29 juin 2007

Science Not to Blame for Non-Religious Scientists

By Dave Mosher, LiveScience Staff Writer

Scientists are less religious than the general population, a new study shows, but the reason has little to do with their study of science or academic pressures.

The findings challenge notions that science is responsible for a lack of faith among researchers, indicating that household upbringing carries the biggest weight in determining religiousness.

"Our study data do not strongly support the idea that scientists simply drop their religious identities upon professional training, due to an inherent conflict between science and faith, or to institutional pressure to conform," said Elaine Howard Ecklund, a sociologist at the University at Buffalo and co-author of the study.

"It is important to understand this, because we face religious-scientific controversies over stem-cell research and evolution,” Ecklund said today.

Detailed in the latest issue of the journal Social Problems, the study is based on a survey of 1,646 scientists at 21 elite research universities and in-depth interviews with 271 of the scientists. Specifically, the survey contacted researchers specializing in physics, chemistry, biology, sociology, economics, political science, psychology and other fields.

Ecklund said nearly 75 percent of the subjects responded, which she said is extremely high for a faculty survey.

So why are scientists less religious? The data indicate that being raised in a religious home is the best predictor of how religious someone will be—scientist or member of the general population.

For general population information, Ecklund used data from the 1998 and 2004 General Social Survey (GSS), which is a national survey conducted by the National Opinion Research Center at the University of Chicago. Ecklund then compared the data to the scientists’ set, which was modeled after the GSS.

Among the study’s findings:

* 52 percent of scientists surveyed said they had no religious affiliation, compared with only 14 percent of the general population.
* Of the religious scientists, however, 15 percent identified themselves as Jewish compared to 2 percent of the religious general population.
* 14 percent of the general population described themselves as "evangelical" or "fundamentalist.” Less than 2 percent of scientists, however, identified themselves as either of these.

Curiously, younger scientists were more likely to believe in God and attend religious services than older scientists.

If these young and religious scientists continue to stay religious, Ecklund said, "it could indicate an overall shift in attitudes toward religion among those in the academy."


Cette étude donne une idée de la compatibilité relative des différentes religions avec des théories scientifiques. Il est clair que certaines pratiques religieuses telles que le fondamentalisme chrétien sont particulièrement intenables pour une personne travaillant dans un domaine scientifique. D'autres religions coexistent plus pacifiquement avec ce type d'activités. On ne s'étonnera donc pas de trouver relativement plus de ces religions dans la population scientifique. Mais le fait que la population scientifique soit nettement moins croyante que la population générale reste significatif, contrairement à ce que voudrait suggérer l'article.

28 juin 2007

Des traces de pesticides retrouvés jusqu'au coeur de Paris

PARIS (AFP) - Les pesticides sont présents dans l'air jusqu'au coeur de Paris et des villes qui l'entourent, selon une première étude de la société Airparif sur les traces de produits phytosanitaires dans l'air en Ile-de-France.
"Sur 80 pesticides recherchés, une trentaine ont été retrouvés en zone rurale et une vingtaine dans l'agglomération francilienne", conclut cette étude publiée jeudi qui confirme le caractère voyageur des composants, bien après leur application.

Les mesures se sont déroulées au printemps 2006 sur cinq sites différents et ont donné lieu à plus de 5.200 analyses, souligne Airparif, qui surveille la qualité de l'air en Ile-de-France.

Pour la première fois, Airparif s'intéresse à la pollution due aux pesticides, dont 3.200 tonnes environ sont employées chaque année dans la région pour des usages agricoles (48% du territoire régional est dévolu à l'agriculture) ou domestiques et urbains (jardins, parcs, voirie, cimetières...).

Bien qu'il n'existe aucune obligation réglementaire de mesurer les pesticides dans l'atmopshère, l'étude a été commandée par la direction régionale des affaires sanitaires et sociales (Drass) dans le cadre du plan cancer et par les départements agricoles de Seine-et-Marne et du Val-d'Oise.

Globalement, conclut Airparif, plus l'activité agricole est importante, plus le nombre de pesticides retrouvés dans l'air est élevé et les concentrations mesurées sont plus faibles en agglomération qu'en zone très agricole, comme la Beauce. Cependant, certaines molécules utilisées spécifiquement dans les jardins vont se retrouver en concentrations plus importantes en agglomération.

Par ailleurs, les composants retrouvés le plus fréquemment dans l'air ambiant - la trifluraline, le chlorothalonil et la pendiméthaline - ne sont pas nécessairement ceux retrouvés dans l'eau. Ainsi, certains produits comme le lindane (désormais interdit) persistent dans l'atmosphère alors que l'atrazine (interdite depuis 2003) persiste dans les eaux de surface, mais pas dans l'air.

Enfin, selon les modes d'application, 25 à 75% des produits appliqués se retrouveraient dans l'atmosphère, soit au moment du traitement soit après, en se volatilisant.


