14 juin 2007

Dans les champs d'OGM, les mauvaises herbes font de la résistance

Par Jean Etienne, Futura-Sciences

100 millions d'hectares de plantes OGM ont été cultivées dans le monde en 2006, dont 75 % partagent la même caractéristiques : elles sont résistantes au glyphosate , un désherbant total. Mais un constat alarmant vient d'être révélé : les mauvaises herbes deviennent, elles aussi, résistantes au glyphosate.

Comment cela est-il possible ? Lorsqu'en 1980 la société Monsanto a mis au point ce gène de la résistance et l'a implanté dans diverses plantes, notamment le maïs, le soja, le coton, le colza, la betterave et la luzerne, cela a été considéré comme une véritable bénédiction par les agriculteurs qui pouvaient ainsi éviter de répandre de coûteux herbicides sélectifs sur leurs récoltes, et le remplacer par le glyphosate, meilleur marché. La vingtaine de produits utilisés jusqu'alors sont pratiquement tombés en désuétude, tandis que la quantité de glyphosate pulvérisée annuellement passait de 4500 à 45000 tonnes. Bien entendu, l'innocuité de cet herbicide envers les plantes OGM donnait aussi la possibilité d'augmenter considérablement les doses pour un effet encore plus efficace sur les plantes parasites, astuce qui n'échappa pas aux cultivateurs…

Mais l'avenir s'assombrit quelque peu. Pour certains, le temps tourne même à l'orage car on découvre de plus en plus d'exemples où des plantes sauvages ont développé une forme de résistance au glyphosate. Le phénomène ne s'est pas encore généralisé mais s'étend de façon alarmante, non seulement aux Etats-Unis, mais aussi au Brésil, en Argentine et en Chine, et surtout en Australie où les autorités considèrent que cette évolution deviendra un problème majeur d'ici trois ou quatre ans.

L'Europe échappe complètement au problème, la culture d'OGM résistants au glyphosate y étant interdite. Ce qui fait dire à certains que le Vieux continent pourrait devenir dans un proche avenir un réservoir de plantes saines… Toutefois, des cas de résistance locaux ont été constatés en certains endroits où ce désherbant est utilisé, comme les vignobles et oliveraies du bassin méditerranéen, dénonce Christian Gauvrit, spécialiste des herbicides à l'Inra de Dijon.

La mutation des plantes parasites semble donc bien être une forme de défense naturelle face à une agression. En 1997 pourtant, la revue spécialisée américaine Weed Technology avait affirmé dans ses colonnes que "Les mutations qui confèrent la résistance au glyphosate sont tellement complexes qu'elles ne sont pas susceptibles d'être copiées par la nature". Nature aux réactions une fois de plus sous-estimées, comme on peut le constater aujourd'hui…

Mais les semenciers n'entendent pas en rester là. C'est ainsi que Monsanto travaille à la mise au point de plantes OGM résistantes à un autre herbicide, le Dicamba, et promet une commercialisation d'ici quatre ou cinq années. Seule ombre au tableau, celui-ci est beaucoup plus toxique que le glyphosate (dont la dose létale est de 0,2 gramme) et aussi moins efficace, ce qui pourrait contraindre à une utilisation à plus forte dose.

Note

Le glyphosate est commercialisé sous plusieurs noms, dont le plus connu est le Roundup. Il s'agit d'un herbicide efficace, pratique et sans doute moins dangereux que d'autres pesticides. Néanmoins, ses effets toxiques pour l'homme sont évidents, ainsi que les nombreux impacts négatifs pour la faune et la flore sauvages. Une étude effectuée en Californie, dans le programme de suivi des maladies causées par les pesticides, a démontré que les herbicides à base de glyphosate étaient la 3ème cause de maladie chez les agriculteurs et la première chez les gestionnaires d'exploitation. (Source Pesticide Action Network asbl, Belgique).

Le Muséum va revoir ses relations avec la Fondation Teilhard de Chardin

PARIS (AFP) - Le Muséum national d'histoire naturelle va reconsidérer la nature de ses liens avec la Fondation Teilhard de Chardin, a indiqué jeudi son directeur général Bertrand-Pierre Galey, en prenant acte de l'émotion du personnel face à un projet de réaménagement de l'établissement.
"Nous allons revoir nos relations avec la Fondation, qui est présente au Muséum depuis fort longtemps, dans un esprit de clarification. Tout sera réexaminé", a précisé M. Galey, interrogé au téléphone par l'AFP.

Les membres élus du conseil d'administration du Muséum avaient adopté quelques jours plus tôt une motion dénonçant "la confusion de fait entre cette fondation et l'association des Amis de Pierre Teilhard de Chardin dont les activités portent atteinte au principe de laïcité". Ils avaient à cette occasion demandé le réexamen par le conseil de "la question de sa présence au Muséum".

La source de cette émotion était un projet de réaménagement de la médiathèque pour que celle-ci puisse accueillir la Fondation. Les surfaces consacrées à l'accueil du public s'en seraient retrouvées amputées d'environ 85 m2, selon un élu du personnel.

Ce projet ne se fera pas, a assuré M. Galey. "Faire aujourd'hui ces aménagements serait une manière de manifester que les choses vont continuer comme avant", a-t-il ajouté. "Nous allons profiter d'un tel évènement, un peu circonstantiel et technique, pour remettre les choses à plat".

Le Jésuite Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955) était à la fois un paléontologue, un géologue et un philosophe, dont les travaux ont fait polémique au sein de l'Eglise. La fondation qui porte son nom, reconnue d'utilité publique, est chargée de mettre ses écrits à la disposition des chercheurs. L'association, conçue comme le "prolongement organique" de la fondation, affiche en revanche clairement son orientation religieuse.

La Fondation est présidée par Henry de Lumley, le dernier directeur du Muséum issu des rangs de l'institution. M. Galey a indiqué qu'il s'était ouvert auprès de son prédécesseur de cette confusion entre la fondation et l'association. "Des activités à caractère confessionnel n'ont rien à faire au sein d'une institution de l'Etat", lui a-t-il dit.

Teilhard de Chardin, qui a contribué à la découverte de l'homme de Pékin, a travaillé plusieurs années au Muséum. "C'est une personnalité importante, même dans une vision purement laïque des choses", a reconnu M. Galey.

13 juin 2007

Au delà des gènes, le reste de l'ADN voit son rôle revalorisé

PARIS (AFP) - Au delà des gènes eux-mêmes, d'autres éléments de l'ADN jouent un rôle important, selon des travaux scientifiques publiés mercredi qui soulignent la complexité des interactions et remettent en cause certains dogmes.
La communauté scientifique va devoir réviser sa vision "de ce que sont les gènes et de ce qu'ils font" avec de possibles conséquences sur l'identification "des séquences d'ADN impliquées dans de nombreuses maladies humaines", résume le Dr Francis Collins, directeur de l'Institut américain de recherche sur le génome humain (NHGRI).

Réhabilitant ainsi une grande partie de l'ADN, hâtivement qualifiée par le passé "d'ADN poubelle", c'est-à-dire inutile, parce que sa fonction n'avait pas été identifiée, ces travaux conduisent à détrôner le gène, jusque là mis au premier plan.

Ces découvertes remettent en question la vision d'un génome "consistant en un petit ensemble de gènes définis, à côté d'une grande quantité d'ADN +poubelle+ non biologiquement actif", souligne le consortium ENCODE (the ENCyclopedia Of DNA Elements) qui publie ces travaux dans les revues scientifiques Nature et Genome Research.

Fruit de quatre années de recherches auxquelles ont participé 35 groupes de chercheurs de 80 organismes dans le monde, ces résultats "promettent de transformer notre compréhension du fonctionnement du génome humain": "l'image traditionnelle" de notre génome, comme une "collection bien ordonnée de gènes indépendants" est remise en cause, ajoute le consortium.

Ces résultats laissent entrevoir "un réseau complexe dans lequel les gènes, des éléments régulant leur activité et d'autres types de séquences d'ADN" interagissent, résume le consortium ENCODE dans un communiqué.

Le génome humain (ADN) compte quelque 3 milliards de paires de bases programmant, "directement ou indirectement, les instructions pour synthétiser presque toutes les molécules qui forment chaque cellule, tissu ou organe humains", rappellent les chercheurs.

Les gènes codant pour des protéines, c'est-à-dire programmant la formation de ces briques élémentaires de l'organisme, ne constituent qu'une très faible fraction du génome humain.

Le séquençage de celui-ci dans le cadre du Human Genome Project en 2003 a permis d'identifier quelque 22.000 gènes et les séquences régulant leur activité, soit environ 3 à 5% du génome, note le Wellcome Trust Sanger Institute associé à ces travaux.

Remettant en cause l'épithète d'ADN "poubelle", les nouvelles données montrent "que le génome contient très peu de séquences inutilisées, les gènes sont juste un des nombreux types de séquences d'ADN ayant un impact fonctionnel", selon le consortium et le Laboratoire européen de biologie moléculaire et de bioinfomatique (EMBL-EBI) qui a piloté l'analyse.

Selon ces travaux ayant porté sur près de 30 millions de paires de bases, soit 1% du génome humain, les séquences d'ADN situées hors des gènes "ont un rôle de régulation essentiel", commente un expert dans Nature.

La majorité de l'ADN (acide désoxyribonucléique) humain est transcrit sous forme d'ARN (acide ribonucléique), mais cet ARN (sorte de papier-calque de l'ADN) ne sert pas toujours à fabriquer des protéines.

Des études avaient déjà montré qu'à partir d'un même gène, différentes protéines pouvaient être produites, et non pas une seule comme on l'avait longtemps pensé.


Voila un nouvel exemple de la capacité des scientifiques à revoir leurs théories en douceur, très loin de la caricature de rigidité qu'en font les adeptes des croyances pseudo-scientifiques. Evidemment, leurs théories ne sont pas modifiées sans raison, comme le font les pseudo-scientifiques, pour imposer des absurdités sans aucune preuve.

11 juin 2007

Testostérone : une hormone qui fourre son nez dans notre espérance de vie !

Par Destination Santé

« Chez les hommes de plus de 50 ans, une baisse anormale du taux de testostérone est susceptible d'augmenter le risque de mortalité ». En revanche, une supplémentation en testostérone n'a pas permis de diminuer ce risque.

C'est la conclusion d'un travail américain qui a englobé près de 800 patients. Le Pr Gail Laughlin et son équipe (University of California, Sans Diego) ont analysé les dossiers de 795 patients de sexe masculin qui tous, avaient participé dans les années 1970 à une vaste étude épidémiologique. L'objectif était de déterminer si une baisse particulièrement importante de leur taux de testostérone -l'hormone sexuelle masculine- avait pu influer sur leur espérance de vie.

