02 décembre 2005

Étude : Les micro-ondes affectent l’humeur

Un psychiatre australien met en garde les populations en soulevant le danger que présente le «smog» électromagnétique émanant des appareils cellulaires et des fours à micro-ondes car selon lui, ces ondes pourraient être responsables d’un effet dépressif sur l’humeur des gens en général.
Michael Berk, de l’Université de Melbourne, affirme avoir trouvé un lien entre le taux de suicide et l’augmentation de tempêtes géomagnétiques déclenchées par les éruptions solaires.
Il a remarqué qu’à chacune de ces tempêtes solaires, plus d’Australiens ont manifesté le désir de s’enlever la vie. Ce qui semble contradictoire, puisque les humains en général devraient en fait s’être acclimatés au Soleil.
Le professeur Berk, qui traite des patients souffrant d'un trouble bipolaire, a analysé les suicides en Australie de 1968 à 2000 et en a associé les données à celles des éruptions solaires.
Si les conclusions de ce chercheur s’avéraient fondées, les effets en seraient dévastateurs sur la perception que nous avons de notre technologie moderne en générale, lourdement dépendante de l’énergie électromagnétique. Se servir de son cellulaire pourrait être considéré déprimant et réchauffer sa pizza au four à micro-ondes, perçu comme un geste aux conséquences suicidaires.
Il s'agit cependant peut-être beaucoup plus que d'un phénomène de perception, alors que ce chercheur et d'autres avant lui ont conclu à l'effet nocif de l'exposition à des champs électromagnétiques.
Mis à part le ton facétieux adopté par le journaliste du Inquirer, le fait demeure que depuis des années, les études à ce sujet se succèdent avec des conclusions contradictoires, dépendant de qui les commandent et les commanditent. À suivre avec intérêt.


On comprend le scepticisme du journaliste lorsqu'on a compris la différence entre corrélation et causalité.