Voici qui expliquera pourquoi les produits "bios" ne sont pas nécessairement plus sains que les autres et pourquoi une députée européenne "Verte" s'est retrouvée avec un sang nettement plus pollué par certains polluants que ses collègues moins pointilleux sur leur alimentation.

25 juin 2007

Le Conseil de l'Europe souligne les dangers du créationnisme dans l'éducation

LE MONDE

Les discussions qui ont accompagné la rédaction du rapport du Conseil de l'Europe sur "Les dangers du créationnisme dans l'éducation" ont été houleuses. "Nous avons eu affaire à de violentes oppositions de la part d'un parlementaire russe, soutenu par des Hongrois ; il assimilait l'évolutionnisme au stalinisme, au nazisme et au terrorisme !", assure le rapporteur, l'ex-député français (PS) Guy Lengagne, qui devait présenter mardi 26 juin, une résolution invitant les 47 pays membres du Conseil de Strasbourg "à s'opposer fermement à toutes les tentatives de présentation du créationnisme en tant que discipline scientifique".

Apparu dans la seconde moitié du XIXe siècle, le courant créationniste rejette la théorie darwinienne de l'évolution des espèces par la sélection naturelle et défend l'idée que le monde a été créé par Dieu ; soit en six jours selon le récit de l'Ancien Testament, soit grâce à l'intervention d'un "dessein intelligent" pour les néocréationnistes.

"La cible première des créationnistes contemporains, essentiellement d'obédience chrétienne ou musulmane, est l'enseignement, s'inquiète le rapport. Nous sommes en présence d'une montée en puissance de modes de pensée qui, pour mieux imposer certains dogmes religieux, s'attaquent au coeur même des connaissances." En France, l'offensive la plus récente remonte à janvier : un Atlas de la création venu de Turquie - "l'un des principaux berceaux du créationnisme islamique", selon le rapport - visant à démontrer que "la création est un fait" et l'évolution une "imposture" a été distribué aux établissements scolaires, avant d'en être retiré.

"REFLUX DE LA SCIENCE"

L'offensive turque n'est pas un fait isolé. Dans plusieurs pays européens, les ministres de l'éducation ont remis en question l'enseignement du darwinisme. Le rapport cite la Pologne où, à l'automne 2006, le vice-ministre de l'éducation a déclaré : "La théorie de l'évolution est un mensonge, une erreur qu'on a légalisé comme une vérité courante". En 2004, en Italie, la ministre de l'enseignement a proposé d'abolir cet apprentissage dans le primaire et le secondaire. Sa collègue serbe a dû démissionner après avoir ordonné aux écoles d'abandonner l'enseignement de cette théorie. En 2005, la ministre néerlandaise a proposé l'organisation d'un débat sur l'enseignement des théories de l'évolution. Aux Etats-Unis, 38 % des citoyens prônent un abandon de l'enseignement des thèses évolutionnistes et le président George Bush défend l'idée d'un double apprentissage.

"Tous ces faits correspondent à un reflux de la science au profit du religieux ; or, vouloir priver les citoyens de l'accès à la connaissance scientifique est une des atteintes les plus graves aux droits de l'homme", assure M. Lengagne. Le rapport, qui reconnaît que les institutions des trois grands monothéismes se démarquent de ces positions radicales, n'exclut pas un enseignement des thèses créationnistes "dans le cadre d'un apprentissage du fait religieux" mais il insiste : "Ces thèses ne peuvent prétendre à la scientificité."

20 juin 2007

Tribunal de Saint-Etienne: des allégations trompeuses sur les bienfaits du magnétisme?

Le catalogue de cette société vantait les bienfaits pour la santé de produits magnétiques et promettait des résultats. Méthodes « empiriques », allégations mensongères selon l'accusation pour qui aucune expérimentation ne donnait crédit à ces dires.

En 2005, un catalogue publicitaire de la société stéphanoise Auris (1) vantait les mérites de huit articles ayant pour corollaire l'utilisation de champs magnétiques aux multiples bienfaits. Les aimants et « l'eau aimantée » avaient un effet bénéfique, selon ce document dans le domaine du bien-être et de la santé. C'était la « brosse magnétique » entraînant une « repousse vigoureuse des cheveux », le « coffret magnétique », « foudroyant la douleur », la « casquette magnétique » « idéale pour les maux de tête ». Et le texte ne manquait pas de prétentions. C'est bien là que le bât blesse, surtout dans le domaine médical puisqu'il « promettait des résultats » a noté le président Cuer. C'était le cas en matière de traitement des lombalgies, et de glaucomes, (un « masque oculaire ») ce qui a quelque peu stupéfait le tribunal. Or, si une action de nature à soulager peut bénéficier de la tolérance des pouvoirs publics, il n'en est pas de même d'une « action curative ». Ou alors, seulement si le produit a bénéficié de toutes les expérimentations.

« Publicité mensongère »

« C'est le principe des données acquises de la science » a rappelé le procureur, « avant la mise sur le marché, il y a un champ expérimental. Ce n'était pas le cas là ». Voila ce qui expliquait les poursuites contre ce chef d'entreprise pour « publicité mensongère », suite à la plainte d'un client mécontent à la DGCCRF (2) qui a enquêté.

