et basés en Suède. Il a fait part de ses regrets pour la peine causée par les dessins, tout en rappelant qu'il n'appartenait pas au monde politique de sanctionner la liberté de la presse.

Dans son message, Abou Omar al-Baghdadi explique qu'en l'absence d'excuses de "l'Etat croisé de Suède", Al-Qaïda en Irak attaquera des compagnies suédoises. "Nous savons comment vous contraindre à faire marche arrière et présenter vos excuses et, si vous ne le faites pas, attendez-vous à ce que nous frappions l'économie de vos grandes entreprises, comme Ericsson, Scania, Volvo, Ikea, et Electrolux", a mis en garde le chef de l'organisation terroriste.


Voila qui fera réfléchir les mécréants, la prochaine fois qu'il leur prendra l'envie d'exercer leur légitime droit à l'irrespect contre la vraie foi.

Bad science: Stick to sugar pills and avoid the hard stuff

Ben Goldacre, The Guardian

Okay, now look. There's nothing wrong with the idea of homeopaths giving out what amount to sugar pills. The placebo effect can be powerful, because it's not just about the pill, it's about the cultural meaning of the treatment. So we know from research that four placebo sugar pills a day are more effective than two for eradicating gastric ulcers (and that's not subjective - you measure ulcers by putting a camera into your stomach); we know that salt water injections are a more effective treatment for pain than sugar pills, not because salt water injections are medically active, but because injections are a more dramatic intervention. Similarly, we know that sugar pills have no physical side effects. This is great, because there are many people for whom there is little effective biomedical treatment: a lot of back pain, for example, or most colds and flu. Trying every pill in the book will only elicit side effects, so a sugar pill might be a great remedy.

Homeopaths would be fine, if they could just shut up about serious stuff, like Aids, or malaria, or MMR.

This week I received a flyer for a conference organised by the Society of Homeopaths, the biggest professional organisation for homeopaths in the UK. "Join us at this one-day symposium in London for a fascinating insight into the role of homeopathy in treating HIV/Aids." It's a pretty fascinating flyer. "In searching for an effective remedy for treating the Aids epidemic in Africa, the UK homeopath Peter Chappell discovered a method to design remedies fitting the totality of a disease. These remedies are now known as PC remedies." In case you're wondering how he makes them, Peter explains on his own site how he "creates a holistic mirror energy/information set to the disease using a special process he does not yet disclose".

The society's conference materials are gushing. "He [their lecturer] observed that in just a few days or weeks patients become symptom-free and able to return to their jobs and schools or to look after their children again. Peter believes that using the PC1 remedy, the Aids epidemic can be called to a halt, and that homeopaths are the ones that can do it." On his own site, Peter is even more explicit: "PC1 for HIV/Aids works". How well? "In all cases."

Placebos are great, but when their right to peddle fiction is flattered too hard, people can get carried away, and homeopathy has a bad history in this regard.

A Newsnight undercover survey caught out 10 who were cheerfully recommending people to use ineffective homeopathic malaria prophylaxis when travelling to high-risk areas, giving no sensible advice to accompany it. A published undercover survey, with a researcher posing as a mother asking for vaccine advice, polled 77 homeopaths: not one advised her to give MMR to her child, and a third actively advised against it.

Peddling fiction is the homeopath's trade. Attacking medicine is their marketing device. It's probably harmless, and arguably helpful, but only if you are absolutely certain that you can manage those two risks. I see no sign of critical self-appraisal within the profession.

14 septembre 2007

Burning water and other myths

We will never stem the idea that water can act as a fuel, says Philip Ball.

Philip Ball

Have you heard the one about the water-powered car? If not, don't worry — the story will come round again. And again. Crusaders against pseudoscience can rant and rave as much as they like, but in the end they might as well accept that the myth of water as a fuel is never going to go away.

Its latest manifestation comes from Pennsylvania, where a former broadcast executive named John Kanzius claims to have found a way to turn salt water into a fuel. Expose it to a radiofrequency field, he says, and the water burns. There are videos to prove it, and scientists and engineers have apparently verified the result.

"He may have found a way to solve the world's energy problems," announced one local TV presenter. "Instead of paying four bucks for gas, how would you like to run your car on salt water?" asked another. "We want it now!" concludes a wide-eyed anchorwoman. Oh, don't we just.

"I'd probably guess you could power an automobile with this eventually," Kanzius agrees. Water, he points out, is "the most abundant element [sic] in the world."