Résultat « sur 18 ans, les hommes présentant les baisses de taux les plus prononcées ont eu un risque de mortalité plus élevé que la moyenne », précise Gail Laughlin. Un sur-risque qui peut monter jusqu'à… 33% dans certains cas. En revanche et c'est peut-être là le plus intéressant, la supplémentation hormonale en testostérone n'a entraîné « aucune » diminution de ce sur-risque. D'autres travaux seront donc nécessaires pour lever le voile sur l'influence exacte de la testostérone sur l'espérance de vie des plus de 50 ans.

Source : The Endocrine Society' ENDO 07 Research Summaries Book, 5 juin 2007


Voici un exemple de 'surprise' que peut provoquer la confusion entre corrélation et causalité. La baisse anormale de la testostérone est corrélée à un risque de surmortalité. Si la baisse de l'hormone était liée causalement à cette surmortalité, la supplémentation de testostérone résoudrait le problème. Or, ce n'est pas le cas. Il y a donc un ou plusieurs facteurs inconnus, qui provoquent cette baisse de la testostérone et qui eux sont liés causalement à la surmortalité observée. Mais ce n'est pas une supplémentation de testostérone qui règlera le problème réel.

07 juin 2007

Des sectes derrière un parti français qui présente 475 candidats

Agence France-Presse

Paris -- Le président de la commission d'enquête parlementaire sur les sectes en France a dénoncé jeudi «les liens» existant entre un parti qui présente 475 candidats aux législatives et des sectes comme la scientologie, les raéliens, Moon ou l'Ordre du temple solaire (OTS).

«Je tiens à informer l'opinion et les électeurs des liens existants entre le parti "France en action", qui présente des candidats dans la quasi totalité des circonscriptions françaises, avec des organisations à caractère sectaire tels que l'OTS (Ordre du temple solaire), le mouvement raélien, la scientologie, la kinésiologie, Moon et Krishna», a déclaré à l'AFP Georges Fenech, député du parti de droite UMP.

La «France en action, dirigée par Jean-Marc Governatori, ancien chef d'entreprise, est l'émanation de plusieurs mouvements sectaires», a-t-il affirmé, à quatre jours du premier tour des législatives.

M. Fenech a identifié plusieurs candidats de ce parti qui ne sont que des «faux nez de sectes».

Ainsi, à Lille (nord), Thierry Beccourt, président de la Coordination des associations de particuliers pour la liberté de conscience, représente selon M. Fenech la scientologie.

Le député, également magistrat, souligne que «ce n'est pas la première fois que les sectes utilisent le financement des partis politiques à l'occasion des élections».


Les thèmes soutenus par Governatori sont typiquement ceux que développent ces groupes à caractères sectaires, notamment les théories fumeuses des adeptes de l'anti-vaccination.

06 juin 2007

La malédiction de la rue Katif …

Raphael Aouate
Arouts7

Une partie de ses résidents ne souhaite qu’une chose : un changement de nom pour leur rue Katif. Beaucoup trop de tragédies se sont déroulées dans cette rue de la ville de Carmiel … Superstition ou … ?

Ils sont venus en groupe, il y a quelques jours, taper aux portes de la municipalité de Carmiel. Leur intention : changer le nom de la rue Katif. La raison est simple et inquiétante : durant ces dernières années, bon nombre de ses résidents ont rendu l’âme, et pour une bonne part, dans des accidents de la route.
« Il s’agit d’une série d’accidents ou d’événements mortels » a déclaré hier (mardi) Sharon Yossef (33 ans), l’une des personnes à l’origine de cette doléance particulière. « Un cycliste qui habite ici a été tué, percuté par une voiture. Deux bébés sont décédés quelques instants après leur naissance. Une autre jeune fille est morte des suites d’une méningite. Un autre petit garçon est tombé du toit et a succombé. Ma fille et moi nous sommes cassés la jambe, mon fils a heurté une fenêtre et a souffert des nombreux éclats de verre ».
Depuis quelques jours, les résidents de la rue Katif ont souhaité mettre en place une prière collective de grande envergure sous la supervision du rabbin de la ville de Carmiel. « Le rassemblement fut très émouvant » a déclaré le rabbin Avraham Tsvi Margalit. « Nous avons récité des prières afin de recevoir des bonnes nouvelles et nous avons également lu des Tehilim (Psaumes du Roi David). Ces actions ont été entreprises afin d’éloigner le mal de cette rue, afin de ne plus entendre de lamentations ni de pleurs dans cette rue. Je suis pour un changement de nom de cette rue. S’il y a un moyen de mettre fin à la détresse des habitants. Et devant de telles évidences, on ne peut pas discuter. » a-t-il ajouté.
Ainsi, le maire de Carmiel, Adi Eldad a fait savoir aux plaignants qu’il souscrivait à leur requête, et que le changement de nom était envisagé. Seulement, suite à la lettre envoyée par la municipalité, certains résidents ont signifié leur opposition à ce projet.
Une porte parole de la ville, Lévia Fisher, a en effet expliqué que plusieurs personnes s’étaient exprimées par écrit ou oralement contre l’intention de changer le nom de leur rue. « La ville ne peut ignorer une opposition, conséquente, à un tel projet ».
Affaire à suivre donc …


Juives, chrétiennes ou musulmanes, la superstition et la bêtise humaine sont toujours des malédictions.

04 juin 2007

Un million de livres à qui prouvera l'existence de "Nessie"

LONDRES (Reuters) - Un bookmaker anglais offre depuis lundi un million de livres sterling (1,47 millions d'euros) à quiconque sera en mesure de prouver que le légendaire monstre écossais du Loch Ness existe réellement.

Le bookmaker William Hill va fournir pour l'occasion aux spectateurs d'un festival de musique ayant lieu sur place le week-end prochain quelque 50.000 appareils photographiques.

"Nous espérons que ce butin d'un million de livres sterling va aider à résoudre l'une des grandes énigmes de notre époque", a indiqué un porte-parole.

A l'heure actuelle, les parieurs estiment à 250 contre un que l'énigme restera entière cette année.


Parions que la cote augmentera rapidement, une fois que la publicité autour de cet événement se sera calmée. Il y a cependant peu de chances que ce prix permette de résoudre l'énigme, vu que la preuve de l'inexistence est une impossibilité logique.

03 juin 2007

Power Plate: attention aux risques

CHICAGO (AP) - Après l'engouement, les réserves. Le Power Plate, cette machine qui vous promet un corps de rêve en stimulant vos muscles, ne serait pas sans risque. Les experts déplorent l'absence de recul sur une méthode qui repose sur d'intenses vibrations.

Outre les douleurs et les lésions du cartilage que son utilisation peut entraîner, certains experts mettent en garde contre d'éventuels dangers pour le cerveau.

Ce qui n'empêche toutefois pas la NASA de s'intéresser de près à cet appareil qui pourrait contribuer à réduire l'atrophie musculaire et la perte osseuse dont sont victimes les astronautes pendant leurs longs séjours en apesanteur dans l'espace.

Les utilisateurs de l'appareil adorent la sensation vibratoire et la rapidité de la séance d'entraînement dont la durée est réduite des deux tiers, selon ses défenseurs. Une séance écourtée qui plaît aux salariés très occupés, aux mères d'enfants en bas âge et à toute personne qui veut éviter les exercices.

Le Power Plate vibre 20 à 50 fois par seconde dans trois directions différentes, augmentant les forces de la gravitation sur le corps, selon la firme du même nom, basée à Northbrook (Illinois). La firme assure que son appareil améliore l'efficacité des mouvements réalisés sur l'appareil. L'entraînement, qui n'est pas aérobique, s'apparente plus à du "soulever de poids sans poids".

Power Plate vend différents modèles à usage individuel ou collectif à des prix allant de 2.500 euros à 8.000 euros. Les machines pèsent de 120 à 230 kilos et sont dotées de sangles.

Une étude menée par le centre spatial Johnson de la NASA souligne que l'utilisation d'un plateau vibratoire pendant des exercices faits accroupis renforce le travail musculaire, mais ne dit pas si les vibrations permettent aux athlètes de courir plus vite ou de sauter plus haut.

"La vibration marche, mais nous cherchons à savoir comment l'utiliser au mieux, et je pense que nous sommes loin d'atteindre ce but", admet Bill Amonette, un des auteurs de l'étude et expert dans le domaine de la forme à l'université de Houston-Clear Lake. "Je pense que nous devons être prudents."

Des chercheurs s'inquiètent des dangers à terme d'une vibration de grande amplitude qui envoie des secousses dans tout le corps, note Andrew Abercromby, lui aussi du centre spatial Johnson.

Clinton Rubin, professeur d'engineering biomédical à l'université d'Etat de New York, a mis au point un appareil -que la FDA vient d'approuver- indiqué dans la prévention et la réversibilité de la perte osseuse observée dans l'ostéoporose mais qui délivre des vibrations bien moins fortes que celles du Power Plate.

Car si la société Power Plate avertit du danger que fait courir son appareil pour les femmes enceintes, les personnes souffrant de décollement de la rétine, de phlébite ou de tumeurs osseuses, elle ne prévient pas le public de la possibilité de douleurs, de lésions du cartilage, de la vision qui peut devenir floue, de la perte auditive et même des effets sur le cerveau.


Et n'oublions pas que les allégations sportives, ou contre la cellulite, que mettent en avant les centre de soins avec la Power Plate, n'ont jamais été démontrées.

02 juin 2007

Pays-Bas: l'émission de télé-réalité proposant un don d'organe était un canular

Les présentateurs d'une chaîne publique néerlandaise qui s'apprêtaient vendredi à diffuser une émission de télé-réalité dans laquelle une femme atteinte d'une tumeur au cerveau devait choisir un candidat pour lui faire don d'un de ses reins, ont déclaré à la dernière minute qu'il s'agissait d'un canular.

Les présentateurs du "Big Donor Show" ("grande spectacle de donateur") ont déclaré que la femme de 37 ans n'était pas en fait atteinte d'une tumeur, et affirmé que l'affaire entière avait été destinée à pousser le gouvernement néerlandais à réformer la législation sur le don d'organe et à alerter l'opinion sur le besoin d'organes pour les greffes aux malades.

Les trois patients qui étaient supposés être candidats au don des reins de la femme, sont en revanche malades et ont besoin d'une greffe, ont précisé les présentateurs, selon lesquels ils avaient participé au canular de leur plein gré.

29 mai 2007

Un parc d'attractions sur les ovnis prochainement à Roswell

AP - Véritable lieu de culte pour ufologues, la petite ville de Roswell, dans le désert du Nouveau-Mexique, entrée dans l'histoire grâce au prétendu crash d'un objet volant non identifié (ovni) en 1947, espère attirer toutes sortes de visiteurs avec son futur parc d'attractions dédié aux soucoupes volantes et aux extraterrestres.

Le site envisagé, d'une trentaine d'hectares, comprendra notamment une montagne russe "indoor", où, frisson ultime, les touristes pourront se faire [kidnapper] par des être venus d'ailleurs...

"Personne ne sera blessé et tout le monde sera de retour, sous sa forme initiale, du moins nous l'espérons", a assuré le concepteur du projet, Bryan Temmer.

