23 mai 2007

Doctors renew drive to ban NHS homeopathy

· Letter urges health trusts to stop funding therapies
· Prince Charles criticised for 'mingling in politics'

James Randerson, science correspondent
The Guardian

A group of senior doctors and scientists has stepped up its campaign to stop homeopathic treatment being funded on the NHS. In a letter to primary health care trusts, the seven argue that the evidence for a benefit from the complementary therapy "is equivocal at best, despite many years of research and hundreds of studies".

The letter comes exactly a year after a similar one from a larger group of scientists, including a Nobel prizewinner and six fellows of the Royal Society. Since then, several PCTs have taken their advice, prompting hospitals such as the Royal London Homeopathic Hospital - which provides a range of alternative treatments - to warn that they may be forced to close because of lack of NHS business.

In April, Peter Fisher, personal homeopath to the Queen and clinical director of the Royal London Homeopathic Hospital, wrote an open letter to the monarch, its patron, asking for her support to save the hospital. The Queen reportedly takes 60 vials of homeopathic remedies with her when she goes abroad in case she falls ill.

One signatory of the latest letter criticised Prince Charles' defence of alternative medicine following the first letter. "It has been wholly inappropriate because it is not his role as Prince of Wales to mingle in health politics," said Edzard Ernst, who is professor of complementary medicine at the Peninsula Medical School in Exeter. Another signatory, David Colquhoun, professor of pharmacology at University College London, called homeopathy "crack-pot medicine". The lead author of the letter, Gustav Born, emeritus professor of pharmacology at Kings College London said: "There are still trusts that continue to use these unproven remedies... That is why we have written again to all the PCTs urging them to follow the commissioning example set by others."

David Fish, medical director at the University of London Hospital trust, which includes the Royal London Homeopathic Hospital, said there was a strong demand from patients for alternative treatments. But Hillingdon PCT, which had been spending around £60,000 annually on homeopathy, decided to stop funding the therapy around two years ago. Hammersmith and Fulham PCT and Westminster PCT, which between them spent more than £300,000 on homeopathy treatment last year, also plan to cease the treatment.

However, the scientists behind the campaign insist it is about more than money. "While it may be tempting to dismiss homeopathy expenditure as relatively small across the NHS, we must consider the cultural and social damage of maintaining as a matter of principle expenditure on practices which are unsupported by evidence," they wrote.

Les médecins ne veulent pas que les pharmaciens consultent

MARIE VISOT
Le Figaro.fr

Le remboursement de « consultations officinales » pratiquées par des pharmaciens provoque l'indignation des médecins.

LES MÉDECINS prennent très mal l'offre de deux mutuelles de rembourser des bilans effectués par des pharmaciens. « Pour consulter, il faut avoir fait des études de médecine ! », s'est indigné hier Michel Chassang, président de la CSMF, le premier syndicat de médecins libéraux. Motif de ce coup de colère : un accord signé il y a un mois par les syndicats de pharmaciens avec la Mutuelle des transports de la région lyonnaise (MTRL) et les Assurances du Crédit mutuel, prévoyant notamment le remboursement d'un bilan de prévention réalisé par le pharmacien. Ce bilan, baptisé maladroitement « consultation officinale », est rémunéré 21 euros. Les médecins s'indignent d'autant plus que la prévention devait être l'intérêt majeur de l'instauration du médecin traitant.

« Personne ne nous a demandé notre avis sur ce dispositif », poursuit Michel Chassang. « Le rôle du pharmacien est de délivrer des conseils qui ne peuvent en aucun cas se substituer ou être assimilés au diagnostic médical et à la définition des orientations thérapeutiques. » Cerise sur le gâteau : faire rémunérer cette « consultation » au même tarif que celle du généraliste.

Un «package»

Pour Gilles Bonnefont, du syndicat de pharmaciens (Uspo), il ne s'agit en aucun cas de marcher sur les plates-bandes des médecins, mais au contraire d'être « complémentaire ». En fait, cette consultation est présentée par le syndicat de pharmaciens comme « une étape d'un parcours cohérent : c'est un moment pendant lequel on prend le temps de parler, de vérifier la mise à jour des vaccins, de conseiller sur l'armoire à pharmacie, de donner des conseils en homéopathie... », résume Gilles Bonnafont. Ce que certains considèrent comme le travail « normal » d'un pharmacien, qui n'a pas à être rémunéré spécifiquement.

Romain Migliorini, président de la MTRL, qui a négocié « pendant plusieurs mois » cet accord avec les syndicats de pharmaciens, confirme que « nous avons besoin de bons pharmaciens-conseils ». Ce bilan remboursé est intégré à un « package » auquel les clients de la mutuelle peuvent adhérer et dans lequel on trouve aussi le remboursement de l'homéopathie à hauteur de 50 euros par an, la prise en charge de l'ostéopathie et de la diététique.


Curieusement, le questionnaire de bilan des pharmaciens comportent des questions concernant la connaissance que le patient aurait de l'homéopathie, de la naturopathie, etc. Ces deux pseudo-médecines à l'efficacité très controversée pour ne pas dire plus, seraient-elles favorisées par les pharmaciens et pour quel motif ? On remarque que la MTRL est une mutuelle lyonnaise. La proximité du poids lourd de l'homéopathie, les Laboratoires Boiron, aurait-elle quelque chose à voir avec ce traitement de faveur ? Mystère !