Comme l'habit ne fait pas le moine, la taille du cerveau ne serait pas liée à l'intelligence.
Cette conclusion émane de neurobiologistes américains, qui ont étudié les relations entre la dimension de notre cerveau et notre niveau d'intelligence... en vain.
"Les grands cerveaux ne sont généralement pas des cerveaux particulièrement intelligents" selon le Pr William H. Calvin.
Avec son équipe de l'Université de l'Etat de Washington, à Seattle, il a parcouru l'Histoire à la recherche de liens entre morphologie du cerveau et intelligence. Résultat, "alors que le cerveau de nos ancêtres croissait –en centimètres n.d.l.r.-, leurs techniques d'outillage le faisaient à un rythme différent, plus lent." En clair, l'homo sapiens a vu sa tête prendre du poids... sans en profiter immédiatement.
Mais à long terme, l'intelligence était bien au rendez-vous. Selon les auteurs, ce serait moins la taille du cerveau qui serait fondamentale que la grande épopée humaine. C'est une succession de "petites avancées intellectuelles" qui a permis à l'être humain de développer son intelligence. Avec pour conséquence... un cerveau de plus en plus grand. Et non pas le contraire.
Pas franchement révolutionnaire, la "conclusion Calvin" a néanmoins le mérite de clarifier la situation. Oui nous sommes plus intelligents -notre cerveau est 3 fois plus volumineux- que les premiers hommes sur Terre. Mais entre hommes de même époque, la taille de la tête ne permet pas de mesurer l'intelligence.
Sources: American Association for the Advancement of Science, Washington, 18 février 2005
Cette conclusion émane de neurobiologistes américains, qui ont étudié les relations entre la dimension de notre cerveau et notre niveau d'intelligence... en vain.
"Les grands cerveaux ne sont généralement pas des cerveaux particulièrement intelligents" selon le Pr William H. Calvin.
Avec son équipe de l'Université de l'Etat de Washington, à Seattle, il a parcouru l'Histoire à la recherche de liens entre morphologie du cerveau et intelligence. Résultat, "alors que le cerveau de nos ancêtres croissait –en centimètres n.d.l.r.-, leurs techniques d'outillage le faisaient à un rythme différent, plus lent." En clair, l'homo sapiens a vu sa tête prendre du poids... sans en profiter immédiatement.
Mais à long terme, l'intelligence était bien au rendez-vous. Selon les auteurs, ce serait moins la taille du cerveau qui serait fondamentale que la grande épopée humaine. C'est une succession de "petites avancées intellectuelles" qui a permis à l'être humain de développer son intelligence. Avec pour conséquence... un cerveau de plus en plus grand. Et non pas le contraire.
Pas franchement révolutionnaire, la "conclusion Calvin" a néanmoins le mérite de clarifier la situation. Oui nous sommes plus intelligents -notre cerveau est 3 fois plus volumineux- que les premiers hommes sur Terre. Mais entre hommes de même époque, la taille de la tête ne permet pas de mesurer l'intelligence.
Sources: American Association for the Advancement of Science, Washington, 18 février 2005
Encore un exemple de la différence entre corrélation et causalité. La variable explicative est l’évolution temporelle, qui a eu pour conséquence le développement de l’intelligence et l’augmentation de la taille moyenne de la population humaine.