Une salle consacrée à l'exploration scientifique de l'univers est également prévue dans ce parc unique en son genre, qui "ne sera pas seulement centré sur l'incident de Roswell et la question de savoir si c'est vraiment arrivé", a expliqué Temmer.

Le futur parc, baptisé Alien Apex Resort, pourrait ouvrir ses portes dès 2010. Il sera entièrement construit et géré par une entreprise privée. L'appel d'offres pour la construction débutera le mois prochain.

La construction du parc devrait coûter "plusieurs centaines de millions de dollars", selon les estimations de Zach Montgomery, planificateur urbain à Roswell.

Cette bourgade du sud-est du Nouveau-Mexique est devenue célèbre du jour au lendemain, en 1947, après le supposé crash d'un ovni dans un ranch des environs. L'armée américaine a révélé ultérieurement qu'il s'agissait plutôt d'un ballon-sonde météorologique.

Le concepteur du projet est un fanatique des parcs d'attractions et des romans de science-fiction. Il a présenté son projet à la mairie de Roswell il y a deux ans et touche aujourd'hui à son but. "Je savais qu'il n'y avait qu'un seul endroit au monde, et probablement dans l'univers, où cette idée pouvait se concrétiser", a-t-il résumé.

Les commerçants locaux voient bien sûr d'un très bon oeil l'arrivée du parc. Reste qu'à l'exception d'un musée et de boutiques à souvenirs, la ville a encore peu à offrir aux centaines de milliers de touristes attendus dans ce bout de désert

"Le principal reproche que nous font les touristes lors de notre festival annuel consacré aux ovnis, c'est qu'il n'y a pas assez de choses à faire", admet Zach Montgomery. Tout devrait changer avec les extraterrestres.


Et ainsi finira la farce de Roswell, en Disneyland pour frappés d'OVNI/ET.

Scientists divided over alliance with religion

· Rees sees main faiths as help in extremism fight
· Dawkins warns against 'buying into fiction'

Alok Jha, science correspondent
The Guardian

Scientists should form a closer alliance with mainstream religion in order to better fight extremism, the president of the Royal Society said yesterday.

Speaking at a debate at the Guardian Hay festival, Martin Rees, the Astronomer Royal who heads the Royal Society, said that science needed as many allies as it could find in the current climate. "If we give the impression that science is hostile to even mainstream religion, it will be more difficult to combat the kinds of anti-science sentiments that are really important," he said. "We need people like that as allies in dealing with extreme fundamentalism."

His fellow panellists, evolutionists Richard Dawkins and Steve Jones, disagreed. Prof Dawkins said that, though he had cooperated with the recently-retired Bishop of Oxford, Richard Harries, to complain about allowing creationists to set up schools, he urged a limit. "If we are too friendly to nice, decent bishops, we run the risk of buying into the fiction that there's something virtuous about believing things because of faith rather than because of evidence. We run the risk of betraying scientific enlightenment."

Bishops themselves never killed anybody, but possibly made the world safer for "people who do kill people by extolling the virtues of faith as opposed to reason and evidence".

Prof Jones discussed the problems he comes across when teaching students with Islamic backgrounds. "To a man and to a woman, there are parts of science they will not accept.

"That means that, in their early lives, they have been told deliberate lies by people who, I'm sure, know they are deliberate lies. I don't care how charming they are, I don't care how pleasant they are, these people are evil.

"What's true for imams is, more or less, true for bishops."

Lord Rees went on to point out potential threats to science. "There are new kinds of extreme views that are separate from religion - there are many strange cults that I find potentially terrifying." He cited the Raelian cult as an example, members of which believe that their leader came from outer space and are attempting to clone humans, saying: "They would say they are on the side of science. People like the Raelians show that we're kidding ourselves if we think that a scientific education makes people rational."

Cults allied to technology in this way could be dangerous. "You can imagine eco-groups who imagine the world would be better off without human beings. We need to combat these new irrationalities and, in doing this we should seek allies wherever we can, and I think allies do include people who call themselves religious. We should strive for peaceful co-existence with the mainstream religions."

· This article was amended on Tuesday May 29 2007. Homophone corner: "If we are too friendly to nice, decent bishops, we run the risk of buying into the fiction that there's something virtuous about believing things because of fate rather than because of evidence." This has been corrected.


On peut discuter avec des religieux mais certainement pas négocier avec eux sur les connaissances scientifiques, même sous prétexte de lutter contre l'intégrisme. Il s'agit ici d'un sophisme de modération: la Terre n'a pas 6000 ans comme le prétendent les intégristes, mais faut-il pout autant faire plaisir aux religieux 'modérés' en prétendant qu'elle n'a pas plus de 100000 ans, par exemple ?

Les autorités polonaises veulent examiner si les Teletubbies sont gays

VARSOVIE (AFP) - La médiatrice polonaise aux Droits de l'enfant a annoncé qu'elle allait étudier si la série télévisée britannique pour enfants Teletubbies constitue ou non une promotion voilée de l'homosexualité.
"Il serait bien qu'un groupe de psychologues en parle avec les enfants. Il faut l'examiner. S'il y avait une promotion d'attitudes inappropriées, il faudrait réagir", a déclaré Mme Ewa Sowinska.

La médiatrice, nommée en Pologne par la chambre basse pour un mandat de cinq ans, a souligné dans l'hebdomadaire Wprost que l'un des personnages masculins de la série, Tinky Winky, porte avec lui un sac à main, accessoire plutôt féminin. "J'ai appris qu'il pourrait y avoir un sous-entendu homosexuel voilé", a-t-elle dit.

Les Teletubbies, une série britannique produite pour la BBC, ont déjà été attaqués aux Etats-Unis par des groupes de conservateurs chrétiens pour les mêmes motifs. Créés par Anne Wood, les Teletubbies, dont 365 épisodes ont été produits entre 1997 et 2001, sont destinés aux très jeunes enfants (de 0 à 2 ans). Ils ont déjà été diffusés dans 120 pays.


Et il faudrait vérifier si la Pologne n'est pas devenue une dictature pas voilée du tout, menée par des chrétiens intégristes. Mme Ewa Sowinska devrait en parler avec son psychiatre.

28 mai 2007

ARKOPHARMA Scandale des plantes chinoises : l'ex-PDG condamné en appel

NOUVELOBS.COM

L'ancien PDG d'Arkopharma a été condamné en appel pour "tromperie" envers deux clientes, qui avaient absorbé des gélules à base de plantes chinoises ayant provoqué des lésions rénales irréversibles.

Max Rombi, l'ancien PDG d'Arkopharma, poursuivi pour tromperie et blessures involontaires envers deux femmes ayant absorbé des produits à base de plantes chinoises qu'il importait, vient de voir sa peine confirmée en appel, a-t-on appris lundi 28 mai auprès du groupe de phytothérapie. La cour d'appel de Toulouse n'a cependant retenu que la tromperie contre Max Rombi, qui a été relaxé du délit de blessures involontaires, comme en première instance, en juillet 2006.

Transplantation rénale

Max Rombi devra verser 7.500 euros à Marie-Hélène Lafay, 39 ans, et Anne Pertile, 34 ans, atteintes d'insuffisance rénale irréversible depuis 1993 et ayant dû subir des transplantations rénales. A partir de 1990, ces deux femmes avaient absorbé des gélules amaigrissantes "Asiatitra 28" censées contenir la plante chinoise "Stéphania Tétrandra" mais contenant en fait de l'"Aristolochia Fangji", néphrotoxique selon certains experts.
La substitution avait été effectuée avant que le produit n'arrive chez Arkopharma. La société ne disposait pas du révélateur chimique permettant de vérifier la nature exacte de la plante au début des années 1990.

Déjà condamné pour homicide involontaire

Dans un communiqué, Arkopharma s'est félicité "de la relaxe partielle de son fondateur" et a indiqué que la décision de justice "vient confirmer la thèse d'un tiers facteur responsable des néphropathies".
Le 13 novembre 2006, Max Rombi avait été condamné par la cour d'appel d'Aix-en-Provence à deux ans de prison avec sursis pour homicides involontaires après le décès de deux femmes qui avaient absorbé les mêmes produits amaigrissants à base de plantes chinoises.


Rappelons que les plantes sont des produits actifs, donc non dépourvus d'effets secondaires. "Naturel" ne sera jamais synonyme de "sans danger". Sans parler des erreurs de prescription, de dosage et de conditionnement inhérents à toute industrie. On peut néanmoins espérer que les contrôles de l'industrie pharmaceutiques sont plus sévères que ceux des vendeurs de plantes chinoises.

26 mai 2007

Evolution préoccupante du taux de CO2 dans l'atmosphère

Deux articles, publiés très récemment, révèlent des résultats préoccupants sur l'évolution du taux de CO2 présent dans l'atmosphère. Cette évolution est le résultat des émissions (combustibles fossiles, déforestation), pondérées par les puits de carbone (océans, écosystèmes continentaux) qui absorbent près de la moitié des émissions.

L'Océan Austral

Selon une collaboration internationale les émissions du CO2 des combustibles fossiles ont augmenté plus rapidement que prévu. Ces analyses font l'objet d'un article publié dans Proceedings of the National Academy of Sciences. L'autre étude, publiée dans Science, menée par une équipe internationale de scientifiques spécialisés dans l'observation et la modélisation du cycle de carbone océanique et atmosphérique, démontre une saturation du puits de carbone dans l'Océan Austral. L'intensification des vents dans cette zone, en brassant les eaux de surface avec celles des profondeurs, riches en CO2, limite la quantité de CO2 atmosphérique que l'océan est capable d'absorber. Ces deux résultats vont dans le sens d'une accélération de l'augmentation du CO2 atmosphérique au cours des prochaines décennies.

Un scénario pire que prévu

Les émissions du CO2 des combustibles fossiles, cause principale du réchauffement climatique, ont accéléré globalement à un taux bien plus grand que prévu, passant de 1,1 % par an dans les années 90 à 3% par an pour la période 2000 à 2005. Presque 8 milliards de tonnes de carbone fossile ont été émises globalement dans l'atmosphère en 2005, comparé à seulement 6 milliards de tonnes en 1995.

Chaque personne en Australie et aux Etats-Unis émet maintenant plus de 5 tonnes de carbone par an, pour 1,9 tonne en France, alors qu'en Chine, ce chiffre est seulement de 1 tonne par an. Depuis le début de la révolution industrielle, les Etats-Unis et l'Europe totalisent plus de 50 % du total des émissions globales accumulées depuis plus de deux siècles. La Chine, quant à elle, représente moins de 8 %. Les 50 pays les moins développés ont ensemble contribué à moins de 0,5 % des émissions cumulatives globales sur 200 ans.

L'augmentation des émissions de CO2 est plus alarmante que le pire scénario retenu par le GIEC, le groupe international d'experts sur l'évolution du climat.

