30 novembre 2007

Tué par une foreuse, pas un cellulaire

D'après Associated Press

La mort d'un homme, attribuée initialement à l'explosion d'un cellulaire, aurait plutôt été causée par un collègue de travail. Ce dernier aurait inventé l'histoire après avoir frappé accidentellement la victime avec une foreuse motorisée, indiquait vendredi la police sud-coréenne.

Journalier dans une carrière, l'homme, identifié seulement par le nom de famille Seo, avait été retrouvé mort mercredi avec une batterie de cellulaire fondue dans la poche de sa chemise. La police et le médecin qui ont examiné son corps soupçonnaient qu'une batterie défectueuse avait tué l'homme.

Une autopsie préliminaire a cependant démontré que les dommages aux organes internes de M. Seo étaient trop importants pour avoir été causés par une batterie.

Les policiers ont interrogé le collègue qui les avait initialement avisés du décès de M. Seo. L'homme, un certain M. Kwon, a avoué avoir tué accidentellement son collègue en reculant sa foreuse motorisée. Il a aussi reconnu avoir inventé l'histoire de la batterie défectueuse.

M. Kwon n'a pas précisé si c'est lui qui avait mis le feu à la batterie du cellulaire.

LG Electronics, le fabricant du téléphone en question, dit n'avoir jamais cru qu'un de ses téléphones ait pu être impliqué dans la mort de M. Seo.

«LG teste rigoureusement la qualité et la sécurtié de ses appareils», a souligné l'entreprise par voie de communiqué.


L'information se révèle être un canular macabre. Il ne reste plus aux enragés du mal-nommé principe de précaution que le rayonnement électro-magnétique des téléphones comme prétexte pour s'opposer à ce qui ne leur plaît pas.

Les Ovnis s’invitent à table

A Reims, les témoins d’ovnis et curieux de ce type de phénomène ont maintenant un rendez-vous ponctuel avec la tenue chaque premier jeudi du mois de « Repas ufologiques ».

Après un premier rendez-vous réussi au mois de novembre, réunissant une douzaine de personnes, les amateurs d’Ovnis (objet volant non identifié) se retrouveront de nouveau jeudi prochain pour discuter de phénomènes étranges. Organisés depuis près de 15 ans à Paris, les « Repas ufologiques » (ufo = ovni en anglais) se déroulent maintenant dans une vingtaine de villes de France dont Reims depuis le mois de novembre. Dans la ville des Sacres, c’est Frédéric Jacobé qui se charge de les organiser à la demande de Gérard Labat, l’un des créateurs du concept. « Le but est simplement de réunir des personnes intéressées par les Ovnis pour en parler et échanger des informations » explique ce Rémois passionné depuis l’enfance par ce type de phénomène. « Les gens viennent le plus souvent avec un témoignage en espérant trouver des réponses à ce qu’ils ont vu ». Ainsi, les curieux ayant participé au premier repas du 8 novembre dernier ont pu discuter de leur propre expérience en la matière. « Un couple a apporté deux photos de vacances sur lesquelles on pouvait voir deux formes étranges dans le ciel » rapporte Frédéric. « Ces deux personnes désiraient avoir une explication que je n’ai pas pu leur donner mais ils ont pu partager leurs interrogations et j’ai depuis envoyé ces photos au GEIPAN pour essayer d’en savoir plus ». Il faut savoir que le GEIPAN (groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés dits PAN), est un organisme créé en 2005 dépendant du très sérieux Centre national d’études spatiales (CNES). Son but est de répondre scientifiquement, quand cela est possible, aux interrogations et aux attentes de la population face aux PAN. Et ces fameuses questions sont aussi nombreuses que les témoignages recueillis, plusieurs milliers sur les 60 dernières années ! Si certains peuvent paraître souvent très farfelus, d’autres sont beaucoup plus intrigants. C’est notamment le cas de beaucoup d’observations recensées dans les années 50, une période qui retient particulièrement l’attention de Frédéric Jacobé. « Ce qui est étrange dans certains témoignages de ces années là, c’est que les descriptions des phénomènes peuvent s’expliquer facilement aujourd’hui grâce à nos capacités technologiques les plus récentes mais totalement inexistantes à l’époque ». Victimes de simples illusions d’optique, de manifestations naturelles ou de véritables phénomènes Ovni, les amateurs et curieux du genre ont avec les « Repas ufologiques » un rendez-vous convivial qui a le mérite d’apporter des réponses… quand cela est possible.

