AFP - Stockholm - Une des grandes découvertes suédoises de ces dernières années, publiée en 2005 dans la revue Science et relative à la science végétale, était en fait fausse, a révélé un groupe de chercheurs suédois d'Umeaa, (nord de la Suède).
«Un chercheur chinois, invité à travailler dans notre groupe de recherches, a manipulé des données pour arriver à des conclusions qui n'existent pas», a expliqué mercredi à l'AFP le professeur Ove Nilsson, membre du groupe de chercheurs de l'Université des sciences de l'agriculture d'Umeaa.
Cette découverte concernait une des questions les plus importantes de la science végétale: comment les fleurs savent-elles qu'elles doivent fleurir ?
Le chercheur chinois, invité à Umeaa, avait affirmé avoir réussi à montrer que la molécule «florigène», qui dirige la floraison, avait un rôle de messager.
C'est en essayant de reproduire, en vain, les expériences de leur collègue chinois en septembre 2006 que les chercheurs d'Umeaa se sont aperçus de la supercherie.
Le groupe de scientifiques a demandé à la revue Science de retirer l'article concernant cette découverte, qui avait été publié en septembre 2005.
Ces résultats avaient été classés troisièmes dans la liste des découvertes importantes de cette année-là, publiée par la revue américaine.
Le groupe de chercheurs suédois a informé la communauté scientifique de cette erreur et présenté ses excuses, selon le quotidien suédois Dagens Nyheter.
«Cet incident est extrêmement pénible pour notre Université. Ce sont les pires moments que j'ai connus en tant que chercheur», a confié à l'AFP Ove Nilsson.
Le scientifique chinois, qui a depuis quitté l'université suédoise, refuse de reconnaître ses torts et reste convaincu de la véracité de sa découverte, selon M. Nilsson.
«Les chercheurs chinois sont soumis à une pression très forte de leur pays qui exige un maximum de résultats pour leur confier un travail», a-t-il souligné.
«Un chercheur chinois, invité à travailler dans notre groupe de recherches, a manipulé des données pour arriver à des conclusions qui n'existent pas», a expliqué mercredi à l'AFP le professeur Ove Nilsson, membre du groupe de chercheurs de l'Université des sciences de l'agriculture d'Umeaa.
Cette découverte concernait une des questions les plus importantes de la science végétale: comment les fleurs savent-elles qu'elles doivent fleurir ?
Le chercheur chinois, invité à Umeaa, avait affirmé avoir réussi à montrer que la molécule «florigène», qui dirige la floraison, avait un rôle de messager.
C'est en essayant de reproduire, en vain, les expériences de leur collègue chinois en septembre 2006 que les chercheurs d'Umeaa se sont aperçus de la supercherie.
Le groupe de scientifiques a demandé à la revue Science de retirer l'article concernant cette découverte, qui avait été publié en septembre 2005.
Ces résultats avaient été classés troisièmes dans la liste des découvertes importantes de cette année-là, publiée par la revue américaine.
Le groupe de chercheurs suédois a informé la communauté scientifique de cette erreur et présenté ses excuses, selon le quotidien suédois Dagens Nyheter.
«Cet incident est extrêmement pénible pour notre Université. Ce sont les pires moments que j'ai connus en tant que chercheur», a confié à l'AFP Ove Nilsson.
Le scientifique chinois, qui a depuis quitté l'université suédoise, refuse de reconnaître ses torts et reste convaincu de la véracité de sa découverte, selon M. Nilsson.
«Les chercheurs chinois sont soumis à une pression très forte de leur pays qui exige un maximum de résultats pour leur confier un travail», a-t-il souligné.
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