Un puits de CO2 saturé

La seconde étude indique qu'il ne faut pas compter sur l'océan Austral pour absorber l'excès de CO2 émis dans l'atmosphère. Cette partie de l'océan absorbe chaque année environ 15 % du CO2 émis par les activités humaines mais l'étude indique que sa capacité à capter et stocker le principal responsable de l'effet de serre stagne.

C'est le changement climatique lui-même qui est responsable de cette stabilisation. Dans l'hémisphère sud, le réchauffement climatique et l'accroissement du trou d'ozone génèrent des variations de température ayant pour conséquence l'augmentation de la force des vents. Ces derniers soufflant plus violemment, ils brassent les eaux de surface avec les eaux océaniques profondes, riches en CO2, limitant ainsi le pompage par les eaux de surface du CO2 atmosphérique.

Source: CNRS

24 mai 2007

Le «pouvoir du mental» confirmé

Agence Science-Presse

Les messages subliminaux en publicité sont-ils efficaces? Des chercheurs de l'Université College de Londres ont obtenu la première preuve physique de la captation par le cerveau d’images subliminales.

Grâce à l'imagerie par résonance magnétique, ils ont remarqué de l'activité cérébrale dans la zone du cortex visuel primaire chez des sujets inconscients de la présence de telles images. Mais le cerveau n’enregistre pas le contenu subliminal dans toutes les circonstances.

Il le fait seulement lorsque sa capacité d'attention est suffisante, lorsqu’il n’est pas occupé par une tâche complexe qui exige beaucoup de concentration. Ces résultats serviront à l'étude de l'impact de la suggestion sur les comportements des acheteurs.


Il restera à vérifier si le message subliminal peut avoir la moindre influence subconsciente sur le comportement du sujet, ce qui n'est pas gagné.

23 mai 2007

Doctors renew drive to ban NHS homeopathy

· Letter urges health trusts to stop funding therapies
· Prince Charles criticised for 'mingling in politics'

James Randerson, science correspondent
The Guardian

A group of senior doctors and scientists has stepped up its campaign to stop homeopathic treatment being funded on the NHS. In a letter to primary health care trusts, the seven argue that the evidence for a benefit from the complementary therapy "is equivocal at best, despite many years of research and hundreds of studies".

The letter comes exactly a year after a similar one from a larger group of scientists, including a Nobel prizewinner and six fellows of the Royal Society. Since then, several PCTs have taken their advice, prompting hospitals such as the Royal London Homeopathic Hospital - which provides a range of alternative treatments - to warn that they may be forced to close because of lack of NHS business.

In April, Peter Fisher, personal homeopath to the Queen and clinical director of the Royal London Homeopathic Hospital, wrote an open letter to the monarch, its patron, asking for her support to save the hospital. The Queen reportedly takes 60 vials of homeopathic remedies with her when she goes abroad in case she falls ill.

One signatory of the latest letter criticised Prince Charles' defence of alternative medicine following the first letter. "It has been wholly inappropriate because it is not his role as Prince of Wales to mingle in health politics," said Edzard Ernst, who is professor of complementary medicine at the Peninsula Medical School in Exeter. Another signatory, David Colquhoun, professor of pharmacology at University College London, called homeopathy "crack-pot medicine". The lead author of the letter, Gustav Born, emeritus professor of pharmacology at Kings College London said: "There are still trusts that continue to use these unproven remedies... That is why we have written again to all the PCTs urging them to follow the commissioning example set by others."

David Fish, medical director at the University of London Hospital trust, which includes the Royal London Homeopathic Hospital, said there was a strong demand from patients for alternative treatments. But Hillingdon PCT, which had been spending around £60,000 annually on homeopathy, decided to stop funding the therapy around two years ago. Hammersmith and Fulham PCT and Westminster PCT, which between them spent more than £300,000 on homeopathy treatment last year, also plan to cease the treatment.

However, the scientists behind the campaign insist it is about more than money. "While it may be tempting to dismiss homeopathy expenditure as relatively small across the NHS, we must consider the cultural and social damage of maintaining as a matter of principle expenditure on practices which are unsupported by evidence," they wrote.

Les médecins ne veulent pas que les pharmaciens consultent

MARIE VISOT
Le Figaro.fr

Le remboursement de « consultations officinales » pratiquées par des pharmaciens provoque l'indignation des médecins.

LES MÉDECINS prennent très mal l'offre de deux mutuelles de rembourser des bilans effectués par des pharmaciens. « Pour consulter, il faut avoir fait des études de médecine ! », s'est indigné hier Michel Chassang, président de la CSMF, le premier syndicat de médecins libéraux. Motif de ce coup de colère : un accord signé il y a un mois par les syndicats de pharmaciens avec la Mutuelle des transports de la région lyonnaise (MTRL) et les Assurances du Crédit mutuel, prévoyant notamment le remboursement d'un bilan de prévention réalisé par le pharmacien. Ce bilan, baptisé maladroitement « consultation officinale », est rémunéré 21 euros. Les médecins s'indignent d'autant plus que la prévention devait être l'intérêt majeur de l'instauration du médecin traitant.

« Personne ne nous a demandé notre avis sur ce dispositif », poursuit Michel Chassang. « Le rôle du pharmacien est de délivrer des conseils qui ne peuvent en aucun cas se substituer ou être assimilés au diagnostic médical et à la définition des orientations thérapeutiques. » Cerise sur le gâteau : faire rémunérer cette « consultation » au même tarif que celle du généraliste.

Un «package»

Pour Gilles Bonnefont, du syndicat de pharmaciens (Uspo), il ne s'agit en aucun cas de marcher sur les plates-bandes des médecins, mais au contraire d'être « complémentaire ». En fait, cette consultation est présentée par le syndicat de pharmaciens comme « une étape d'un parcours cohérent : c'est un moment pendant lequel on prend le temps de parler, de vérifier la mise à jour des vaccins, de conseiller sur l'armoire à pharmacie, de donner des conseils en homéopathie... », résume Gilles Bonnafont. Ce que certains considèrent comme le travail « normal » d'un pharmacien, qui n'a pas à être rémunéré spécifiquement.

Romain Migliorini, président de la MTRL, qui a négocié « pendant plusieurs mois » cet accord avec les syndicats de pharmaciens, confirme que « nous avons besoin de bons pharmaciens-conseils ». Ce bilan remboursé est intégré à un « package » auquel les clients de la mutuelle peuvent adhérer et dans lequel on trouve aussi le remboursement de l'homéopathie à hauteur de 50 euros par an, la prise en charge de l'ostéopathie et de la diététique.


Curieusement, le questionnaire de bilan des pharmaciens comportent des questions concernant la connaissance que le patient aurait de l'homéopathie, de la naturopathie, etc. Ces deux pseudo-médecines à l'efficacité très controversée pour ne pas dire plus, seraient-elles favorisées par les pharmaciens et pour quel motif ? On remarque que la MTRL est une mutuelle lyonnaise. La proximité du poids lourd de l'homéopathie, les Laboratoires Boiron, aurait-elle quelque chose à voir avec ce traitement de faveur ? Mystère !

22 mai 2007

Un projet de bébé ? Vérifiez votre protection contre la rubéole !

Par Destination Santé

Le BEH rappelle que la France n'arrive toujours pas à se débarrasser de la rubéole. Avec 87% de couverture vaccinale à 24 mois, nous sommes encore loin des 95% recommandés par l'OMS pour arrêter la circulation du virus. Résultat : 26 infections rubéoleuses maternelles en France sur la période 2004-2005.

Contrairement aux oreillons et à la rougeole, ce ne sont pas les complications qu'elle entraîne chez le malade qui rend dangereuse la rubéole. Sa gravité tient au risque de contamination du foetus au cours des trois premiers mois de la grossesse.

Les 26 infections maternelles enregistrées en 2004 et 2005 ont conduit à la naissance de 4 enfants atteints de rubéole congénitale malformative… L'infection expose en effet le nouveau-né à un risque élevé d'anomalies congénitales graves : oculaires, cardiaques ou neurologiques.

Certes, la France s'est engagée à éradiquer la rubéole congénitale d'ici 2010. Mais elle est toujours loin du compte. Seul un taux de couverture vaccinale de 95% permettra de mettre fin à la circulation « résiduelle » du virus. Pour les auteurs du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) donc, il est impératif de « poursuivre les efforts visant à augmenter la couverture vaccinale, particulièrement auprès des adolescentes et des jeunes femmes en âge de procréer non immunes. » Le contrôle de l'immunité peut se faire rappelons-le, à l'occasion de toute prescription de contraception.

Source : BEH, n°20 / 2007


Rappelons que des organisations irresponsables font ce qu'elles peuvent pour faire baisser la coouverture vaccinale, en accusant à tort et à travers les vaccins de toutes sortes de maux, sans aucune justification scientifique, voire contre toutes les preuves scientifiques accumulées.

21 mai 2007

Faurisson débouté de ses poursuites contre Badinter

PARIS (AP) - Le tribunal de grande instance de Paris a débouté lundi le négationniste Robert Faurisson de ses poursuites en diffamation contre l'ancien ministre de la Justice, Robert Badinter, qui l'avait qualifié de "faussaire de l'Histoire".

Robert Faurisson s'estimait diffamé par des propos tenus par l'ancien garde des Sceaux. Lors de l'émission d'Arte "Le Forum des Européens", Robert Badinter avait dit avoir "fait condamner Faurisson pour être un faussaire de l'Histoire".

Il faisait référence à une décision civile du tribunal de grande instance de Paris de juillet 1981 condamnant M. Faurisson à un franc de dommages et intérêts pour ses thèses négationnistes.

A l'époque, les juges avaient retenu que M. Faurisson avait manqué à ses obligations de prudence, de circonspection objective et de neutralité intellectuelle en assurant que "les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des juifs forment un seul et même mensonge historique". Une décision confirmée en appel.

Dans son jugement rendu lundi, le TGI de Paris a estimé que M. Badinter a "conservé une parfaire modération dans le propos", en ramassant dans la formule "faussaire de l'Histoire" les griefs retenus par le tribunal pour critiquer la méthode de travail d'historien de Robert Faurisson.

Lors de l'audience, le ministère public, intervenant rarement dans une procédure civile, avait souhaité que Robert Faurisson soit débouté. Il estimait que son action était soutenue "par un antisémitisme forcené" avançant "au grand jour".

Professeur à la retraite, Robert Faurisson a été condamné à plusieurs reprises, la dernière en octobre 2006 à trois mois d'emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris pour des propos négationnistes.

18 mai 2007

Négationnisme: Faurisson interdit de séjour dans une université italienne

AP - L'université de Teramo, dans les Abruzzes, dans le centre de l'Italie, a fermé l'un de ses campus vendredi pour empêcher le négationniste français Robert Faurisson d'y faire une lecture.

L'universitaire à la retraite, qui nie la réalité du génocide des juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, a été condamné à plusieurs reprises en France.

