30 octobre 2006

La justice fait un sort à la sorcière

MUNICH (AP) - Le tribunal administratif de Munich a ordonné lundi à une sorcière auto-proclamée de rembourser un client qui avait déboursé 1.000 euros pour un sort dans l'espoir de voir revenir vers lui sa compagne.

La justice a estimé que la "sorcière" avait proposé un service qu'il lui était "objectivement complètement impossible" de rendre. "La défenderesse a effectué le rituel correspondant pendant plusieurs mois, chaque fois à la pleine lune, mais sans résultat", note le tribunal. Il souligne que l'ensorceleuse avait garanti le succès alors qu'"un rituel d'amour n'est pas adéquat pour influencer une personne à distance".

Language center of brain not under control of subjects who 'speak in tongues'

Glossolalia, otherwise referred to as "speaking in tongues," has been around for thousands of years, and references to it can be found in the Old and New Testament. Speaking in tongues is an unusual mental state associated with specific religious traditions. The individual appears to be speaking in an incomprehensible language, yet perceives it to have great personal meaning. Now, in a first of its kind study, scientists are shining the light on this mysterious practice -- attempting to explain what actually happens physiologically to the brain of someone while speaking in tongues.

Researchers at the University of Pennsylvania School of Medicine have discovered decreased activity in the frontal lobes, an area of the brain associated with being in control of one's self. This pioneering study, involving functional imaging of the brain while subjects were speaking in tongues, is in the November issue of Psychiatry Research: Neuroimaging, the official publication of the International Society for Neuroimaging in Psychiatry.

Radiology investigators observed increased or decreased brain activity - by measuring regional cerebral blood flow with SPECT (Single Photon Emission Computed Tomography) imaging - while the subjects were speaking in tongues. They then compared the imaging to what happened to the brain while the subjects sang gospel music.

"We noticed a number of changes that occurred functionally in the brain," comments Principal Investigator Andrew Newberg, MD, Associate Professor of Radiology, Psychiatry, and Religious Studies, and Director for the Center for Spirituality and the Mind, at Penn. "Our finding of decreased activity in the frontal lobes during the practice of speaking in tongues is fascinating because these subjects truly believe that the spirit of God is moving through them and controlling them to speak. Our brain imaging research shows us that these subjects are not in control of the usual language centers during this activity, which is consistent with their description of a lack of intentional control while speaking in tongues."

Newberg went on to explain, "These findings could be interpreted as the subject's sense of self being taken over by something else. We, scientifically, assume it's being taken over by another part of the brain, but we couldn't see, in this imaging study, where this took place. We believe this is the first scientific imaging study evaluating changes in cerebral activity -- looking at what actually happens to the brain -- when someone is speaking in tongues. This study also showed a number of other changes in the brain, including those areas involved in emotions and establishing our sense of self."

Newberg concludes that the changes in the brain during speaking in tongues reflect a complex pattern of brain activity. Newberg suggests that since this is the first study to explore this, future studies will be needed to confirm these findings in an attempt to demystify this fascinating religious phenomenon.

From University of Pennsylvania School of Medicine


Et voilà un début d'explication pour ceux qui prétendent parler des langues qu'ils n'ont jamais apprise. Et pour ceux qui voudraient les brûler sur un bûcher pour pratiques satanistes.

Vampires et fantômes effraient les scientifiques américains

Horreur chez les scientifiques: de nombreux Américains croient vraiment aux fantômes, aux maisons hantées et autres vampires. A tel point que certains se sont fait chasseurs de zombies pour répéter ce que la science considère de longue date comme des évidences.

Effrayé par la crédulité des Américains pour les phénomènes paranormaux, le physicien Costas Efthimiou, de l'université de Floride centrale (UCF), a décidé d'utiliser les armes de la physique et des mathématiques pour démonter certaines croyances tenaces.

Ainsi, il prouve que les fantômes n'existent pas. Comment, en effet, pourraient-ils à la fois marcher et traverser les murs?, demande le scientifique dans un article à paraître. C'est impossible, car cela viole la deuxième loi de Newton, celle d'action-réaction: s'ils marchent, c'est qu'ils exercent une force sur le sol, tandis que s'ils traversent les murs, c'est qu'ils n'en exercent aucune, et les deux ne sont pas compatibles.

Quant aux vampires, ils sont définitivement détruits par un simple exercice de maths. Si un vampire doit sucer le sang d'un humain chaque mois, faisant de celui-ci un vampire qui doit à son tour trouver une nouvelle victime par mois, combien de temps aurait-il fallu à un seul vampire pour "contaminer" les 537 millions d'hommes qui vivaient sur terre en 1600? Moins de trois ans, répond Efthimiou, alors, soit nous sommes tous des vampires, soit ils n'existent tout simplement pas.

Ce sont des évidences, mais les gens ne les considèrent pas toujours comme telles, se justifie Costas Efthimiou. Ainsi, selon un sondage Gallup réalisé en 2005, plus d'un Américain sur trois pensent qu'une maison peut être hantée et plus de 20% d'entre eux croient aux sorcières ou à la communication avec les morts.

"Il s'agit d'une grande part du public qui croit à des choses que les scientifiques considèrent comme totalement hors de propos", commente le physicien. "Il y a des choses dont nous devons souligner que ce sont des idioties", renchérit le professeur Bob Park, auteur du livre "La Science vaudoue". Professeur de physique à l'université du Maryland, il est lui aussi persuadé que les scientifiques doivent rappeler certaines évidences.

Dans leur guerre contre les fantômes, les deux chercheurs respecteront pourtant une trêve mardi soir. Le jour d'Halloween, l'un comme l'autre ouvriront en effet leur porte à des petits vampires, zombies et autres sorcières, bien réels ceux-là. "Je leur donne des bonbons et je fais semblant d'avoir peur", dit Bob Park. "Ils aiment ça. Le problème, c'est ceux qui s'accrochent à ce truc."


Si on veut se faire encore plus peur, il suffit de regarder les pourcentages des croyants de l'astrologie, de l'homéopathie et autres charlataneries en France ou ailleurs.