Alors, il est vrai que des clients ont loué les bienfaits de ces produits, a noté Me Maisonnas pour la défense. Son client a tenté maladroitement de faire passer sa conviction, sa foi même dans le magnétisme, s'appuyant sur la thèse d'un scientifique. Thèse brillante certes, mais prudente quant aux effets réels d'une pratique aux « vertus millénaires » pourtant « saluée par la presse » a dit le défenseur.

« Charlatanisme »

Alors « charlatanisme aux fins d'appâter les gens crédules », pour l'accusation, ou costume bien trop grand pour un prévenu de bonne foi ? Non sans humour, la défense a bien voulu faire une concession : « Je ne dis pas que le délit n'existe pas, sinon j'aurais des cheveux sur la tête, mais ramenons cette affaire à de justes proportions : huit produits sur quatre cents c'est peu ». Le parquet a requis une amende de 30 000 euros pour la personne morale, quatre mois avec sursis et 5 000 euros d'amende pour la personne physique.

Délibéré au 30 juillet.

(1) Installée à Saint-Étienne, dix-huit salariés : vente par correspondance de quelque quatre cents produits.
(2) Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes.


19 juin 2007

Rushdie: manifestations de rue et protestation officielle du Pakistan

ISLAMABAD, Pakistan (AP) - Le Pakistan ne décolère pas. Sur fond de manifestations de rue à Lahore et Karachi, le ministère des Affaires étrangères a convoqué mardi l'ambassadeur britannique à Islamabad pour lui remettre une protestation officielle après le titre de chevalier accordé à l'écrivain Salman Rushdie par la reine Elizabeth.

De son côté, l'ambassadeur Robert Brinkley a lui aussi transmis aux autorités d'Islamabad une protestation de son pays au lendemain des déclarations d'un ministre pakistanais ayant suggéré qu'un tel honneur accordé à l'auteur des "Versets sataniques" pourrait justifier un attentat-suicide.

Lors de cette convocation, les autorités d'Islamabad ont officiellement protesté auprès de l'ambassadeur de Grande-Bretagne contre "le manque total de sensibilité" de Londres dans cette affaire, a fait savoir la porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères Tasnim Aslam.

L'ambassadeur a été reçu par un représentant du ministère qui lui a expliqué qu'aux yeux du Pakistan, Rushdie était "une personnalité controversée qui est moins connue pour ses contributions à la littérature que pour ses écrits offensants et insultants qui ont profondément blessé les sentiments des musulmans à travers le monde entier", a rapporté Mme Aslam.

Pour sa part, le diplomate britannique a protesté contre les déclarations faites devant les députés par le ministre pakistanais des Affaires religieuses, Ejaz ul-Haq. Lundi, ce dernier avait en effet déclaré que, "si quelqu'un faisait exploser une bombe sur son corps, il aurait raison de le faire, à moins que le gouvernement britannique ne s'excuse et ne retire le titre de 'sir'" à Salman Rushdie.

Lors de sa convocation au ministère, l'ambassadeur "a exprimé clairement la profonde préoccupation du gouvernement britannique face à ce que le ministre des Affaires religieuses aurait dit", a indiqué le Foreign Office à Londres dans un communiqué. "Le gouvernement britannique est très clair sur le fait que rien ne peut justifier des attentats-suicide."

Mardi, le ministre concerné a nuancé quelque peu ses propos en expliquant qu'il avait voulu dire qu'une telle récompense pour un homme comme Rushdie pourrait servir de justification pour des attentats-suicide.

Honorer l'auteur d'un "livre blasphématoire" pourrait nuire à l'harmonie interreligieuse et porter atteinte aux efforts pakistanais dans la lutte contre le terrorisme, a ajouté M. Ul-Haq. "Même une seule mauvaise mesure, comme la récompense accordée à cet homme Salman Rushdie, équivaut à gâcher ces efforts", a déclaré le ministre pakistanais aux journalistes à Islamabad.

Pour la deuxième journée consécutive, des manifestations de faible ampleur se sont déroulées dans des villes pakistanaises. A Lahore (est), une grosse centaine de partisans de groupes religieux sunnites et chiites ont manifesté devant le press club de la ville en criant "Pendez Salman Rushdie", "A bas la Grande-Bretagne", et en brûlant des drapeaux britanniques. A Karachi (sud), quelques dizaines de partisans d'un parti politique religieux ont scandé des slogans tels que "A mort Salman Rushdie" et ont brûlé une effigie de l'auteur.

Samedi, le palais de Buckingham a annoncé que la reine Elizabeth II d'Angleterre avait décidé de faire chevalier l'écrivain britannique d'origine indienne Salman Rushdie, auteur des "Versets sataniques". Jugeant cet ouvrage "blasphématoire" pour l'islam et le prophète Mahomet, l'ancien guide suprême de la Révolution islamique iranienne, feu l'ayatollah Khomeini, avait lancé en 1989 une "fatwa" (édit religieux) condamnant à mort le romancier.