It's easy to scoff, but if the effect is genuine then it is also genuinely intriguing. Plain tap water apparently doesn't work, but test tubes of salt water can be seen burning merrily with a bright yellow flame in the radiofrequency field. The idea, articulated with varying degrees of vagueness in news reports when they bother to think about such things at all, is that the field is somehow dissociating water into oxygen and hydrogen. Why salt should be essential to this process is far from obvious. You might think that someone would raise that question.

But no one does. No one raises any questions at all. The reports offer a testament to the awesome lack of enquiry and critical thought that makes news media everywhere quite terrifyingly defenceless against bogus science.

Men in white coats

And it's not just the news media. There is footage of labs and people in white coats and engineers testifying how amazing the result is, and no one seems to be wondering about how this amazing phenomenon works. As a rule, it is always wise to be sceptical of people claiming great breakthroughs without the slightest indication of any intellectual curiosity on their part.

This is not in itself to pass any judgement on Kanzius's claims; as ever, they must stand or fall on the basis of careful experiment. But the most fundamental, the most critical question about the whole business leaps out at you so immediately that its absence from these reports, whether they be on Pennsylvania's JET-TV or on PhysOrg.com, is staggering. Can you get more energy out than you put in?

I can answer that right now: no. You start with water, you break it apart into its constituent elements (hydrogen and oxygen), and then you recombine them by burning. Yes you can do that. Hydrogen, indeed, is the promised fuel of the new clean energy economy. But making hydrogen from water takes more energy than you can ever recover from burning it. Extracting net energy from this total cycle is impossible, if you believe in the first and second laws of thermodynamics. Otherwise, you have the basis of a perpetual-motion machine.

But 'energy for free' enthusiasts don't want to know about thermodynamics. Thermodynamics is a killjoy. Thermodynamics is like big government or big industry, always out to squash innovation. Thermodynamics is the enemy of the Edisonian spirit of the backyard inventor.

The final verdict

Here, however (for what it is worth) is the definitive verdict of thermodynamics: water is not a fuel. It never has been one, and it never will be one. Water does not burn. Water is already burnt — it is spent fuel. It is exhaust.

Oh, it feels better to have said that, but I don't imagine for a moment that it will end these claims of 'water as fuel'. Why not? Because water is a mythical substance. Kanzius's characterization of water as an 'element' attests to that: yes, water is of course not a chemical element, but it will never shake off its Aristotelian persona, because Aristotle's four classical elements (earth, air, fire and water) accord so closely with our experiential relationship with matter.

Indeed, one of the most renowned 'water as fuel' prophets, the Austrian forester Viktor Schauberger, whose experiments on water flumes and turbulence led to a most astonishing history that includes audiences with Hitler and Max Planck and water-powered Nazi secret weapons, claimed that water is indeed in some sense elemental and not 'compound' at all.

And water has always looked like a fuel — for it turned the water wheels of the Roman empire, and still drives hydroelectric plants and wave turbines all over the world. No wonder it seems energy-packed, if you don't know thermodynamics.

Water, we are told, can unlock the hydrogen economy, and holds untold reserves of deuterium for nuclear fusion. Here is nuclear pioneer Francis Aston on the discovery of fusion in 1919: "To change the hydrogen in a glass of water into helium would release enough energy to drive the Queen Mary across the Atlantic and back at full speed." Was it a coincidence that cold fusion involves the electrolysis of (heavy) water, or that the controversial recent claims of 'bubble fusion' took place in water? Of course not.

Burn, baby, burn

As for 'burning water', that has a long history in itself. It is what the alchemists called alcohol when they first isolated it, and they were astonished by a water that would ignite. One of the recent sightings of 'water fuel' happened 11 years ago in Tamil Nadu in India, where a chemist named Ramar Pillai claimed to power a scooter on 'herbal petrol' made by boiling herbs in water at a cost of one rupee (three cents) a litre. Pillai was granted 20 acres of land by the regional government to cultivate his herbal additive before he was rumbled.

And then there is poor Stanley Meyer, inventor of the 'water-powered car'. Meyer just wanted to give people cheap, clean energy. But the oil companies clearly couldn't have that and so harassed and intimidated him (the internet says so it must be true). In 1996 he was found guilty of "gross and egregious fraud" by an Ohio court. He died in 1998 after eating at a restaurant; the coroner diagnosed an aneurysm, but the conspiracy web still suspects he was poisoned.

It's not easy to establish how Meyer's car was meant to work, except that it involved a fuel cell that was able to split water using less energy than was released by recombination of the elements. Dig a little deeper and you will soon find the legendary Brown's gas — a modern chemical unicorn to rival phlogistion — in which hydrogen and oxygen are combined in a non-aqueous state called 'oxyhydrogen', in the same proportions in which they are found in water (2:1). Brown's gas was allegedly used as a vehicle fuel by its discoverer, Australian inventor Yull Brown.