Robert Faurisson, qui avait été invité par un professeur d'histoire de l'Asie et de l'Afrique et directeur d'un programme de maîtrise en études moyen-orientales, Claudio Moffa, a bien tenté de délocaliser sa lecture dans un hôtel voisin mais la conférence a également été annulée à la suite d'incidents avec des manifestants. Une centaine de personnes ont protesté dans la rue et M. Moffa a été bousculé, selon un responsable policier, Mimmo De Carolis. Le professeur italien, joint par téléphone, a refusé de fournir des détails.

L'université de Teramo avait invoqué un souci de sécurité pour fermer le campus abritant les départements de droit, science politique et communication. Elle avait aussi demandé au professeur Moffa d'annuler l'invitation, estimant que les qualifications de Robert Faurisson étaient "ne méritaient pas de légitimation académique", mais l'universitaire, qui se défend d'être négationniste, a écrit sur son site Web qu'il voulait permettre à "différentes interprétations d'événements historiques" de s'exprimer.


L'excuse habituelle des négationnistes est justement de se cacher derrière la "liberté d'expression". Reste à savoir s'il est nécessaire d'absorber du poison pour savoir quel goût ça peut avoir. Le négationnisme, lui, se reconnaît à l'odeur. Le professeur Claudio Moffa est bien connu pour ses positions "anti-israéliennes" et pour ses insinuations qu'Israël serait derrière les attentats du 11/9/2001, sur la base du "à qui profite le crime ?". Ces thèses à la Thierry Meyssan utilisent les ressorts classiques du négationnisme, pour imputer la responsabilité d'une catastrophe à ses victimes, car avant de pouvoir haïr des victimes, il faut d'abord leur nier ce statut.

17 mai 2007

Un homme aurait découvert le «miracle mathématique» du Coran

Agence France-Presse
Le Caire

Un homme d'affaires égyptien a affirmé jeudi au Caire avoir mis au point un logiciel informatique qui révèle que le Coran est structuré par les mathématiques, un «miracle» qui témoigne selon lui que le livre saint est l'oeuvre de Dieu.

«Cette découverte est la preuve irréfutable que le Coran est une oeuvre de dieu», a déclaré lors d'une conférence de presse Ibrahim Kamel, un architecte et homme d'affaires résidant à Genève, dont les activités sont principalement liées aux institutions financières islamiques.

M. Kamel, qui reprend et complète une thèse datant des années 1980, a annoncé la création d'un logiciel informatique qui montre que le Coran répond à un «modèle mathématique codifié», lié notamment au chiffre 19.

Parmi les exemples cités par l'homme d'affaires: le nombre des lettres, des mots, des sourates et de versets du Coran seraient tous multiples de 19. Ou encore: le nombre des sourates est égal à 114, la sourate numéro 114 contient 6 versets, si l'on divise 114 par 6 on obtient 19.

Cette thèse sur les «miracles numériques» du Coran a été validée par des «comités islamiques spécialisés dirigés par le grand cheikh d'al-Azhar, Mohammed Tantaoui», le principal dignitaire musulman d'Égypte, a-t-il ajouté.

L'homme d'affaires a également annoncé création à Chypre d'une société baptisée «Le dernier message» chargée de la commercialisation de la version informatisée de sa découverte.


Encore un découvreur de code 'miracle' caché dans un livre 'saint'. Après le "Code de la Bible", voici le "Code du Coran". Une chose est prouvée: ces théories rapportent beaucoup d'argent à leurs inventeurs, raison majeure pour laquelle elles se multiplient. Comme pour le Da Vinci Code, coïncidences, inventions et erreurs grossières sont certainement au menu de cette 'nouvelle' théorie.

16 mai 2007

Multivitamin prostate warning

Taking lots of multivitamins may increase the risk of deadly prostate cancer, say US researchers.

Their study showed taking multivitamins more than seven times a week was associated with an increased risk of advanced and fatal prostate cancer.

There was no link with early cancer or localised prostate cancer, the researchers wrote in the Journal of the National Cancer Institute.

Experts advised men to eat a healthy diet to reduce their risk of cancer.

The findings, based on data on nearly 300,000 men, indicated the risk of advanced prostate cancer is 32% higher in men who take multivitamins more than once a day than in those who do not take them at all.

The correlation was strongest for men with a family history of the disease, and who also took selenium, beta-carotene or zinc supplements.

It is unclear why the multivitamins may increase the risk of certain types of prostate cancer.

Study leader Dr Karla Lawson from the US National Cancer Institute said: "The possibility that men taking high levels of multivitamins along with other supplements have increased risk of advanced and fatal prostate cancers is of concern and merits further evaluation."

Because multivitamins contain so many different components and men taking a lot of them were more likely to be taking other supplements, the researchers were unable to tease out what was causing the association.

In an accompanying editorial, European researchers said a high intake of fruit and vegetables has been shown to reduce the risk of cancer.

But it is not clear which nutrients have a positive effect.

Antioxidants

There has been a lot of research into antioxidants such as vitamin C and E because it is believed they may protect cells against damage.

However, some analyses have suggested that beta-carotene, vitamin A and vitamin E supplements may shorten life rather than extend it.

The amounts of antioxidants needed to offer any potential protection are not known and may differ between individuals.

Liz Baker, science information officer at Cancer Research UK, said: "It's still not entirely clear what factors can affect a man's risk of developing prostate cancer.

"And there is conflicting evidence on the pros and cons of vitamin supplements.

"These products don't seem to give us the same benefits as vitamins that naturally occur in our food.

"We encourage people wanting to reduce their risk of cancer to eat a diet rich in fibre, vegetables and fruit, and low in red and processed meat."

Georgia Diebel, a specialist nurse at the Prostate Cancer Charity said: "With all vitamins, we recommend that men do not exceed the daily recommended dose stated on the bottle.

"People often think of them as something 'natural' and do not understand that they still have to be metabolised and used by the body - a study like this suggests they are not safe in larger quantities."

Prostate cancer is the second leading cause of cancer death in men. It kills one man every hour in the UK.


Les multiples boutiques, plus intéressées par leur gains que par la santé de leurs victimes, qui leur proposent le gavage multivitaminiques devraient y réfléchir à deux fois. Il se pourrait qu'elles aient à faire face à leurs ayants-droit un jour ou l'autre.

14 mai 2007

Les essais cliniques désormais sur la Toile

Par Destination Santé

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) lance un nouveau site Internet de recherche sur les essais cliniques. Ce portail répertorie « tous les essais cliniques, qu'ils aient ou non été publiés ». Une véritable banque de données ouverte à tous… mais en anglais uniquement.

Accessible à www.who.int/trialsearch, ce service est une première mondiale. Doté d'une fonction de recherche globale, il se veut un point d'entrée vers tous les registres d'essais cliniques pertinents dans un domaine donné.

Pour le Sous-directeur général de l'OMS Tim Evans, « c'est un énorme pas en avant vers davantage d'accessibilité, de transparence et de responsabilisation de la recherche en santé sur le plan mondial ». Une satisfaction partagée par le rédacteur en chef du New England Journal of Medicine. A ses yeux en effet, « il incombe désormais à l'ensemble des utilisateurs (du nouveau portail) de faire en sorte que leurs travaux soient dûment et complètement enregistrés dans une base de données compatible avec l'OMS ». Si ce beau principe entre dans les faits, voilà qui devrait mettre un terme aux accusations d'opacité souvent portées contre les promoteurs d'essais cliniques.

Source : OMS, 4 mai 2007

75e Congrès de l'Acfas: Esprit es-tu là ?

Agence Science Presse

Médecines alternatives, OGM, vaccination... Le citoyen se retrouve souvent seul face à de nombreux questionnements et y trouve des réponses qui relèvent de la croyance plutôt que de la science. Plusieurs de ces idées reçues ont été passées en revue lors du colloque « L'esprit scientifique face au monde des esprits » qui a eu lieu vendredi 11 mai dans le cadre du 75ème Congrès de l'Acfas.

« La culture scientifique a de la difficulté à s'implanter dans la société. Une grande proportion de gens continue à croire à l'astrologie ou au surnaturel », explique d’emblée Serge Larivée, professeur à l'école de psychoéducation de l'Université de Montréal. À titre d’exemple, il cite la croyance selon laquelle il faut parler aux plantes pour favoriser leur croissance. Cette croyance n'a aucun fondement scientifique et pourtant on observe une corrélation entre les deux faits.
Mais attention : corrélation ne signifie pas causalité. La personne qui parle à sa plante est tout simplement celle qui en prend le plus soin.

Tout n’est qu’illusion

Ariel Fenster, professeur au département de chimie de l'Université McGill, déboulonne certains mythes des pseudo sciences dans son cours de chimie axé sur le paranormal. Une de ses démonstrations consiste à transformer de l'eau en glace en quelques secondes. « Cela peut paraître paranormal à ceux qui ne savent pas comment faire, confie M. Fenster. Mais il s'agit d'une simple réaction chimique entre l'éthanol et l'acétate de calcium qui forme un solide ressemblant à la glace. » Des exemples de ce genre, Ariel Fenster en connaît beaucoup. Le problème, souligne-t-il, est que plusieurs charlatans profitent des médias pour véhiculer ces fausses vérités qui, bien souvent, s’expliquent grâce à la chimie ou un calcul de probabilité.

Crédule ou critique ?

Qui sont ces gens qui croient au paranormal ? Une étude réalisée par Hervé Genge, professeur de psychologie au Cégep Édouard-Montpetit, a cherché à montrer les représentations sociales des sciences et des pseudo sciences auprès des étudiants. « La biorythmie, l'ufologie (étude des OVNI), l'astrologie, la réflexologie, l'homéopathie ou encore la graphologie sont les pseudo sciences les plus fréquemment citées comme étant des sciences », explique M. Genge.

Force est d’admettre que nous sommes tous un peu superstitieux. « Il suffit de regarder le nombre d'adultes qui croient au paranormal, à la magie, au surnaturel pour voir que bon nombre d'entre eux ont conservé leur crédulité d’enfant et que le problème, de sectes notamment, est réel », remarque Cyrille Barette, biologiste à l'Université Laval. « Pour apprendre, l'enfant doit être crédule. Pour distinguer le vrai du faux, la réalité de la fiction, le mensonge de la vérité, l'adulte doit être sceptique ! », conclut M. Barette. Un premier pas pour développer une saine culture scientifique.

Juliette Badina


Difficile de devenir sceptique dans un monde comprenant des milliards de croyants et crédules, diffusant des informations faussées. A comparer à une communauté scientifique de quelques millions de personnes, dont certains membres sont également crédules.