A la suite de cette fatwa, l'écrivain avait été obligé de vivre dans la clandestinité pendant des années. Rushdie est considéré comme l'un des grands romanciers de langue anglaise de la fin du 20e siècle et a reçu de nombreuses récompenses littéraires.


La réaction des extrémistes religieux ne s'est pas faite attendre. Contrairement aux propos de M. Ul Haq, ce ne sont pas les "blasphèmes de Salman Rushdie qui favorisent le terrorisme mais les extrémistes qui justifient le meurtre de ceux qui n'ont pas le bonheur de penser comme eux et le disent librement, comme les y autorise la démocratie.

18 juin 2007

La coqueluche ? Une vieille maladie, mais qui tue encore en France

Par Destination Santé

Avec 35 décès depuis 1996, la coqueluche constitue de nouveau un problème de santé publique en France. Cette maladie oubliée touche particulièrement les nourrissons de moins de 3 mois, dont elle met en jeu le pronostic vital. La solution ? Une meilleure couverture vaccinale, et un diagnostic plus rapide.

Certes depuis l'introduction il y a 40 ans de la vaccination généralisée, le nombre de cas de coqueluche a connu en France une chute spectaculaire. Mais depuis une dizaine d'années, on observe une réémergence de la maladie chez les nourrissons. Celle-ci serait due à un changement de sa transmission, elle-même conséquence de l'absence de rappel vaccinal après 18 mois. Elle tiendrait également au faible taux de souches circulantes dans la population. Or ces dernières sont à l'origine de « rappels naturels ».

Résultat, la transmission ne se fait plus d'enfant à enfant comme autrefois, mais d'adulte à nouveau-né… Réunis récemment près de Nantes, des spécialistes de l'Institut Pasteur de Paris et des biologistes du CHU de Nantes ont fait le point sur cette pathologie. « Le problème, c'est la difficulté de diagnostiquer à temps la coqueluche », a expliqué le Dr Sophie Gibaud du Laboratoire de bactériologie et d'hygiène au CHU de Nantes. « Chez les tout-petits, elle est encore trop souvent confondue avec une rhinopharyngite ».

Or la coqueluche n'a rien à voir avec la rhino ! « Elle est beaucoup plus dangereuse, en particulier chez les moins de 3 mois, qui se retrouvent avec une détresse respiratoire sévère pouvant entraîner la mort ». D'où l'intérêt d'une nouvelle technique de diagnostic moléculaire, la PCR (Polymerase Chain Reaction), beaucoup plus rapide et efficace que la traditionnelle mise en culture.

« Cette technique est utilisée dans le cadre de l'étude nationale DIAMOCOQ lancée en mai 2006 » précise Sophie Gibaud. « Notre première évaluation est encourageante et nous pensons qu'il faudrait la généraliser ». Le seul problème… c'est son coût, « beaucoup trop élevé » selon elle, même si elle ne communique pas de prix.

Aujourd'hui en France, la coqueluche est la première cause de décès par infections bactériennes chez les moins de 2 mois. Et la 3ème, tous âges confondus.

Source : Conférence La coqueluche en 2007, réémergence d'une maladie oubliée, Westotel, La Chapelle sur Erdre, 24 mai 2007


Encore un exemple de l'effet nocif des théories des adeptes de l'anti-vaccination. La baisse de la couverture vaccinale, provoquée par des parents apeurés par les rumeurs absurdes propagées par ces adeptes, est responsable de plus de 3 décès par an, en France. On attend encore de voir un vaccin qui soit aussi nocif que ça.

14 juin 2007

Dans les champs d'OGM, les mauvaises herbes font de la résistance

Par Jean Etienne, Futura-Sciences

100 millions d'hectares de plantes OGM ont été cultivées dans le monde en 2006, dont 75 % partagent la même caractéristiques : elles sont résistantes au glyphosate , un désherbant total. Mais un constat alarmant vient d'être révélé : les mauvaises herbes deviennent, elles aussi, résistantes au glyphosate.

Comment cela est-il possible ? Lorsqu'en 1980 la société Monsanto a mis au point ce gène de la résistance et l'a implanté dans diverses plantes, notamment le maïs, le soja, le coton, le colza, la betterave et la luzerne, cela a été considéré comme une véritable bénédiction par les agriculteurs qui pouvaient ainsi éviter de répandre de coûteux herbicides sélectifs sur leurs récoltes, et le remplacer par le glyphosate, meilleur marché. La vingtaine de produits utilisés jusqu'alors sont pratiquement tombés en désuétude, tandis que la quantité de glyphosate pulvérisée annuellement passait de 4500 à 45000 tonnes. Bien entendu, l'innocuité de cet herbicide envers les plantes OGM donnait aussi la possibilité d'augmenter considérablement les doses pour un effet encore plus efficace sur les plantes parasites, astuce qui n'échappa pas aux cultivateurs…

Mais l'avenir s'assombrit quelque peu. Pour certains, le temps tourne même à l'orage car on découvre de plus en plus d'exemples où des plantes sauvages ont développé une forme de résistance au glyphosate. Le phénomène ne s'est pas encore généralisé mais s'étend de façon alarmante, non seulement aux Etats-Unis, mais aussi au Brésil, en Argentine et en Chine, et surtout en Australie où les autorités considèrent que cette évolution deviendra un problème majeur d'ici trois ou quatre ans.

