31 août 2006

Alternative medicine doesn't exist and acupuncture is useless

HEALTHY DOUBTS, Wallace Sampson - While his views may not be popular in Northern California, Wallace Sampson, clinical professor emeritus of medicine at Stanford University and editor in chief of the Scientific Review of Alternative Medicine, is frank about his thoughts about alternative medicine. "It doesn't exist," he says. "We've looked into most of the practices and, biochemically or physically, their supposed effects lie somewhere between highly improbable and impossible."

Sampson has been invited by the Commonwealth Club to hold forth on one of the most popular alternative medical practices, acupuncture.

There are two major misconceptions about acupuncture, Sampson says, and both contribute to the misunderstanding of its worth as medical treatment. First, most people assume that it's an ancient Chinese cure that has existed, unchanging, for centuries. Not so, says Sampson, noting that "acupuncture was formalized in a complex way over the past 100 years, mostly in Europe and France and after the Communist takeover in China. Before that time there was no consistent formalization of acupuncture points or what each place was supposed to do. It was largely regional, and the thinking varied from city to city."

The other mistake people make about acupuncture, Sampson says, is that it offers specific cures. "It is nonspecific," Sampson says. "If it has the effect of, say, releasing endorphins through the application of needles, well, many things release endorphins -- a walk in the woods, a 5-mile run, a pinch on the butt."

Clinically, it has been shown that acupuncture can have counter-irritative effects. The basis for this is simple: If you have a headache and someone applies pressure through needles to your arms and neck, you get distracted from your headache. "It has no effect on disease process," Sampson says, "but it can affect perception of symptoms through these nonspecific devices, such as attention diversion or the desire of the patient to please the treater and feel benefits."

Sampson doesn't actually find acupuncture to be a very dangerous procedure -- although it is invasive, most people seek acupuncture for a known, nonserious disorder -- but he does say it's useless.

"I look at it this way: what if acupuncture didn't exist?" he says. "Would medicine or society be any worse off? If no one knew about it, nothing would change. You would still have ways to apply counter-irritation, through massage or rubbing."

But there are more dangerous aspects to the world of alternative medicine, Sampson says, starting with the wildly popular practice of chiropractics. In general, he says, one of the biggest problems with the whole notion of "ancient Chinese medicine" is that it falsely pits itself against "Western medicine." Sampson says these distinctions are useless; a more apt comparison, he says, would be ancient Chinese medicine to ancient European medicine, which share many similarities in their fundamental notions about how the body works. Western medicine, on the other hand, has grown up as the world rejected those ancient notions.

Sampson points to the Western ideal of "first do no harm" as a major difference in the approaches. "Some find Western medicine to be cold because there's no laying of hands on the body unless it's absolutely necessary," says Sampson. "But we took an oath. Physicians should not lay on hands or do something that doesn't accomplish its goal. Cracking a neck or a back, for instance, can do much more harm than good. You have to draw the line somewhere. "

Cellules souches du cordon ombilical : entre fausses promesses et vrais espoirs

Philippe Berry (lefigaro.fr).

Ces «super cellules» offrent, notamment, des perspectives prometteuses pour régénérer des tissus. A tel point que des établissements américains et britanniques proposent déjà à des parents de congeler des cellules de leur enfant. Attention, préviennent les scientifiques : la route est encore longue.

Le genou abîmé de Robert Pires pourrait-il être miraculeusement réparé par une injection de cellules prélevées dans le sang du cordon ombilical de son nouveau-né ? Interrogé par lefigaro.fr, Frank Yates, chercheur à l’hôpital pour enfants de Boston prévient : «Pour le moment, c’est de la science fiction.»

Le Sunday Times révélait le 27 août, que Thierry Henry et quatre autres joueurs du Championnat d’Angleterre de Football ont déjà fait prélever et congeler, dans des banques privées, des cellules souches de leurs bébés. «Si vous êtes sujet aux blessures, cela peut signifier la fin de votre carrière. Avoir des cellules souches, un kit de réparation si vous voulez, sous la main, c'est sensé», justifie l’un d’eux, sous couvert d’anonymat.


«Ne pas susciter de faux espoirs»

Concrètement, du sang est prélevé dans le cordon ombilical du nouveau-né. Sans risque pour la mère ni pour son enfant, la procédure ne nécessite pas d'anesthésie ni d'hospitalisation comme pour le don de moelle. Ce sang contient, notamment, des cellules souches.

Capables de se transformer, entre autre, en cellules de peau, de cartilage ou de muscle, ces cellules «mères» font l’objet d’intenses recherches. Si les cellules souches embryonnaires semblent les plus prometteuses – notamment dans la lutte contre des maladies dégénératives telles Alzheimer – celles contenues dans le sang de cordon sont porteuses d’espoirs, pour réparer des tissus par exemple. Prometteuses, certes, mais «il ne faut pas susciter de faux espoirs», avertit Carine Camby, la directrice de l’Agence de Biomédecine.

Dans les faits, les recherches restent en effet surtout cantonnées au stade fondamental. En cultivant des cellules souches dans un milieu approprié, les scientifiques commencent tout juste à maîtriser leur différenciation (en cellule de peau, muscle etc.) Avec des accidents de parcours : par exemple, après l’injection de ce genre de cellules dans le cerveau de souris, les chercheurs ont eu la fâcheuse surprise de voir de l'os se constituer, au lieu du tissu nerveux réparateur espéré.

Quand bien même la différenciation serait mieux maîtrisée, d’autres limitations existent pour l’utilisation des cellules souches. En premier lieu : leur quantité. « Il n’y a pas assez de cellules souches présentes dans un cordon ombilical pour les transplanter à quelqu’un de plus grand qu’un enfant», explique William Lensch, chercheur à l’Institut sur les cellules souches de l’université d’Harvard. Des recherches récentes semblent cependant montrer qu’il est possible d’augmenter la quantité de cellules souches en les divisant.

Business lucratif

Mais si les techniques ne sont pas encore au point, certains ont déjà transformé les espoirs suscités en business lucratif. Ainsi, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, plusieurs banques proposent déjà à des particuliers de congeler du sang prélevé dans le cordon ombilical de leur enfant. Une matière première a priori parfaitement compatible pour une utilisation ultérieure sur l’enfant ou même le parent.

Contre un dépôt initial d’environ 2000 euros, des établissements comme ViaCell ou CryoGenesis International fournissent un kit de prélèvement au médecin des futurs parents. Il en coûte une centaine d’euros, chaque année, pour stocker le «trésor» au froid. 800.000 prélèvements sont ainsi conservés aux Etats-Unis.

En France, de tels établissements ne sont pas autorisés. Ils existent en revanche des banques publiques, qui recourent au don anonyme et gratuit, comme pour le don du sang. Car les cellules souches de cordon ombilical ont déjà des applications concrètes, notamment pour traiter des leucémies ou des maladies du sang chez l’enfant. Dans ce cas précis, il n’y a pas ou peu de problème de compatibilité, explique Carine Camby. Mais la directrice de l’Agence de Biomédecine craint qu’en flirtant avec «l’escroquerie intellectuelle», les établissements anglais ou américains «découragent le don altruiste».