I think Kanzius must be making Brown's gas. How else can you extract energy by burning water, if not via a mythical substance? Unlike Stan Meyer's car, this story will run and run.

Mariella Madonna: «Elle raconte n'importe quoi»

L'astrologue Mariella Madonna fustige Elizabeth Teissier qui a affirmé qu'il était possible de prédire les cancers

Fabiano Citroni, Le Matin

L'astrologue Elizabeth Teissier peut ajouter un nom sur la liste des gens qu'elle énerve. Et pas n'importe lequel! Celui de sa consoeur Mariella Madonna. Cette astrologue, installée depuis vingt ans à Paris, a travaillé à la télévision avec Guy Lux et Philippe Bouvard, ainsi qu'avec Patrick Sabatier. Elle travaille régulièrement sur les radios françaises. Mariella Madonna n'accepte pas qu'Elizabeth Teissier ait déclaré dans nos colonnes que «dans un thème astral, on peut voir si une personne a des prédispositions pour le cancer».

Mariella Madonna, pourquoi êtes-vous remontée contre Elizabeth Teissier?
Car on ne peut pas voir si une personne a des prédispositions pour le cancer. Autrement, on mettrait des astrologues dans tous les centres de cancérologie. C'est une aberration et un dérapage de tenir de tels propos!

Pourquoi?
On peut retrouver les forces et les faiblesses d'un individu en fonction de la position des planètes dans son thème astral. Par exemple, telle personne sera plus perméable à un problème affectif. Telle autre aura beaucoup plus d'énergie pour surmonter une épreuve. Mais un thème astral ne peut pas montrer les prédispositions pour le cancer. Elizabeth Teissier a beau prétendre le contraire, c'est une invention de son esprit!

Pourquoi tient-elle ces propos alors?
Tous les six mois, elle annonce quelque chose d'incroyable. Je rappelle qu'elle avait annoncé que le ciel allait tomber sur la tête de 200 000 Parisiens pour le 11 août 1999. C'est grave de dire cela.

Franco Cavalli, médecin tessinois spécialiste en oncologie, affirme que les propos tenus par Elizabeth Teissier sont dangereux. Qu'en pensez-vous?«Elizabeth Teissier fait souvent référence à des gens célèbres, mais disparus. Qu'elle laisse François Mitterrand reposer en paix»Mariella Madonna
Il a raison. Si un astrologue annonce à une personne qu'elle pourrait développer un cancer, et que cette personne n'a rien, elle augmenterait ses risques de l'avoir. En effet, le cerveau pourrait s'appuyer sur un point de faiblesse, le creuser et générer un cancer. Ce qui me déplaît, c'est que cette dame joue sur sa notoriété pour raconter n'importe quoi. Elle dépasse les limites. C'est son ascendant Sagittaire qui le veut!

Elizabeth Teissier affirme que des hommes politiques de renom comme François Mitterrand ou le roi d'Espagne ne lui auraient pas fait confiance pendant des années si elle racontait des fadaises...
Elle fait souvent référence à des gens célèbres, mais disparus. Qu'elle laisse l'ancien président Scorpion reposer en paix à Jarnac...


Enfin on connaît maintenant la raison des saillies drôlatiques d'Elisabeth Teissier: c'est son ascendant Sagittaire qui la pousse à raconter n'importe quoi. Il faudrait revérifier aussi le thème astral de certains hommes politiques, si ça se trouve.

07 septembre 2007

GB: près de la moitié des mosquées gérées par des radicaux

LONDON, 7 sept 2007 (AFP) - GB: près de la moitié des mosquées gérées par des radicaux

Près de la moitié des mosquées de Grande-Bretagne sont gérées par une secte radicale de l'islam sunnite, dont le chef spirituel au Royaume-Uni appelle les musulmans à "verser le sang" au nom de la religion, a indiqué le Times dans son édition de vendredi.

Citant une copie d'un rapport de police, le quotidien précise que plus de 600 des 1.350 mosquées britanniques sont gérées par la secte Deobandi, mouvement fondamentaliste présent notamment en Afghanistan et au Pakistan et qui prêche un islam délivré de l'influence "amorale" de l'Occident.

Ce mouvement gère également 17 des 26 séminaires islamiques de Grande-Bretagne. 80% des responsables religieux musulmans du pays ont ainsi suivi une formation donnée par la secte.

Un porte-parole de Scotland Yard, contacté par l'AFP, n'a pas été en mesure de confirmer les informations du Times.