L'Europe échappe complètement au problème, la culture d'OGM résistants au glyphosate y étant interdite. Ce qui fait dire à certains que le Vieux continent pourrait devenir dans un proche avenir un réservoir de plantes saines… Toutefois, des cas de résistance locaux ont été constatés en certains endroits où ce désherbant est utilisé, comme les vignobles et oliveraies du bassin méditerranéen, dénonce Christian Gauvrit, spécialiste des herbicides à l'Inra de Dijon.

La mutation des plantes parasites semble donc bien être une forme de défense naturelle face à une agression. En 1997 pourtant, la revue spécialisée américaine Weed Technology avait affirmé dans ses colonnes que "Les mutations qui confèrent la résistance au glyphosate sont tellement complexes qu'elles ne sont pas susceptibles d'être copiées par la nature". Nature aux réactions une fois de plus sous-estimées, comme on peut le constater aujourd'hui…

Mais les semenciers n'entendent pas en rester là. C'est ainsi que Monsanto travaille à la mise au point de plantes OGM résistantes à un autre herbicide, le Dicamba, et promet une commercialisation d'ici quatre ou cinq années. Seule ombre au tableau, celui-ci est beaucoup plus toxique que le glyphosate (dont la dose létale est de 0,2 gramme) et aussi moins efficace, ce qui pourrait contraindre à une utilisation à plus forte dose.

Note

Le glyphosate est commercialisé sous plusieurs noms, dont le plus connu est le Roundup. Il s'agit d'un herbicide efficace, pratique et sans doute moins dangereux que d'autres pesticides. Néanmoins, ses effets toxiques pour l'homme sont évidents, ainsi que les nombreux impacts négatifs pour la faune et la flore sauvages. Une étude effectuée en Californie, dans le programme de suivi des maladies causées par les pesticides, a démontré que les herbicides à base de glyphosate étaient la 3ème cause de maladie chez les agriculteurs et la première chez les gestionnaires d'exploitation. (Source Pesticide Action Network asbl, Belgique).

Le Muséum va revoir ses relations avec la Fondation Teilhard de Chardin

PARIS (AFP) - Le Muséum national d'histoire naturelle va reconsidérer la nature de ses liens avec la Fondation Teilhard de Chardin, a indiqué jeudi son directeur général Bertrand-Pierre Galey, en prenant acte de l'émotion du personnel face à un projet de réaménagement de l'établissement.
"Nous allons revoir nos relations avec la Fondation, qui est présente au Muséum depuis fort longtemps, dans un esprit de clarification. Tout sera réexaminé", a précisé M. Galey, interrogé au téléphone par l'AFP.

Les membres élus du conseil d'administration du Muséum avaient adopté quelques jours plus tôt une motion dénonçant "la confusion de fait entre cette fondation et l'association des Amis de Pierre Teilhard de Chardin dont les activités portent atteinte au principe de laïcité". Ils avaient à cette occasion demandé le réexamen par le conseil de "la question de sa présence au Muséum".

La source de cette émotion était un projet de réaménagement de la médiathèque pour que celle-ci puisse accueillir la Fondation. Les surfaces consacrées à l'accueil du public s'en seraient retrouvées amputées d'environ 85 m2, selon un élu du personnel.

Ce projet ne se fera pas, a assuré M. Galey. "Faire aujourd'hui ces aménagements serait une manière de manifester que les choses vont continuer comme avant", a-t-il ajouté. "Nous allons profiter d'un tel évènement, un peu circonstantiel et technique, pour remettre les choses à plat".

Le Jésuite Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955) était à la fois un paléontologue, un géologue et un philosophe, dont les travaux ont fait polémique au sein de l'Eglise. La fondation qui porte son nom, reconnue d'utilité publique, est chargée de mettre ses écrits à la disposition des chercheurs. L'association, conçue comme le "prolongement organique" de la fondation, affiche en revanche clairement son orientation religieuse.

La Fondation est présidée par Henry de Lumley, le dernier directeur du Muséum issu des rangs de l'institution. M. Galey a indiqué qu'il s'était ouvert auprès de son prédécesseur de cette confusion entre la fondation et l'association. "Des activités à caractère confessionnel n'ont rien à faire au sein d'une institution de l'Etat", lui a-t-il dit.

Teilhard de Chardin, qui a contribué à la découverte de l'homme de Pékin, a travaillé plusieurs années au Muséum. "C'est une personnalité importante, même dans une vision purement laïque des choses", a reconnu M. Galey.