J.D.


Chez les amateurs d'OVNI, il y a à boire et à manger! Rappelons que le GEIPAN est un 'placard' du CNES, une voie de garage ou beaucoup hésitent à s'embarquer. Après une annonce en fanfare de la publication des dossiers de l'ancienne structure et le flop qui s'ensuivit, la seule grande annonce annuelle sur le sujet semble être maintenant celle des Repas Ufologiques, sans doute réchauffés au micro-ondes.

29 novembre 2007

Dawkins book faces Turkish ban

Associated Press in Ankara
The Guardian

A prosecutor is investigating whether to press charges against the Turkish publisher of a bestselling book by atheist writer Richard Dawkins for inciting religious hatred, reports said yesterday.

Publisher Erol Karaaslan said yesterday that he would be questioned by an Istanbul prosecutor as part of an official investigation into The God Delusion, written by the British expert in evolutionary biology.

Karaaslan could go on trial if the prosecutor concludes the book incites religious hatred and insults religious values, and faces up to one year in prison if found guilty, Milliyet newspaper reported.

The prosecutor started the inquiry into the book after one reader complained that passages in the book were an assault on "sacred values", Karaaslan said.

The publisher said he would be questioned today and faces prosecution both as the book's publisher and translator. The book has sold 6,000 copies in Turkey since it was published by his Kuzey publishing house in June.

No one was available for comment at the prosecutor's office.

The investigation follows controversy about free speech in Turkey after Nobel prizewinning author Orhan Pamuk went on trial in 2005 over comments about the mass killings of Armenians by Ottoman Turks in the early 20th century. The charges were later dropped.

The EU, which Turkey hopes to join, is pressing Ankara to change laws that curb free expression and do not fit within the bloc's standards of free speech. Turkey has said it will soften a law which makes it a crime to denigrate Turkish identity or insult the country's institutions.


Pour ceux qui doutaient que la Turquie soit prête à rejoindre l'Union Européenne, voilà qui mettra un point final à leurs doutes. Maintenant ils en sont sûrs!

28 novembre 2007

Un Sud-coréen aurait été tué par son cellulaire

Canoë [la nouvelle elle-même a été infirmée]

L’explosion d’une batterie de cellulaire aurait causé le décès du propriétaire sud-coréen de l’appareil, croit la police, malgré que le fabricant du téléphone doute fortement de la possibilité d’un tel incident.

L’homme de 33 ans, identifié seulement par le nom de famille Suh, a été trouvé mort sur les lieux de son emploi dans une carrière mercredi matin, la batterie de son cellulaire fondue dans la poche de sa chemise, a indiqué à Associated Press un responsable de la police de Cheongwon, une ville située à 135 kilomètres au sud de Séoul.

«L’hypothèse la plus plausible est que la batterie de l’appareil a explosé», a expliqué le responsable policier sous couvert de l’anonymat parce que l’enquête est en cours.

Kim Hoon, un docteur qui a examiné le corps du malheureux, est du même avis.

«Il a souffert une importante blessure de type brûlure sur le côté gauche de la poitrine, ses côtes et son épine dorsale ayant été fracturées par la violence du choc encaissé», a été cité le docteur Kim par l’agence de nouvelles Yonhap. «La pression générée par ce qui semble être une explosion a défoncé son cœur et ses poumons, causant la mort de cet homme.»

La famille et les collègues de M. Suh ont souligné qu'il ne souffrait pas de troubles chroniques.

Selon la police, le téléphone est un appareil de la marque sud-coréenne LG Electronics, le cinquième plus gros fabricant mondial de téléphones cellulaires.

Un responsable de LG a confirmé que son produit avait été impliqué dans l’incident, mais la compagnie refuse de commenter directement tant que la cause n’en aura pas été confirmée. Ce porte-parole, s’exprimant de façon anonyme en raison de la politique de la compagnie, a laissé entendre qu’une telle explosion fatale était virtuellement impossible.