12 mai 2007

Première en France: deux billets gagnants à l'Euro Millions validés au même endroit

Par Pierre-Marie GIRAUD

PARIS (AFP) - Au 70 de la rue des Entrepreneurs à Paris (XVe), le tabac-presse n'a pas de nom. Si les propriétaires lui en donnent un, ils n'auront que l'embarras du choix entre "La chance", "Le hasard" ou "La veine" car deux joueurs viennent d'y gagner chacun près de 18 millions d'euros.
Fait rarissime à l'Euro Millions, deux bulletins gagnants au premier rang (cinq bons numéros et deux bonnes étoiles) ont été validés au même endroit. Les deux joueurs parisiens vont se partager les 53.347.664 euros de la cagnotte de vendredi avec un joueur breton de Saint Grégoire (Ille-et-Vilaine), soit 17.782.555 euros chacun.

Reginald Carbou, 63 ans, le mari de la gérante du tabac-presse, raconte qu'il a appris la nouvelle samedi à 05H00 par la Française des Jeux (FDJ). A 08H00, alors que le panneau annonçant que de très gros bulletins gagnants ont été validés ici n'a pas encore été accroché par la FDJ, les commentaires vont déjà bon train.

"Si c'était moi, assure Reginald Carbou, j'aurais tout de suite baissé le rideau de fer et je serais rentré en Savoie pour y terminer mon chalet".

Robert Pindray, 48 ans, le boucher de ce quartier commerçant, ne regrette pas trop de ne pas être l'un des deux gagnants : "Je ne suis ni gros joueur ni joueur régulier mais je vais peut-être désormais prendre un abonnement".

Le représentant de la FDJ Patrick Germain rappelle qu'il existe une chance sur 152 millions pour que deux personnes valident au même endroit la même grille gagnante au premier rang de l'Euro Millions. C'est une première en France, ajoute-t-il, l'Autriche étant le seul autre pays où deux grilles gagnantes au premier rang ont été validées au même endroit en avril 2006. A cette occasion, la même personne avait validé les deux grilles gagnantes et avait empoché deux fois 6,5 millions d'euros.

"Pour l'heure, dit Patrick Germain, nous attendons que le ou les deux possesseurs des grilles gagnantes se manifestent auprès du détaillant ou directement au téléphone réservé aux gros gagnants (0810.421.421) car ils ont soixante jours pour le faire".

"Le Loto et L'Euro Millions sont des jeux de plus en plus collectifs et les joueurs des neuf pays de l'Euro Millions prennent l'habitude d'y jouer en groupe", note le représentant de la Française des Jeux. A l'automne 2006, cinq sapeurs-pompiers de Perpignan se sont partagés cinq millions gagnés au Loto.

De quoi faire rêver les sapeurs-pompiers de la caserne Violet, qui se trouve à quelques pas du tabac-presse.


Parions que les deux chanceux se connaissent et ont fait leurs jeux ensemble.

11 mai 2007

Pays de Galles : des hindous mobilisés pour la défense d'un taureau sacré

LONDRES (AFP) - Des religieux hindous s'opposaient vendredi à la décision des autorités sanitaires du Pays de Galles d'abattre un taureau -- un animal considéré comme sacré par les hindous -- infecté par la tuberculose.

Le taureau, nommé Shambo, qui appartient à un temple hindou du Pays de Galles, a été contrôlé positif à un test sur la tuberculose.

Mais les religieux hindous demandent au gouvernement d'épargner le taureau et ont averti que l'abattre représenterait un manque de respect envers les convictions de la communauté hindoue.

"La force évidente du sentiment de la communauté hindoue de par le monde devrait rappeler aux autorités qu'elles doivent agir avec prudence", a indiqué à l'AFP un moine hindou britannique, qui se présente comme le frère Alex, du temple Skanda Vale au pays de Galles, où vit Shambo.

"S'ils sont intelligent, ils devront faire un geste de conciliation", a souligné le religieux.

L'hindouisme est la religion majoritaire en Inde.

Plus de 4.000 personnes ont déjà signé une pétition sur le site du temple pour exiger du gouvernement qu'il épargne le taureau.

Le Forum hindou de Grande-Bretagne, qui regroupe les associations cultuelles hindouistes du pays, a annoncé qu'il allait organiser une chaîne humaine de centaines de personnes autour du temple pour protéger Shambo.

Frère Alex a précisé que les membres du temple -- vingt moines et six religieuses -- se joindraient à la protestation par une prière collective.

Shambo a été isolé dans un sanctuaire richement décoré et construit spécialement pour lui. Et frère Alex a promis que si le taureau était épargné tout serait fait pour éviter une contamination.

Une porte-parole de l'assemblée galloise a déclaré à l'AFP que "tout serait fait pour régler cette affaire d'une manière aussi souple que possible".

Un vétérinaire des autorités sanitaires était attendu dans la journée au temple.


Encore un exemple d'intervention de la religion dans les affaires sanitaires.

Herbal Medicine Taken on Faith?

Many People Don't Consult Scientific Guidelines on Herbal Supplements
By Miranda Hitti
WebMD Medical News
Reviewed by Louise Chang, MD

May 11, 2007 -- About two-thirds of people taking herbal supplements to treat a health condition don't check scientific guidelines, say University of Iowa researchers.

"Physicians, pharmacists, and other health professionals should proactively educate consumers and advocate for public health policies that would disseminate evidence-based information regarding the appropriate use of herbs," says researcher Aditya Bardia, MD, in a University of Iowa news release.

Bardia and colleagues reviewed data from a 2002 national health survey of more than 30,000 U.S. adults.

In the survey, more than 3,300 adults said they had taken herbs to treat a specific health condition.

The researchers focused on 609 people who reported treating a specific health condition with any of the following 10 herbal supplements: echinacea, ginseng, garlic, St. John's Wort, soy, or kava kava.

Bardia's team checked to see if there was scientific evidence supporting the use of those herbal supplements for the participants' health conditions.

Overall, about 55% of the participants used herbal supplements backed by scientific evidence for their condition.

However, the percentage of participants using herbal supplements in accordance with scientific evidence ranged from 68% for echinacea to 3% for ginseng.

Apart from echinacea and ginseng, about one-third of the participants used herbal supplements based on scientific evidence, the study shows.

Part of the problem may be that many patients and doctors don't talk about herbal supplements. That should change, note Bardia and colleagues.

Their report appears in the May edition of the journal Mayo Clinic Proceedings.


Comportement d'autant plus dangereux que certaines plantes ne sont pas des placebos et que leurs effets secondaires peuvent être particulièrement nocifs.

09 mai 2007

Report Claims Link Between Autism and Mobile Phones

A new report is claiming to have found a link between the rise in autism in the USA, and the rise of the use of wireless technologies, specifically mobile phones. Tamara Mariea, founder of Internal Balance, is releasing findings from more than five years of research on clients with autism, and other membrane sensitivity disorders which claims electromagnetic radiation stress is one of the potentially major root causes of the explosion of autistic cases in the past two decades.

People who visit the Internal Balance clinic are "detoxed" in an electromagnetic radiation clean environment.

In simple terms, Mariea explains to parents struggling to help their children that what her research is pointing to is with more cell phone towers being erected, more cell phones in use globally and more WiFi technology utilized, the risk for autism continues to rise. She says that Thimerosal - the mercury containing preservative in scheduled children's vaccines - has for the most part been eliminated from regularly scheduled childhood vaccines, according to public record and that the incidence of autism should be decreasing based on progress made in that area in recent years. But, it is not decreasing, she says. This is where Mariea and Dr. Carlo began to collaborate in the search to find what the larger contributor to the increase in autism is.

They say that the epidemiologic curve of autism parallels too closely with the increase usage of wireless devices to not look at it. Mariea's soon to be published paper will include her research which explores electromagnetic radiation as a cohort effect with heavy metals as a strong component of the etiology of autism.

We shall have to wait and see if the report has any credible findings when it is published.


Encore un appel à la peur des ondes électro-magnétiques. Après la leucémie, les cancers du cerveau, voici venir l'autisme. Amusant détail: les auteurs nient que le thimerosal soit responsable alors que leur étude n'apportent pas plus de preuve causale que celles des supporters de la théorie du thimerosal. L'auteur de cet article, bien inspiré, conclut sur une note sceptique. On le comprend !
Voir l'étude du Dr Fombonne pour l'infirmation de l'incrimination du thimerosal.

06 mai 2007

Lien entre autisme et mercure inexistant

Le lien entre l’autisme et l’intoxication mercure a été infirmé. L’hypothèse selon laquelle l’autisme serait une forme d’intoxication au mercure a été infirmée. Une étude du CUSM au Canada établit la similitude des taux de mercure entre les enfants autistes et la population en général.

Des chercheurs de l’Hôpital de Montréal pour enfants (HME) du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) au Canada ont communiqué de nouveaux éléments de preuve qui rejettent l’hypothèse d’une relation possible entre le mercure et l’autisme. Sous la direction du Dr Éric Fombonne, l’équipe de recherche a testé les taux de mercure dans des échantillons de cheveux et de sang provenant d’enfants autistes et de leurs mères et conclu que les taux observés ne différaient pas statistiquement de ceux d’échantillons.

Les chercheurs ont également établi l’absence de corrélation entre le taux du mercure et la gravité des symptômes ainsi que le niveau de fonctionnement des enfants autistes. Ces résultats ont été annoncés à la 6e réunion internationale de la recherche sur l’autisme (International Meeting for Autism Research, IMFAR) tenue à l’Université de l’État de Washington.

« Au cours des dernières années, on a soulevé des hypothèses sur la relation possible entre l’exposition au mercure et l’autisme », a signalé le Dr Éric Fombonne, chercheur principal, directeur de la Pédopsychiatrie à l’HME et chef de la division de Psychiatrie de l’enfant à l’Université McGill. « Les préoccupations portaient spécifiquement sur les vaccins pédiatriques contenant du thimérosal, les amalgames dentaires et le méthylmercure présent dans l’alimentation. »

« Nos conclusions n’appuient pas l’hypothèse selon laquelle l’autisme serait une forme d’intoxication au mercure. Les taux de mercure que nous avons détectés chez les enfants atteints d’autisme et leurs mères se situaient dans la fourchette normale de la population en général. »

Une série de jeunes enfants référés à la Clinique des troubles du spectre de l’autisme de l’HME ont été invités à participer à l’étude. Au total, 71 enfants ont été inclus dans le groupe d’étude et le groupe de contrôle a été formé de 76 enfants recrutés dans d’autres cliniques de l’HME. Les enfants présentant des troubles du spectre de l’autisme répondaient tous à des critères diagnostiques rigoureux et ils ont été évalués à l’aide de mesures normalisées de pointe. Des échantillons de sang et de cheveux ont été recueillis chez tous les enfants participants et leurs mères et leur analyse a fait appel aux techniques les plus avancées actuellement.

« L’un des résultats pratiques importants de l’étude est le constat de l’inutilité des thérapies de chélation pour traiter l’autisme. Ces thérapies visent à extraire les métaux lourds de l’organisme à l’aide de composés spécifiques. La chélation n’a jamais fait la preuve de son efficacité comme intervention biomédicale pour le traitement de l’autisme », dit le Dr Fombonne.