13 juin 2007

Au delà des gènes, le reste de l'ADN voit son rôle revalorisé

PARIS (AFP) - Au delà des gènes eux-mêmes, d'autres éléments de l'ADN jouent un rôle important, selon des travaux scientifiques publiés mercredi qui soulignent la complexité des interactions et remettent en cause certains dogmes.
La communauté scientifique va devoir réviser sa vision "de ce que sont les gènes et de ce qu'ils font" avec de possibles conséquences sur l'identification "des séquences d'ADN impliquées dans de nombreuses maladies humaines", résume le Dr Francis Collins, directeur de l'Institut américain de recherche sur le génome humain (NHGRI).

Réhabilitant ainsi une grande partie de l'ADN, hâtivement qualifiée par le passé "d'ADN poubelle", c'est-à-dire inutile, parce que sa fonction n'avait pas été identifiée, ces travaux conduisent à détrôner le gène, jusque là mis au premier plan.

Ces découvertes remettent en question la vision d'un génome "consistant en un petit ensemble de gènes définis, à côté d'une grande quantité d'ADN +poubelle+ non biologiquement actif", souligne le consortium ENCODE (the ENCyclopedia Of DNA Elements) qui publie ces travaux dans les revues scientifiques Nature et Genome Research.

Fruit de quatre années de recherches auxquelles ont participé 35 groupes de chercheurs de 80 organismes dans le monde, ces résultats "promettent de transformer notre compréhension du fonctionnement du génome humain": "l'image traditionnelle" de notre génome, comme une "collection bien ordonnée de gènes indépendants" est remise en cause, ajoute le consortium.

Ces résultats laissent entrevoir "un réseau complexe dans lequel les gènes, des éléments régulant leur activité et d'autres types de séquences d'ADN" interagissent, résume le consortium ENCODE dans un communiqué.

Le génome humain (ADN) compte quelque 3 milliards de paires de bases programmant, "directement ou indirectement, les instructions pour synthétiser presque toutes les molécules qui forment chaque cellule, tissu ou organe humains", rappellent les chercheurs.

Les gènes codant pour des protéines, c'est-à-dire programmant la formation de ces briques élémentaires de l'organisme, ne constituent qu'une très faible fraction du génome humain.

Le séquençage de celui-ci dans le cadre du Human Genome Project en 2003 a permis d'identifier quelque 22.000 gènes et les séquences régulant leur activité, soit environ 3 à 5% du génome, note le Wellcome Trust Sanger Institute associé à ces travaux.

Remettant en cause l'épithète d'ADN "poubelle", les nouvelles données montrent "que le génome contient très peu de séquences inutilisées, les gènes sont juste un des nombreux types de séquences d'ADN ayant un impact fonctionnel", selon le consortium et le Laboratoire européen de biologie moléculaire et de bioinfomatique (EMBL-EBI) qui a piloté l'analyse.

Selon ces travaux ayant porté sur près de 30 millions de paires de bases, soit 1% du génome humain, les séquences d'ADN situées hors des gènes "ont un rôle de régulation essentiel", commente un expert dans Nature.

La majorité de l'ADN (acide désoxyribonucléique) humain est transcrit sous forme d'ARN (acide ribonucléique), mais cet ARN (sorte de papier-calque de l'ADN) ne sert pas toujours à fabriquer des protéines.

Des études avaient déjà montré qu'à partir d'un même gène, différentes protéines pouvaient être produites, et non pas une seule comme on l'avait longtemps pensé.


Voila un nouvel exemple de la capacité des scientifiques à revoir leurs théories en douceur, très loin de la caricature de rigidité qu'en font les adeptes des croyances pseudo-scientifiques. Evidemment, leurs théories ne sont pas modifiées sans raison, comme le font les pseudo-scientifiques, pour imposer des absurdités sans aucune preuve.

11 juin 2007

Testostérone : une hormone qui fourre son nez dans notre espérance de vie !

Par Destination Santé

« Chez les hommes de plus de 50 ans, une baisse anormale du taux de testostérone est susceptible d'augmenter le risque de mortalité ». En revanche, une supplémentation en testostérone n'a pas permis de diminuer ce risque.

C'est la conclusion d'un travail américain qui a englobé près de 800 patients. Le Pr Gail Laughlin et son équipe (University of California, Sans Diego) ont analysé les dossiers de 795 patients de sexe masculin qui tous, avaient participé dans les années 1970 à une vaste étude épidémiologique. L'objectif était de déterminer si une baisse particulièrement importante de leur taux de testostérone -l'hormone sexuelle masculine- avait pu influer sur leur espérance de vie.

Résultat « sur 18 ans, les hommes présentant les baisses de taux les plus prononcées ont eu un risque de mortalité plus élevé que la moyenne », précise Gail Laughlin. Un sur-risque qui peut monter jusqu'à… 33% dans certains cas. En revanche et c'est peut-être là le plus intéressant, la supplémentation hormonale en testostérone n'a entraîné « aucune » diminution de ce sur-risque. D'autres travaux seront donc nécessaires pour lever le voile sur l'influence exacte de la testostérone sur l'espérance de vie des plus de 50 ans.

