Par Destination Santé
« Chez les hommes de plus de 50 ans, une baisse anormale du taux de testostérone est susceptible d'augmenter le risque de mortalité ». En revanche, une supplémentation en testostérone n'a pas permis de diminuer ce risque.
C'est la conclusion d'un travail américain qui a englobé près de 800 patients. Le Pr Gail Laughlin et son équipe (University of California, Sans Diego) ont analysé les dossiers de 795 patients de sexe masculin qui tous, avaient participé dans les années 1970 à une vaste étude épidémiologique. L'objectif était de déterminer si une baisse particulièrement importante de leur taux de testostérone -l'hormone sexuelle masculine- avait pu influer sur leur espérance de vie.
Résultat « sur 18 ans, les hommes présentant les baisses de taux les plus prononcées ont eu un risque de mortalité plus élevé que la moyenne », précise Gail Laughlin. Un sur-risque qui peut monter jusqu'à… 33% dans certains cas. En revanche et c'est peut-être là le plus intéressant, la supplémentation hormonale en testostérone n'a entraîné « aucune » diminution de ce sur-risque. D'autres travaux seront donc nécessaires pour lever le voile sur l'influence exacte de la testostérone sur l'espérance de vie des plus de 50 ans.
Source : The Endocrine Society' ENDO 07 Research Summaries Book, 5 juin 2007
« Chez les hommes de plus de 50 ans, une baisse anormale du taux de testostérone est susceptible d'augmenter le risque de mortalité ». En revanche, une supplémentation en testostérone n'a pas permis de diminuer ce risque.
C'est la conclusion d'un travail américain qui a englobé près de 800 patients. Le Pr Gail Laughlin et son équipe (University of California, Sans Diego) ont analysé les dossiers de 795 patients de sexe masculin qui tous, avaient participé dans les années 1970 à une vaste étude épidémiologique. L'objectif était de déterminer si une baisse particulièrement importante de leur taux de testostérone -l'hormone sexuelle masculine- avait pu influer sur leur espérance de vie.
Résultat « sur 18 ans, les hommes présentant les baisses de taux les plus prononcées ont eu un risque de mortalité plus élevé que la moyenne », précise Gail Laughlin. Un sur-risque qui peut monter jusqu'à… 33% dans certains cas. En revanche et c'est peut-être là le plus intéressant, la supplémentation hormonale en testostérone n'a entraîné « aucune » diminution de ce sur-risque. D'autres travaux seront donc nécessaires pour lever le voile sur l'influence exacte de la testostérone sur l'espérance de vie des plus de 50 ans.
Source : The Endocrine Society' ENDO 07 Research Summaries Book, 5 juin 2007
Voici un exemple de 'surprise' que peut provoquer la confusion entre corrélation et causalité. La baisse anormale de la testostérone est corrélée à un risque de surmortalité. Si la baisse de l'hormone était liée causalement à cette surmortalité, la supplémentation de testostérone résoudrait le problème. Or, ce n'est pas le cas. Il y a donc un ou plusieurs facteurs inconnus, qui provoquent cette baisse de la testostérone et qui eux sont liés causalement à la surmortalité observée. Mais ce n'est pas une supplémentation de testostérone qui règlera le problème réel.
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