PARIS (AFP) - Le Muséum national d'histoire naturelle va reconsidérer la nature de ses liens avec la Fondation Teilhard de Chardin, a indiqué jeudi son directeur général Bertrand-Pierre Galey, en prenant acte de l'émotion du personnel face à un projet de réaménagement de l'établissement.
"Nous allons revoir nos relations avec la Fondation, qui est présente au Muséum depuis fort longtemps, dans un esprit de clarification. Tout sera réexaminé", a précisé M. Galey, interrogé au téléphone par l'AFP.
Les membres élus du conseil d'administration du Muséum avaient adopté quelques jours plus tôt une motion dénonçant "la confusion de fait entre cette fondation et l'association des Amis de Pierre Teilhard de Chardin dont les activités portent atteinte au principe de laïcité". Ils avaient à cette occasion demandé le réexamen par le conseil de "la question de sa présence au Muséum".
La source de cette émotion était un projet de réaménagement de la médiathèque pour que celle-ci puisse accueillir la Fondation. Les surfaces consacrées à l'accueil du public s'en seraient retrouvées amputées d'environ 85 m2, selon un élu du personnel.
Ce projet ne se fera pas, a assuré M. Galey. "Faire aujourd'hui ces aménagements serait une manière de manifester que les choses vont continuer comme avant", a-t-il ajouté. "Nous allons profiter d'un tel évènement, un peu circonstantiel et technique, pour remettre les choses à plat".
Le Jésuite Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955) était à la fois un paléontologue, un géologue et un philosophe, dont les travaux ont fait polémique au sein de l'Eglise. La fondation qui porte son nom, reconnue d'utilité publique, est chargée de mettre ses écrits à la disposition des chercheurs. L'association, conçue comme le "prolongement organique" de la fondation, affiche en revanche clairement son orientation religieuse.
La Fondation est présidée par Henry de Lumley, le dernier directeur du Muséum issu des rangs de l'institution. M. Galey a indiqué qu'il s'était ouvert auprès de son prédécesseur de cette confusion entre la fondation et l'association. "Des activités à caractère confessionnel n'ont rien à faire au sein d'une institution de l'Etat", lui a-t-il dit.
Teilhard de Chardin, qui a contribué à la découverte de l'homme de Pékin, a travaillé plusieurs années au Muséum. "C'est une personnalité importante, même dans une vision purement laïque des choses", a reconnu M. Galey.
"Nous allons revoir nos relations avec la Fondation, qui est présente au Muséum depuis fort longtemps, dans un esprit de clarification. Tout sera réexaminé", a précisé M. Galey, interrogé au téléphone par l'AFP.
Les membres élus du conseil d'administration du Muséum avaient adopté quelques jours plus tôt une motion dénonçant "la confusion de fait entre cette fondation et l'association des Amis de Pierre Teilhard de Chardin dont les activités portent atteinte au principe de laïcité". Ils avaient à cette occasion demandé le réexamen par le conseil de "la question de sa présence au Muséum".
La source de cette émotion était un projet de réaménagement de la médiathèque pour que celle-ci puisse accueillir la Fondation. Les surfaces consacrées à l'accueil du public s'en seraient retrouvées amputées d'environ 85 m2, selon un élu du personnel.
Ce projet ne se fera pas, a assuré M. Galey. "Faire aujourd'hui ces aménagements serait une manière de manifester que les choses vont continuer comme avant", a-t-il ajouté. "Nous allons profiter d'un tel évènement, un peu circonstantiel et technique, pour remettre les choses à plat".
Le Jésuite Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955) était à la fois un paléontologue, un géologue et un philosophe, dont les travaux ont fait polémique au sein de l'Eglise. La fondation qui porte son nom, reconnue d'utilité publique, est chargée de mettre ses écrits à la disposition des chercheurs. L'association, conçue comme le "prolongement organique" de la fondation, affiche en revanche clairement son orientation religieuse.
La Fondation est présidée par Henry de Lumley, le dernier directeur du Muséum issu des rangs de l'institution. M. Galey a indiqué qu'il s'était ouvert auprès de son prédécesseur de cette confusion entre la fondation et l'association. "Des activités à caractère confessionnel n'ont rien à faire au sein d'une institution de l'Etat", lui a-t-il dit.
Teilhard de Chardin, qui a contribué à la découverte de l'homme de Pékin, a travaillé plusieurs années au Muséum. "C'est une personnalité importante, même dans une vision purement laïque des choses", a reconnu M. Galey.
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