Source : The Endocrine Society' ENDO 07 Research Summaries Book, 5 juin 2007


Voici un exemple de 'surprise' que peut provoquer la confusion entre corrélation et causalité. La baisse anormale de la testostérone est corrélée à un risque de surmortalité. Si la baisse de l'hormone était liée causalement à cette surmortalité, la supplémentation de testostérone résoudrait le problème. Or, ce n'est pas le cas. Il y a donc un ou plusieurs facteurs inconnus, qui provoquent cette baisse de la testostérone et qui eux sont liés causalement à la surmortalité observée. Mais ce n'est pas une supplémentation de testostérone qui règlera le problème réel.

07 juin 2007

Des sectes derrière un parti français qui présente 475 candidats

Agence France-Presse

Paris -- Le président de la commission d'enquête parlementaire sur les sectes en France a dénoncé jeudi «les liens» existant entre un parti qui présente 475 candidats aux législatives et des sectes comme la scientologie, les raéliens, Moon ou l'Ordre du temple solaire (OTS).

«Je tiens à informer l'opinion et les électeurs des liens existants entre le parti "France en action", qui présente des candidats dans la quasi totalité des circonscriptions françaises, avec des organisations à caractère sectaire tels que l'OTS (Ordre du temple solaire), le mouvement raélien, la scientologie, la kinésiologie, Moon et Krishna», a déclaré à l'AFP Georges Fenech, député du parti de droite UMP.

La «France en action, dirigée par Jean-Marc Governatori, ancien chef d'entreprise, est l'émanation de plusieurs mouvements sectaires», a-t-il affirmé, à quatre jours du premier tour des législatives.

M. Fenech a identifié plusieurs candidats de ce parti qui ne sont que des «faux nez de sectes».

Ainsi, à Lille (nord), Thierry Beccourt, président de la Coordination des associations de particuliers pour la liberté de conscience, représente selon M. Fenech la scientologie.

Le député, également magistrat, souligne que «ce n'est pas la première fois que les sectes utilisent le financement des partis politiques à l'occasion des élections».


Les thèmes soutenus par Governatori sont typiquement ceux que développent ces groupes à caractères sectaires, notamment les théories fumeuses des adeptes de l'anti-vaccination.

06 juin 2007

La malédiction de la rue Katif …

Raphael Aouate
Arouts7

Une partie de ses résidents ne souhaite qu’une chose : un changement de nom pour leur rue Katif. Beaucoup trop de tragédies se sont déroulées dans cette rue de la ville de Carmiel … Superstition ou … ?

Ils sont venus en groupe, il y a quelques jours, taper aux portes de la municipalité de Carmiel. Leur intention : changer le nom de la rue Katif. La raison est simple et inquiétante : durant ces dernières années, bon nombre de ses résidents ont rendu l’âme, et pour une bonne part, dans des accidents de la route.
« Il s’agit d’une série d’accidents ou d’événements mortels » a déclaré hier (mardi) Sharon Yossef (33 ans), l’une des personnes à l’origine de cette doléance particulière. « Un cycliste qui habite ici a été tué, percuté par une voiture. Deux bébés sont décédés quelques instants après leur naissance. Une autre jeune fille est morte des suites d’une méningite. Un autre petit garçon est tombé du toit et a succombé. Ma fille et moi nous sommes cassés la jambe, mon fils a heurté une fenêtre et a souffert des nombreux éclats de verre ».
Depuis quelques jours, les résidents de la rue Katif ont souhaité mettre en place une prière collective de grande envergure sous la supervision du rabbin de la ville de Carmiel. « Le rassemblement fut très émouvant » a déclaré le rabbin Avraham Tsvi Margalit. « Nous avons récité des prières afin de recevoir des bonnes nouvelles et nous avons également lu des Tehilim (Psaumes du Roi David). Ces actions ont été entreprises afin d’éloigner le mal de cette rue, afin de ne plus entendre de lamentations ni de pleurs dans cette rue. Je suis pour un changement de nom de cette rue. S’il y a un moyen de mettre fin à la détresse des habitants. Et devant de telles évidences, on ne peut pas discuter. » a-t-il ajouté.
Ainsi, le maire de Carmiel, Adi Eldad a fait savoir aux plaignants qu’il souscrivait à leur requête, et que le changement de nom était envisagé. Seulement, suite à la lettre envoyée par la municipalité, certains résidents ont signifié leur opposition à ce projet.
Une porte parole de la ville, Lévia Fisher, a en effet expliqué que plusieurs personnes s’étaient exprimées par écrit ou oralement contre l’intention de changer le nom de leur rue. « La ville ne peut ignorer une opposition, conséquente, à un tel projet ».
Affaire à suivre donc …


Juives, chrétiennes ou musulmanes, la superstition et la bêtise humaine sont toujours des malédictions.

04 juin 2007

Un million de livres à qui prouvera l'existence de "Nessie"

LONDRES (Reuters) - Un bookmaker anglais offre depuis lundi un million de livres sterling (1,47 millions d'euros) à quiconque sera en mesure de prouver que le légendaire monstre écossais du Loch Ness existe réellement.

