(Agence Science-Presse) - Une fausse pilule, ou placebo, ne guérit peut-être pas grand-chose mais au moins, elle contribue à évacuer le stress.
Les chercheurs suédois qui se sont livrés à cette expérience ont suivi une démarche originale: ils ont montré à des volontaires des séries d'images "déplaisantes" (dont des corps mutilés) et ont comparé leur niveau d'anxiété avant et après leur avoir donné un vrai médicament contre l'anxiété, et un placebo. Dans les deux cas, les effets furent similaires.
Les résultats sont parus dans le journal américain Neuron. Tout au long de l'expérience, le cerveau des volontaires était analysé au moyen de la technologie d'imagerie par résonance magnétique. Là encore, pas de différence significative dans l'influx sanguin: les deux pilules, la vraie et la fausse, ont toutes deux contribué à réduire l'activité dans les centres du cerveau associés à l'émotion.
C'est surtout cette dernière partie de l'étude qui intéressait les chercheurs de l'Institut Karolinska. Car ce n'est que depuis les années 1980 que l'on commence tout doucement à "voir" ce qui se passe dans notre cerveau.
Or, c'est en apprenant à mieux voir ce qui se passe dans les différentes zones de cette matière grise, notamment dans des situations de stress, que l'on pourra éventuellement mieux cibler les traitements. Pour l'instant, rappellent les auteurs de l'étude, il reste à comprendre pourquoi l'effet placebo agit dans certaines circonstances et pas du tout dans d'autres.
Les chercheurs suédois qui se sont livrés à cette expérience ont suivi une démarche originale: ils ont montré à des volontaires des séries d'images "déplaisantes" (dont des corps mutilés) et ont comparé leur niveau d'anxiété avant et après leur avoir donné un vrai médicament contre l'anxiété, et un placebo. Dans les deux cas, les effets furent similaires.
Les résultats sont parus dans le journal américain Neuron. Tout au long de l'expérience, le cerveau des volontaires était analysé au moyen de la technologie d'imagerie par résonance magnétique. Là encore, pas de différence significative dans l'influx sanguin: les deux pilules, la vraie et la fausse, ont toutes deux contribué à réduire l'activité dans les centres du cerveau associés à l'émotion.
C'est surtout cette dernière partie de l'étude qui intéressait les chercheurs de l'Institut Karolinska. Car ce n'est que depuis les années 1980 que l'on commence tout doucement à "voir" ce qui se passe dans notre cerveau.
Or, c'est en apprenant à mieux voir ce qui se passe dans les différentes zones de cette matière grise, notamment dans des situations de stress, que l'on pourra éventuellement mieux cibler les traitements. Pour l'instant, rappellent les auteurs de l'étude, il reste à comprendre pourquoi l'effet placebo agit dans certaines circonstances et pas du tout dans d'autres.
L'anxiété est donc un symptôme éminement susceptible à l'effet placebo. Un résultat qui ne surprendra que peu. Depuis 1980, les études du fonctionnement cérébral in vivo grâce à l'IRM ont permis d'améliorer les conditions expérimentales de ces études.