Selon le journal, le principal chef religieux du mouvement en Grande-Bretagne, Riyadh ul-Haq, a par le passé condamné l'amitié entre musulmans, juifs et chrétiens estimant qu'elle "tournait en dérision la religion d'Allah".

Le leader religieux avait exhorté ses fidèles à ne pas tomber sous "l'influence diabolique" des non-musulmans.

"Nous sommes dans une position dangereuse. Nous vivons parmi (les non-musulmans), nous travaillons avec eux, nous nous associons à eux, nous nous mêlons à eux et nous commençons à adopter leurs habitudes", avait-il déclaré dans un de ses prêches.

Ul-Haq, interrogé par le Times, a refusé tout commentaire.

06 septembre 2007

La médecine anti-âge

par Dr Catherine De Goursac, Paris.

Encore une fois on pointe du doigt le danger de prendre des compléments alimentaires sans bilan biologique préalable afin de determiner exactement les carences et les risques de surdosage.
Une équipe de médecins constate que la prise de compléments alimentaires contenant de la vitamine C et E ainsi que du beta carotene pouvait augmenter de 68% le risque d’induire un cancer de la peau.

De plus le risque de mélanome (cancer cutané gravissime) est multiplié par 4 chez les femmes qui prennent des compléments alimentaires.

L’étude porte pendant 7 années sur 13 000 sujets (7800 femmes et 5100 hommes) âgés de 35 à 60 ans dont la moitié absorbe des anti-oxydants (120 mg vitamine C, 30 mg vitamine E, 6 mg béta-carotène, 100 mug sélénium, et 20 mg zinc), l’autre moitié un placebo.

Ces médecins ont diagnostiqué 157 cas de cancer cutané dont 25 mélanomes.

Le grand étonnement fut de constater que à l’inverse de prévenir les dommages de la peau causé par le soleil les anti-oxydants déclenchent le risque de cancer. Les études antérieures faites sur l’animal exposé aux ultra-violets avaient pourtant objectivé une prévention des dommages cellulaires par les anti-oxydants.

Curieusement les chercheurs n’observent aucune différence entre les hommes prenant les anti-oxydants ou le placebo. Une hypothèse est émise : les femmes ont déjà spontanément un taux d’anti-oxydant supérieur aux hommes et très proche de la normal[e] alors que les hommes ont un statut déficient en anti-oxydant (ils mangent nettement moins de légumes et fruits). Ainsi la supplémentation va provoquer un surdosage chez la femme alors qu’elle ne va que normaliser les taux chez l’homme.

J Nutr. 2007 Sep ;137(9):2098-2105 Antioxidant Supplementation Increases the Risk of Skin Cancers in Women but Not in Men. Hercberg S, Ezzedine K, Guinot C, Preziosi P, Galan P, Bertrais S, Estaquio C, Briançon S, Favier A, Latreille J, Malvy D

04 septembre 2007

Pas de vitamine C dans mon rhume !

Destination Sante

Contrairement à une idée reçue qui a la vie dure, la vitamine C ne protège pas vraiment contre les rhumes. Même si vous en prenez quotidiennement pendant des décennies ! C'est la conclusion d'une méta-analyse finlandaise, qui a passé en revue pas moins de trente études sur le sujet.

Le Pr Harri Hemilä (Université d'Helsinki) et son équipe sont catégoriques, « pour la majorité des gens les bénéfices de ce remède populaire (la prise de vitamine C, n.d.l.r.) sont tellement ténus que l'investissement n'en vaut pas la peine ». En fait, c'est davantage dans des conditions extrêmes que la vitamine C s'avèrerait la plus utile. Elle pourrait prévenir le rhume chez les marathoniens, les skieurs ou les soldats exposés à un froid ou un stress intenses, par exemple. Ce n'est pas vraiment la vie de tous les jours…

Les auteurs donc, ont compilé les résultats de trente études consacrées à l'efficacité contre le rhume commun - lequel ne doit pas être confondu avec le rhume des foins d'origine allergique- d'une prise quotidienne d'au moins 2g de vitamine C. Résultat en matière de prévention, « la supplémentation quotidienne en vitamine C ne réduit pas les risques de rhume. » Ni leur sévérité d'ailleurs. « Il est donc inutile d'en absorber 365 jours par an ». En revanche, rien ne vous empêche de boire un verre de jus d'orange tous les matins. Grâce à sa richesse en vitamine C mais aussi en sucres d'absorption rapide, ce fruit est excellent contre la fatigue et pour un salutaire coup de fouet matinal…

Source : The Cochrane Library


Encore une infirmation des théories farfelues de feu Linus Pauling, double prix Nobel... de Chimie et de la Paix, pas de médecine.