Le bookmaker William Hill va fournir pour l'occasion aux spectateurs d'un festival de musique ayant lieu sur place le week-end prochain quelque 50.000 appareils photographiques.

"Nous espérons que ce butin d'un million de livres sterling va aider à résoudre l'une des grandes énigmes de notre époque", a indiqué un porte-parole.

A l'heure actuelle, les parieurs estiment à 250 contre un que l'énigme restera entière cette année.


Parions que la cote augmentera rapidement, une fois que la publicité autour de cet événement se sera calmée. Il y a cependant peu de chances que ce prix permette de résoudre l'énigme, vu que la preuve de l'inexistence est une impossibilité logique.

03 juin 2007

Power Plate: attention aux risques

CHICAGO (AP) - Après l'engouement, les réserves. Le Power Plate, cette machine qui vous promet un corps de rêve en stimulant vos muscles, ne serait pas sans risque. Les experts déplorent l'absence de recul sur une méthode qui repose sur d'intenses vibrations.

Outre les douleurs et les lésions du cartilage que son utilisation peut entraîner, certains experts mettent en garde contre d'éventuels dangers pour le cerveau.

Ce qui n'empêche toutefois pas la NASA de s'intéresser de près à cet appareil qui pourrait contribuer à réduire l'atrophie musculaire et la perte osseuse dont sont victimes les astronautes pendant leurs longs séjours en apesanteur dans l'espace.

Les utilisateurs de l'appareil adorent la sensation vibratoire et la rapidité de la séance d'entraînement dont la durée est réduite des deux tiers, selon ses défenseurs. Une séance écourtée qui plaît aux salariés très occupés, aux mères d'enfants en bas âge et à toute personne qui veut éviter les exercices.

Le Power Plate vibre 20 à 50 fois par seconde dans trois directions différentes, augmentant les forces de la gravitation sur le corps, selon la firme du même nom, basée à Northbrook (Illinois). La firme assure que son appareil améliore l'efficacité des mouvements réalisés sur l'appareil. L'entraînement, qui n'est pas aérobique, s'apparente plus à du "soulever de poids sans poids".

Power Plate vend différents modèles à usage individuel ou collectif à des prix allant de 2.500 euros à 8.000 euros. Les machines pèsent de 120 à 230 kilos et sont dotées de sangles.

Une étude menée par le centre spatial Johnson de la NASA souligne que l'utilisation d'un plateau vibratoire pendant des exercices faits accroupis renforce le travail musculaire, mais ne dit pas si les vibrations permettent aux athlètes de courir plus vite ou de sauter plus haut.

"La vibration marche, mais nous cherchons à savoir comment l'utiliser au mieux, et je pense que nous sommes loin d'atteindre ce but", admet Bill Amonette, un des auteurs de l'étude et expert dans le domaine de la forme à l'université de Houston-Clear Lake. "Je pense que nous devons être prudents."

Des chercheurs s'inquiètent des dangers à terme d'une vibration de grande amplitude qui envoie des secousses dans tout le corps, note Andrew Abercromby, lui aussi du centre spatial Johnson.

Clinton Rubin, professeur d'engineering biomédical à l'université d'Etat de New York, a mis au point un appareil -que la FDA vient d'approuver- indiqué dans la prévention et la réversibilité de la perte osseuse observée dans l'ostéoporose mais qui délivre des vibrations bien moins fortes que celles du Power Plate.

Car si la société Power Plate avertit du danger que fait courir son appareil pour les femmes enceintes, les personnes souffrant de décollement de la rétine, de phlébite ou de tumeurs osseuses, elle ne prévient pas le public de la possibilité de douleurs, de lésions du cartilage, de la vision qui peut devenir floue, de la perte auditive et même des effets sur le cerveau.


Et n'oublions pas que les allégations sportives, ou contre la cellulite, que mettent en avant les centre de soins avec la Power Plate, n'ont jamais été démontrées.

02 juin 2007

Pays-Bas: l'émission de télé-réalité proposant un don d'organe était un canular

Les présentateurs d'une chaîne publique néerlandaise qui s'apprêtaient vendredi à diffuser une émission de télé-réalité dans laquelle une femme atteinte d'une tumeur au cerveau devait choisir un candidat pour lui faire don d'un de ses reins, ont déclaré à la dernière minute qu'il s'agissait d'un canular.

Les présentateurs du "Big Donor Show" ("grande spectacle de donateur") ont déclaré que la femme de 37 ans n'était pas en fait atteinte d'une tumeur, et affirmé que l'affaire entière avait été destinée à pousser le gouvernement néerlandais à réformer la législation sur le don d'organe et à alerter l'opinion sur le besoin d'organes pour les greffes aux malades.

Les trois patients qui étaient supposés être candidats au don des reins de la femme, sont en revanche malades et ont besoin d'une greffe, ont précisé les présentateurs, selon lesquels ils avaient participé au canular de leur plein gré.