Selon les médias locaux, il y aurait eu 51 incidents d’explosion de batterie rapportés en Corée du Sud depuis 2003.

Il s'agit d'un premier décès causé par l'explosion d'une batterie de cellulaire en Corée du Sud, mais en juin, les médias chinois ont rapporté la mort d'une personne, causée par l'explosion de la batterie de son cellulaire.


Le principe de précaution doit-il intervenir et faire interdire les téléphones portables pour cause de dangerosité ? Sans doute José Bové va-t-il jeter le sien. En effet, les OGM n'ont toujours pas causé leur premier décès. Les batteries de téléphone portables sont donc beaucoup plus dangereuses. Rappelons également que la même technologie est utilisée pour les batteries d'ordinateurs portables.

22 novembre 2007

La revue médicale «The Lancet» dénonce l’utilisation de traitements homéopathiques pour des maladies graves.

Que peut-on attendre de l’homéopathie ? Le débat n’est toujours pas clos, entre ceux qui souscrivent à son efficacité et ceux qui pensent que tout cela n’est que sornettes d’un autre siècle. Les interrogations sur l’intérêt de l’homéopathie viennent d’être relancées par des médecins britanniques, qui s’insurgent dans The Lancet du 17 novembre contre la promotion des pilules homéopathiques dans la prise en charge des malades du sida. À l’occasion de la Journée mondiale sur cette maladie, le 1er décembre prochain, l’organisation d’une réunion à Londres sur le thème «homéopathie et symptômes du sida» a jeté le feu aux poudres et provoqué l’ire des médecins allopathiques.

Déjà récemment, les services de santé britanniques ont décidé de ne plus financer un centre de soins spécialisé en homéopathie, et d’autres hôpitaux subissent aussi des réductions de financement. En France, les mêmes questions sont posées à intervalles réguliers. Ainsi en 2003, le gouvernement a décidé de réduire le taux de remboursement de l’homéopathie de 65 à 35 %, tandis qu’en 2004 l’Académie de médecine lançait une offensive pour un déremboursement total. Devant le tollé, notamment des firmes pharmaceutiques concernées, suscité par cette proposition, le statu quo a été de mise. «On n’ose plus en France réaborder le sujet compte tenu de la réaction des firmes», soutient François Chast, professeur de pharmacologie et de toxicologie à l’Hôtel-Dieu, à Paris.

Les médicaments homéopathiques sont produits à partir de dilutions tellement importantes de molécules actives, que celles-ci sont quasi inexistantes dans le produit final. Cinq méta analyses (analyses de tous les essais cliniques réalisés dans le monde) portant sur les effets de l’homéopathie ont été effectuées. Après prise en compte des biais, il apparaît que ces médicaments ne sont pas plus efficaces qu’un placebo, c’est-à-dire une substance dénuée d’activité pharmacologique. Pourtant, comme le raconte The Lancet, ils peuvent dans certains cas avoir des effets bénéfiques : au XIXe siècle, lors de la grande épidémie de choléra à Londres, le taux de décès des malades hospitalisés à l’hôpital homéopathique était trois fois inférieur à celui des patients de l’hôpital du Middlesex. En l’absence de traitement efficace du choléra à l’époque, l’homéopathie ne faisait pas de dégât, contrairement aux saignées réalisées par défaut.


Pas d’effets secondaires

L’homéopathie n’a pas d’effets secondaires. En cas d’affection bénigne, de courte durée, capable de guérir seule, l’homéopathie est un moindre mal par rapport à un médicament présentant des complications potentielles. Le danger souligné par les opposants, qu’ils soient Britanniques ou Français, c’est la perte de chance pour des patients atteints d’affections graves qui ne recevraient que de l’homéopathie, alors que des traitements efficaces auraient pu offrir des chances de guérison. Ainsi, selon The Lancet, certains sites Internet proposeraient des produits homéopathiques contre le paludisme ou d’autres fièvres tropicales, alors que des molécules actives existent. «Une publication du service du professeur Dellamonica au centre hospitalier universitaire de Nice faisait état il y a quelques temps du décès d’une patiente qui avait pris des granules homéopathiques pour se protéger du paludisme et avait présenté un accès palustre pernicieux, raconte le professeur François Chast. L’homéopathie ne fait pas de mal quand elle est destinée aux troubles bénins, mais peut être à l’origine d’un retard de traitement actif.»