L’Hôpital de Montréal pour enfants est l’hôpital de formation pédiatrique du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Il est un chef de file du traitement et des soins des nourrissons, enfants et adolescents malades du Québec. L’HME assure des services de santé de haut niveau dans un vaste éventail de spécialités et fournit des soins ultra-spécialisés dans divers champs d’expertise. L’Institut de recherche du CUSM (IR du CUSM) est un centre de recherche hospitalo-universitaire de réputation mondiale dans le domaine des sciences biomédicales et des soins de santé. Établi à Montréal, au Québec, il constitue la base de recherche du CUSM, centre hospitalier universitaire affilié à la Faculté de médecine de l’Université McGill.

03 mai 2007

MoD opens its files on UFO sightings to public

James Randerson
The Guardian

The Ministry of Defence plans to open its "X-Files" on UFO sightings to the public for the first time. Officials have not yet decided on a date for the release of the reports, which date back to 1967, but it is hoped to be within weeks.

The move follows the decision by the French national space agency to release its UFO files in March, the first official body in the world to do so.

UFO buffs will be keen to find out what officials knew about some of the UK's most famous sightings and whether any action was taken. One celebrated event - at Rendlesham Forest, Suffolk, in 1980 - has been dubbed "Britain's Roswell" after the UFO incident in the US in 1947. At Rendlesham there were several witness reports of a UFO apparently landing. The released files should support or discount claims that radiation was detected at the site after the event.

David Clarke, a lecturer in journalism at Sheffield Hallam University and author of Flying Saucerers: A Social History of UFOlogy, said opening the MoD's files would make it harder to sustain the idea that evidence for the existence of aliens has been suppressed. "The more of this stuff that they put on their website or put in the national archives, the less it will cost the taxpayer, because at the moment people are writing in about individual incidents and they are having respond," said Dr Clarke, referring to requests under the Freedom of Information Act.

The documents due for release are witness reports of apparent UFO sightings, many by civil pilots and military personnel. Most were simply collected and filed by a small, secret unit within defence intelligence called DI55. A few are thought to have been investigated further by the military, but the details have never been made public. There are 24 files due for release, each containing 200-300 reports of sightings, plus internal MoD briefings and correspondence.


Gageons que cette publication, appelée à grands cris par les amateurs d'OVNI, sera autant un pétard mouillé que celle des archives françaises.

30 avril 2007

Electric Fields May Not Cause Cancer

Study Shows No Increased Risk of Leukemia, Brain Cancer, or Breast Cancer in Utility Workers

By Miranda Hitti
WebMD Medical News
Reviewed by Louise Chang, MD

April 30, 2007 -- Electromagnetic fields may not increase cancer risk, a Danish study shows.

The study included more than 28,000 workers at 99 utility companies in Denmark.

The researchers included Christoffer Johansen, MD, of the Danish Cancer Society's Institute of Cancer Epidemiology in Copenhagen, Denmark.

They used Danish medical records to track new cases of leukemia, breast cancer, or brain cancer among the utility workers over nearly 23 years, on average.

Johansen's team noted whether the workers had normal, medium, or high levels of on-the-job exposure to electromagnetic fields.

The researchers found "no compelling evidence" of links between cancer and the workers' exposure to electromagnetic fields.

The vast majority of the workers didn't develop leukemia, brain cancer, or breast cancer during the study period.

On-the-job exposure to electromagnetic fields apparently didn't affect cancer risk in the 70 men who developed leukemia, the 188 women who developed breast cancer, and the 110 men and women who developed brain cancer, the study shows. Since there were so few cases of women who developed leukemia and men who developed breast cancer, the researchers did not include them in the study analysis.

"The results do not support the hypothesis of an association between occupational exposure to magnetic fields in the electric utility industry and risks for leukemia, brain cancer, and breast cancer," write the researchers.

Their findings appear in Occupational and Environmental Medicine.

SOURCES: Johansen, C. Occupational and Environmental Medicine, May 1, 2007; advance online edition. News release, BMJ Specialist Journals.

© 2007 WebMD, Inc. All rights reserved.


Les Danois se singularisent à nouveau comme révélateurs des mythes pseudo-écolos, que ce soit ceux des anti-vaccinations (anti-thimerosal, ROR) ou des anti-magétisme (lignes à haute tension, micro-ondes, téléphones portables, etc.)/

Moderate Drinking Linked to Breast Cancer

WASHINGTON — Moderate alcohol consumption, or about two drinks a day, has often been touted as heart healthy in recent years, but a new study finds the same quantity causes cancer.

Mice given the human equivalent of two drinks daily developed breast tumors that were nearly double the weight of those in their “dry” relatives.

Nearly 179,000 U.S. women will develop breast cancer this year, according to the National Cancer Institute. Even so, scientists lack a strong grasp on why one woman develops the disease and another remains cancer free.

Presented here at the American Physiological Society (APS) annual meeting, the research not only shows the link between alcohol consumption and breast cancer, but it proposes how that glass of wine or bottle of beer works to stimulate tumor growth.

“Alcohol [consumption] is the most important avoidable risk factor for women getting breast cancer,” lead scientist Jian-Wei Gu of the University of Mississippi Medical Center told LiveScience. Genetic factors would be considered “unavoidable,” since people inherit DNA from their parents.

The APS meeting is being held as part of the larger, annual Experimental Biology meeting.

Drinkin’ mice

Gu and his colleagues, also from the University of Mississippi Medical Center, fed six-week-old female mice moderate levels of alcohol for four weeks which would be the equivalent of two drinks each day in humans. In the second week, they injected mouse breast-cancer cells into each mouse’s mammary glands.

They found that tumors in the alcohol-fed mice weighed on average about 1.4 grams, nearly two times the weight of tumors in the control mice. Images of the alcohol-fed mice show a visible lump in the upper portion of the animal’s chest.

The scientists suggest the difference in tumor weight is a result of jacked-up growth in blood vessels due to alcohol consumption. That’s because when a rodent, or a human, gulps down a drink, the cells in their bodies go into overdrive to get rid of the “toxins.”

The stressed-out cells send out a hormone dubbed VEGF that stimulates the growth of blood vessels—a tumor’s means of getting oxygen and nutrients to survive. Supporting that idea, the alcohol-fed mice showed a significant increase in VEGF as well as more blood vessels than the other mice.

Animal models

This is the first study to use an animal model that accurately mimics human breast cancer, Gu said.

Previous studies injected human breast-cancer cells into “nude” mice, or those lacking an immune system. Without a line of defense, the mice’s bodies would let the foreign cells grow and scientists could run experiments.

“In regular mice, if you implant a human tumor, it won’t grow because it’s foreign [so the immune system would stage an attack],” said study team member Emily Young. That also meant any results would apply only to an organism lacking an immune system.

Instead, “we used regular mice and we implanted the mouse breast-cancer form into it,” Young said.

As well, many studies have used toxic levels of alcohol, leading to results that were less applicable to humans who typically don’t consume that much booze.

The researchers say their results, unlike the others, can be squarely extrapolated to humans and have implications to both prevent and help treat breast cancer.

“Normal people produce cancer cells every day,” Gu said, “but at the beginning the cancer doesn’t have blood vessels.” So it’s easier for the body’s immune system to fend them off. Once the cancerous cells acquire a blood-vessel lifeline, which this study suggests is fostered by alcohol, the tumor growth takes off.

23 avril 2007

L'Eglise renonce aux "limbes" pour les enfants morts sans baptême

LE MONDE

Les Limbes" : tel était le titre que voulait donner Charles Baudelaire à ses Fleurs du mal. Ce mot désigne l'espace mythique au-delà du bien et du mal, ce morceau de l'enfer éternel qui serait réservé aux enfants morts sans baptême, ni élus ni damnés. Mais ce qui était hier, pour les uns, un article de foi, pour les autres, une fable terrifiante, a été aboli, vendredi 20 avril, par le Vatican.

Dans un document de sa commission théologique internationale, l'Eglise estime qu'il existe désormais "des bases sérieuses pour espérer que, lorsqu'ils meurent, les bébés non baptisés sont sauvés". Elle veut en finir "avec des métaphores qui ne rendent plus adéquat le message d'espérance de la religion chrétienne".

La question remontait à l'origine du christianisme : si l'on admet que seuls les hommes baptisés sont sauvés et que tous les autres sont damnés, quel est le sort des enfants morts sans baptême ? Elle avait été tranchée au IVe siècle par saint Augustin : ces enfants innocents, mais encore "souillés" par le péché originel, sont accueillis dans ce lieu intermédiaire entre l'enfer et le paradis, appelé "limbes".

LOURD HÉRITAGE

Augustin était convaincu que l'humanité pécheresse depuis la faute d'Adam et Eve ne pouvait être rachetée que par la seule "grâce" de Dieu donnée par la foi et le baptême. On sait combien, jusqu'aux protestants et aux jansénistes, cette idée a labouré les consciences occidentales. Terrible verdict, en effet, que celui des limbes. L'agnostique Albert Camus, né comme Augustin sur la terre algérienne, disait qu'il ne pardonnerait jamais à l'auteur des Confessions d'être le "père" du péché originel, de la culpabilité des innocents et de la "damnation des enfants morts sans baptême".

Que faire d'un si lourd héritage défendu, du Moyen Age jusqu'au XXe siècle, par une Eglise manipulatrice, trop contente de faire peser la menace des limbes pour inciter les parents à faire baptiser au plus vite leurs enfants ? Sur ce point, sa réflexion théologique est enfin passée de l'intransigeance dogmatique à la miséricorde. Elle ne renonce pas au péché originel, encore moins au passage obligé par le baptême pour obtenir le salut éternel. Mais elle admet désormais que les enfants, sans possibilité de choix ni responsabilité, seront sauvés.

Henri Tincq


L'aveu est plus grand qu'il n'y paraît pour le dogme chrétien. Le pêché originel n'est plus du tout originel. Si ce n'est plus un état naturel, à partir de quel moment on devient "pêcheur", selon l'Eglise? Suffit-il de ne pas commettre de pêché pour retarder sans limite le "besoin" de se faire baptiser ? Au risque d'impacter sérieusement les finances de l'Eglise. Il faut croire que l'Eglise a considéré que vu la liste de ce qu'elle considère comme des pêchés, le "besoin" se ferait sentir toujours assez vite.

20 avril 2007

Un chat fait 800 km pour rentrer chez lui, selon ses maîtres

NANCY (AFP) - Un chat de 3 ans a parcouru 800 km en treize mois entre Bordeaux et la Meuse pour retrouver sa famille d'adoption, ont affirmé vendredi ses maîtres.
Disparue en mars 2006 dans le sud-ouest de la France à la veille du déménagement, la chatte "Mimine" a été revue mardi à Tréveray (Meuse) par son ancien maître, 13 mois et 800 km plus tard.

"Sa robe est la même. Son comportement est le même. Et nos enfants (de 6 et 8 ans, ndlr) l'ont reconnue", a déclaré à l'AFP sa propriétaire, âgée de 35 ans.

