26 octobre 2005

Rencontrer un extraterrestre, signe d'une mémoire défaillante

LONDRES (Reuters) - Les milliers de personnes dans le monde qui assurent avoir rencontré des extraterrestres démontrent la fragilité de la mémoire humaine, plus qu'elles ne prouvent l'existence d'une autre forme de vie, selon une étude clinique menée par un expert-psychologue du Goldsmiths College de Londres.
"Peut-être sommes-nous confrontés à des mémoires défaillantes et non à des personnes ayant été kidnappées par des extraterrestres et emmenées dans leur vaisseau spatial", a déclaré le professeur Chris French, qui a étudié le cas de 19 personnes.
Plusieurs de ces "otages" rapportent avoir été arrachés de leur lit ou de leur voiture par des créatures extraterrestres, mesurant environ 4 pieds (soit 1,20 mètres), dotée d'une tête disproportionnée et de membres maigrichons, précise le Pr French.
Beaucoup de ces rencontres extraterrestres s'expliqueraient par une paralysie du sommeil, un état pendant lequel la personne est réveillée et consciente mais incapable de bouger.
La paralysie du sommeil va souvent de pair avec des hallucinations et 40% des patients de French reconnaissent avoir connu cette pathologie au moins une fois dans leur vie.
Avoir une imagination galopante serait également un facteur déterminant. Plusieurs patients sont enclins à fantasmer et prétendent aussi avoir vu des fantômes. D'autres encore se disent dotés d'un sixième sens ou même des pouvoirs d'un guérisseur.
"Les êtres humains ont des vies fantasmées bien remplies, à tel point qu'ils mélangent souvent le fruit de leur imagination à leur quotidien", a dit French, qui a présenté ses recherches lors d'un séminaire au Musée de la Science à Londres.


Cette étude a le mérite de confirmer ce dont on pouvait se douter depuis longtemps.

Middle-age people more likely to use alternative medicine

WINSTON-SALEM, N.C. – Middle-age people are more likely than younger or older adults to use complementary and alternative medicine, according to researchers at Wake Forest University School of Medicine.

"Midlife adults entered adulthood at a time of more widespread use of complementary and alternative medicine (CAM) in the population and when public health policy was shifting attention toward individual responsibility for health and health promotion," said Joseph G. Grzywacz, Ph.D., and his colleagues, writing in the October issue of the Journal of Aging and Health.

"Current use of CAM among adults was likely shaped by the relative availability of CAM and prevailing public health policies in place when adults began making their own health-related decisions."

But the researchers added that the middle-age adults are more likely than either young adults or older adults to use CAM for prevention rather than for treatment of specific conditions.
"This study provides the first estimates of notable age-related differences in whether CAM is used to treat an existing health condition or for illness prevention and health promotion," he said.

Grzywacz, assistant professor of family and community medicine, said the researchers got their results from data for 31,044 people who participated in the 2002 National Health Interview Survey. The survey is a national sample of Americans that has been conducted annually since 1957 by the National Center of Health Statistics, an arm of the Centers for Disease Control and Prevention.

The survey included questions on 20 types of complementary and alternative medicine, which Grzywacz and his colleagues grouped into four categories:

  • Alternative medical systems, such as acupuncture, homeopathy and naturopathy.
  • Biologically based therapies, such as chelation therapy, folk medicine, herb use, special diets, or megavitamins.
  • Manipulative and body-based methods, such as chiropractic or massage.
  • Mind-body interventions such as relaxation techniques (meditation), movement therapies (yoga) and healing rituals.

In each case, the survey asked participants whether they used it for treatment, for prevention, for both, or not at all.

"Some types of complementary and alternative medicine, such as alternative medicine systems, are used primarily for treating existing conditions," Grzywacz said. "Others, such as mind-body interventions are used primarily for illness prevention and health promotion." But the biologically based therapies are used almost equally for treatment and prevention.



Bref. Les thérapies alternatives sont utilisées surtout par une frange de la population qui en a le moins besoin, notamment pour "prévenir" des maladies qu'ils n'ont pas et n'auront peut-être jamais, avec ou sans le recours à ces thérapies.