L’an dernier, le Conseil supérieur d’hygiène publique de France avait mis en garde contre l’utilisation de pseudo-vaccins homéopathiques contre la grippe, inefficaces, mais pouvant inciter à se détourner de la vaccination classique.

Le succès des médecins homéopathes qui ne se dément pas en France, malgré les polémiques, tient aussi au fait que ces praticiens ont un abord de la médecine bien plus tournée vers le patient. Enfin, les granules homéopathiques ont un coût bien inférieur aux autres médicaments.


Le sucre coute aussi moins cher que les autres médicaments. En effet, ce n'en est pas un et il n'a pas à supporter les couts de mise en production, les tests d'innocuité et les tests d'efficacité pour obtenir l'autorisation de mise sur le marché d'un véritable médicament. Il en va de même pour les préparations homéopathiques qu'il devrait être donc interdit d'appeler "médicament".
Le débat n'est pas clos entre les adeptes de l'homéopathie et les scientifiques ? Dans ce cas, on peut aussi dire que le débat sur l'éther n'est pas clos. Il y a une différence cependant: l'éther était une théorie du 19ème siècle. L'homéopathie date, elle, du 18ème.

18 novembre 2007

Des popes échouent à convaincre une secte apocalyptique de quitter leur refuge

NIKOLSKOE, Russie - La médiation des prêtres orthodoxes a échoué dimanche. Vingt-neuf adeptes d'une secte russe, qui attendent la fin du monde retranchés dans des abris souterrains dans une forêt du centre de la Russie, menaçant de se faire exploser si la police intervient, ont refusé de remonter à la surface.

Selon les autorités locales, la secte, affirme avoir 400 litres d'essence pour faire exploser son bunker souterrain proche du village de Nikolskoïe, à 640 km au sud-est de Moscou. S'ils ont refusé la médiation des popes, les adeptes de la secte sont en contact avec les autorités, et d'autres volontaires comptaient offrir dimanche une aide en vivres et médicaments pour tenter d'établir une médiation.

Si la police continue d'encercler le site, aucune mesure d'intervention par la force ne semblait prévue pour déloger le groupe, qui compte quatre enfants, dont un qui n'a que 18 mois. Selon les "Izvestia", la majorité des adeptes adultes seraient des femmes.

Leur chef, Piotr Kouznetsov, 43 ans, ingénieur de formation et fondateur de la "véritable église orthodoxe russe", n'est pas terré avec ses fidèles sous cette colline enneigée, non loin du village où il s'était installé depuis quelques années, écrivant des livres, visitant des monastères et mettant au point le corpus de son "église", mélange de diverses croyances, avant de commencer à recruter.

Il a été hospitalisé pour expertise psychiatrique vendredi, après avoir été inculpé pour création d'une organisation religieuse à visées violentes.

Les adeptes n'ont pas le droit de regarder la télévision ou écouter la radio, ni de gérer de l'argent, selon la presse russe.

Anna Vabitchevich, dont le fils de 41 ans, la femme et les deux filles sont membres de la secte, a expliqué à l'Associated Press que son fils était sous l'influence du gourou depuis plusieurs années, ayant notamment arrêté de consommer des produits sous emballage industriel, la secte estimant que le code-barre figurant sur tous ces emballages était la marque de l'Antéchrist.

Selon Alexandre Dvorkin, du Centre d'études religieuses, centre de réflexion indépendant, la Russie compte une dizaine de sectes de ce type, néo-chrétiennes, dont les membres vivent isolés et sous l'influence de prophètes autoproclamés.

16 novembre 2007

Pour la santé publique, rien n'égale la vaccination !

Destination Sante
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 1 heure 29 minutes

Coqueluche, poliomyélite, tétanos…Une nouvelle étude américaine vient confirmer chiffres à l'appui, que la vaccination systématique des nourrissons donne des résultats plus que satisfaisants en termes de santé publique. Y compris le vaccin contre l'hépatite B, pourtant si décrié en France !