"Aucune autre chatte ne serait arrivée en courant pour se frotter à nous et réclamer des caresses alors qu'elle était pleine", a-t-elle estimé, avant d'avancer un autre argument "décisif": "elle ne mangeait pas de croquettes, elle n'en mange toujours pas".

L'animal, qui ne porte aucun tatouage, n'a pas trop souffert de son incroyable périple, hormis quelques tiques attrapées et ses coussinets usés.

Un vétérinaire interrogé par l'AFP a déclaré qu'il n'y avait "aucune explication scientifique. Il est très curieux que le chat ait voyagé aussi loin dans un endroit où il n'est jamais allé".

Mais le Dr Marie-Pierre François, vétérinaire spécialiste en médecine et chirurgie du chat, a reconnu que ce n'était pas totalement impossible. "Les chats peuvent utiliser leur 6e sens. La nature nous réserve parfois de belles surprises".


Voilà encore un joli conte de fées qui ravira les enfants de 6 à 8 ans. L'absence de tatouage rendant toute identification objective impossible, celle-ci repose sur le témoignage de jeunes enfants et sur un comportement très standard pour un chat domestique.

Fruit proves better than vitamin C alone

Tests show that it isn't just the vitamin that protects the body.

Matt Kaplan

If you're in the market for an antioxidant to keep your body young and healthy, new research suggests you'd be much better off with oranges than vitamin C tablets.

Although vitamin C is best known for its protection against scurvy and, possibly, the common cold (see 'Vitamin C best in the cold'), fruits rich in vitamin C are also powerful antioxidants that protect cellular DNA from being damaged by oxidation. Going without such foods leads to DNA damage long before the iconic bleeding gums of scurvy are seen.

But do vitamin C pills on their own have the same protective effect as fruit? Serena Guarnieri and a team of researchers in the Division of Human Nutrition at the University of Milan, Italy, designed a simple experiment to find out.

The team gave test subjects a single glass of blood-orange juice, vitamin-C-fortified water, or sugar water to drink. The blood-orange juice and the fortified water had 150 milligrams of vitamin C each, whereas the sugar water had none. Blood samples were taken from the test subjects 3 hours and 24 hours after their drink. Unsurprisingly, blood plasma vitamin C levels went up after drinking both the juice and the fortified water.

The blood samples were then exposed to hydrogen peroxide, a substance known to cause DNA damage through oxidation. The damage was significantly less in the samples taken from volunteers who had ingested orange juice, in both the samples collected 3 hours after consumption and 24 hours after the drink. Unsurprisingly, the sugar water had no protective effect. But neither did the vitamin-C-fortified water.

At least one other study, which looked at larger quantities of vitamin C, has shown a protective effect from the vitamin alone. But the fact that it doesn't show up here indicates that something more complicated is going on, says Guarnieri. "It appears that vitamin C is not the only chemical responsible for antioxidant protection; there is something more at work here," she says. The find is reported in the British Journal of Nutrition1.

"It is an important observation," says David Heber, director of the Center for Human Nutrition at the University of California, Los Angeles. It suggests that people studying the effects of the vitamin should be careful to note where in the diet it comes from. "Vitamin C is provided in a matrix in fruits with many other beneficial substances," he says; and all of these may interact with each other.

Other nutrition researchers have suggested that sugars in juice interact with vitamin C to generate the antioxidant effect2. But Guarnieri suspects that the phytochemicals found in oranges (cyanidin-3-glucoside, flavanones and carotenoids) are the substances that need further study. "But how they are interacting is still anyone's guess," she adds.


Encore une pierre dans le jardin des vendeurs de pilules vitaminées.

18 avril 2007

Une des grandes découvertes suédoises s’avère fausse

AFP - Stockholm - Une des grandes découvertes suédoises de ces dernières années, publiée en 2005 dans la revue Science et relative à la science végétale, était en fait fausse, a révélé un groupe de chercheurs suédois d'Umeaa, (nord de la Suède).

«Un chercheur chinois, invité à travailler dans notre groupe de recherches, a manipulé des données pour arriver à des conclusions qui n'existent pas», a expliqué mercredi à l'AFP le professeur Ove Nilsson, membre du groupe de chercheurs de l'Université des sciences de l'agriculture d'Umeaa.

Cette découverte concernait une des questions les plus importantes de la science végétale: comment les fleurs savent-elles qu'elles doivent fleurir ?

Le chercheur chinois, invité à Umeaa, avait affirmé avoir réussi à montrer que la molécule «florigène», qui dirige la floraison, avait un rôle de messager.

C'est en essayant de reproduire, en vain, les expériences de leur collègue chinois en septembre 2006 que les chercheurs d'Umeaa se sont aperçus de la supercherie.

Le groupe de scientifiques a demandé à la revue Science de retirer l'article concernant cette découverte, qui avait été publié en septembre 2005.

Ces résultats avaient été classés troisièmes dans la liste des découvertes importantes de cette année-là, publiée par la revue américaine.

Le groupe de chercheurs suédois a informé la communauté scientifique de cette erreur et présenté ses excuses, selon le quotidien suédois Dagens Nyheter.

«Cet incident est extrêmement pénible pour notre Université. Ce sont les pires moments que j'ai connus en tant que chercheur», a confié à l'AFP Ove Nilsson.

Le scientifique chinois, qui a depuis quitté l'université suédoise, refuse de reconnaître ses torts et reste convaincu de la véracité de sa découverte, selon M. Nilsson.

«Les chercheurs chinois sont soumis à une pression très forte de leur pays qui exige un maximum de résultats pour leur confier un travail», a-t-il souligné.

La sonde Gravity-Probe-B mesure les bosses de l'espace-temps

L'analyse des premiers résultats du satellite Gravity-Probe-B (GP-B) confirme une prévision de la théorie générale de la relativité d'Einstein avec une précision meilleure que 1%. "Pour la première fois, nous pouvons directement observer un des effets prédits par Einstein," affirme Francis Everitt de l'université de Stanford en Californie et responsable de la mission.

Gyroscopes de la sonde GP-B

Lancé en avril 2004 (voir notre news), le satellite a utilisé quatre gyroscopes de haute précision pour mesurer deux effets prévus par la théorie de la relativité générale.

Le premier, appelé l'effet géodésique, prévoit que la masse de la terre provoque une bosse dans l'espace-temps qui devait provoquer une inclinaison de chaque gyroscope de 0,0018°, soit 6606 millisecondes d'arc, par an. Le second, un effet plus subtil appelé frame dragging (ou effet Lense-Thirring en français), prévoit la façon dont la Terre dans sa rotation, entraîne l'espace-temps avec elle.

Auparavant, les astronomes avaient mesuré ces deux effets en envoyant des rayons laser sur des miroirs installés sur la Lune par les astronautes des missions Apollo. "L'orbite de la Lune agit comme un gyroscope," note Clifford Will, expert en relativité générale à l'université de St Louis. "Mais les mesures lunaires sont des mesures indirectes. La sonde GP-B nous donne une mesure directe qui est unique et nouvelle."

Les chercheurs de la mission Probe-B ont enregistré des mesures de l'effet géodésique qui correspondent aux valeurs prévues par Einstein mais les mesures du frame dragging n'ont pas encore atteint la précision obtenue lors des expériences lunaires. "Ce ne sont pas les résultats que nous avions espéré à ce stade," admet Bill Bencze, un des managers de la mission. Ceci est dû en partie à une série d'éruptions chromosphériques du Soleil en mars 2005 qui ont interrompu les observations et qui limiteront l'exactitude finale de l'expérience. Jusqu'ici, l'équipe a "entrevu quelques traces" de frame dragging mais n'est pas encore en mesure de chiffrer cet effet

Cependant, le plus grand défi pour l'équipe est actuellement de rectifier certains comportements inattendus des gyroscopes qui modifient leurs orientations et peuvent ainsi simuler des effets relativistes. Bencze pense avec confiance qu'en décembre prochain l'équipe comprendra suffisamment ces effets pour améliorer la précision des mesures d'un facteur 20, pour obtenir finalement une exactitude meilleure que 0,01%.

Les prévisions de la relativité générale correspondent bien à la précision dont est capable la sonde, mais cela pourrait tout aussi bien changer lorsque l'équipe annoncera des résultats plus précis. "Nous ne cherchons pas à assurer la véracité de la relativité générale à tout prix," déclare Bencze, qui précise que le travail de l'équipe est d'effectuer les meilleures mesures possibles, non de confirmer la théorie.

Source: New scientist Space

14 avril 2007

Une rumeur de virus téléphonique sème la panique au Pakistan

KARACHI (Reuters) - Les opérateurs pakistanais de téléphonie mobile ont été submergés d'appels de clients paniqués par un message faisant état d'un virus mortel transmis par le biais des téléphones portables.

La rumeur a été prise si au sérieux que certaines mosquées ont même annoncé que ce virus avait fait des morts et que les propriétaires de téléphones devaient craindre la colère divine.

Les auteurs de ce canular affirmaient pour leur part que ce virus avait fait 20 morts.

On dénombre 52 millions d'utilisateurs de portables parmi les 160 millions de Pakistanais.


Visiblement, la biologie et la physique ne sont pas au programme des madrassas pakistanaises.

13 avril 2007

Vraiment fumeuse cette « journée nationale »…

Par Destination Santé

Attention, piège ! Vous avez entendu parler d'une « grande journée nationale d'action contre les abus de la psychiatrie », ce 14 avril ? Sachez qu'elle est organisée par l'obscure Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme. En fait, un appendice de l'Eglise de Scientologie !

Elle n'a donc strictement rien à voir avec la très officielle Ligue française pour la défense des Droits de l'Homme et du Citoyen (LDH). Ses représentants d'ailleurs, sont furieux. « Nous leur avons fait des tas de procès mais ils ne s'arrêtent jamais » nous explique un brin dépité, Jean-Pierre Dubois le Président de la LDH.

La Ligue met régulièrement en garde le public face aux actions de cette « commission ». La première fois, c'était dans un communiqué de juillet 1999. « Il est plus que jamais d'actualité », nous confirme Jean-Pierre Dubois.

A cette époque, la LDH soulignait que « par sa dénomination et son sigle, cette commission entretient une confusion intolérable avec la LDH. (…) Cet organisme n'a qu'une seule vocation : défendre les intérêts de l'Eglise de Scientologie et la vision que celle-ci a des droits de l'Homme. A ce titre, elle prend systématiquement à partie le corps médical, particulièrement les psychiatres auxquels elle reproche de dénoncer ses méthodes (…) ». En tout cas et même si cela doit vous faire tirer un trait sur cette « journée nationale », n'oubliez pas que l'Eglise de Scientologie a été classée « mouvement sectaire » par un Rapport enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 22 décembre 1995….

Source : Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme, Ligue française pour la défense des Droits de l'Homme et du Citoyen, avril 2007