Sandra W. Roush et ses collègues des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) d'Atlanta, ont passé au tamis les données (nombre de cas, taux de mortalité) concernant 13 maladies enregistrées aux Etats-Unis avant 2005 : oreillons, variole et diphtérie, coqueluche, rougeole et rubéole, haemophilus influenzae de type b (Hib), tétanos et poliomyélite, varicelle, hépatites A et B, infections pneumococciques. Les auteurs ont ensuite comparé ces données à celles rapportées à partir de 2006, c'est-à-dire après l'instauration aux Etats-Unis de la vaccination obligatoire des nourrissons contre l'ensemble de ces maladies.

Le résultat est sans appel. Dès la fin de l'année 2006, les cas de diphtérie ont chuté « de plus de » 99%. Le même tableau positif a été constaté pour la rougeole et la rubéole qui ont baissé de 99,9%, pour la poliomyélite (-100%) et la varicelle (-85%).

Les statistiques concernant la mortalité sont tout aussi impressionnantes. En un an, le taux pour la varicelle a ainsi chuté de près de 82% dans l'ensemble des Etats-Unis. Un recul de 25,4% a également été observé pour les pneumococcies invasives.

Le dernier point et non des moindres, concerne les hépatites A et B. La première a vu son taux de mortalité chuter de 86,9% et la seconde de 80,2%. Une réalité qui devrait faire réfléchir les Français qui demeurent frileux – ils sont les seuls parmi les pays développés…- vis-à-vis de la vaccination des enfants contre l'hépatite B. Une attitude liée à la rumeur lancée dans le pays à la fin des années 90, selon laquelle cette vaccination aurait induit des cas de sclérose en plaques (SEP). Maintes fois démentie par les données scientifiques, la rumeur circule toujours dans les foyers français… et parmi certains médecins, au grand dam de l'OMS. Résultat, la couverture vaccinale contre cette maladie est aujourd'hui très faible en milieu scolaire : elle oscille entre 33% et 42% seulement…

Source : JAMA, 2007 ; 298 (18) : 2155-2163


Soyons clairs: le vaccin contre l'hépatite B n'est décrié en France que par une poignée d'excités anti-vaccinations, très vocale mais ultra-minoritaire et totalement anti-scientifique. Le reste de la société a rapidement reconnu l'innocuité du vaccin et son rapport bénéfice/risque des plus élevés parmi tous les vaccins.

14 novembre 2007

Un Indien se marie à une chienne pour chasser une malédiction

AFP - Mercredi 14 novembre, 13h02

MADRAS (AFP) - Un paysan indien a épousé une chienne dans l'espoir de chasser ce qu'il croit être une malédiction depuis qu'il a lapidé il y a quinze ans deux chiens, a rapporté la presse locale.

L'homme de 34 ans, identifié sous le nom de P. Selvakumar de l'Etat méridional du Tamil Nadu, est convaincu d'être poursuivi par le mauvais sort depuis qu'il a tué les deux canidés il y a 15 ans dans sa rizière et qu'il a accroché leurs cadavres à un arbre.

A l'époque, quelques jours après son opération punitive, il éprouve des difficultés à parler, se retrouve malentendant et incapable de marcher. Les médecins n'y trouvent aucune explication scientifique, mais un astrologue assure au paysan que les esprits des chiens défunts sont revenus le hanter et lui ont jeté un sort. La malédiction ne prendra fin que si l'homme épouse une chienne, lui dit alors le diseur de bonne aventure.

Après avoir longtemps cherché "la mariée idéale", Selvakumar finit par jeter son dévolu sur une chienne bâtarde de quatre ans, Selvi, qui lui avait été présentée par un ami. Le mariage hindou a eu lieu dimanche dans un village du Tamil Nadu. Selvi était vêtue d'un sari et ornée de fleurs. Les femmes du village du district de Sivagangawas ont ensuite emmené la chienne au temple où un prêtre hindou a prononcé le mariage religieux.

D'après la presse locale, Selvi a quand même tenté de s'échapper avant d'être rattrapée et ramenée dans les bras de son "mari".

"Le chien sert juste à éloigner la malédiction. Après cela, Selvakumar prévoit de se trouver une véritable épouse", a promis l'un de ses amis.