23 décembre 2008

Une huile chinoise hors-la-loi présente sur le marché français

L'Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) met en garde sur les risques de l'huile pour le corps Kwan Loong Medicated Oil.

Interdit à la vente en France, ce produit a cependant été « détecté » dans des commerces spécialisés dans la vente de produits de médecine traditionnelle chinoise.Justifier

Relayée par l'AFSSaPS, l'alerte a été donnée par les douanes et les autorités canadiennes. La commercialisation de Kwan Loong Medicated Oil est « illégale », insiste l'agence. Celle-ci ajoute par ailleurs, que « l'analyse de sa composition montre (que ce produit) renferme des substances actives » :
* du chloroforme, substance vénéneuse ayant une activité anesthésique ;
* du salicylate de méthyle, dont l'activité vasodilatatrice des vaisseaux de la peau facilite le passage des substances à travers cette dernière ;
* des concentrations élevées en dérivés terpéniques (menthol, camphre, huile d'eucalyptus).

Appliqué sur la peau, ce produit peut entraîner irritations et brûlures. « Le chloroforme peut générer notamment des effets toxiques pour le foie et favoriser la pénétration des dérivés terpéniques », poursuit l'AFSSaPS. « De plus, à ce niveau de concentration le camphre peut entraîner des convulsions ».

A ce jour, aucun cas d'effet indésirable lié à l'utilisation de ce produit n'a été rapporté en France. Et l'AFSSaPS de rappeler que « la vente de médicaments est uniquement autorisée dans les pharmacies, dont le circuit de distribution est contrôlé. Il est ainsi vivement déconseillé d'acheter des médicaments en dehors des officines et notamment sur internet ».


Et encore un scandale du "naturel" qui se pointe. Cette industrie du "bien-être" au rabais, qui sze gausse des problèmes de l'industrie pharmaceutique, n'arrive pourtant pas au niveau minimal de sécurité et de respect de la règlementation. Pourtant, elle échappe à la plupart des contrôles qui sont imposés à l'industrie du médicament en relation avec la sécurité sanitaire, ses produits n'étant considérés que comme de simples additifs alimentaires ou produits de "comfort".
Un précédent scandale avait montré la nocivité de certaines huiles essentielles et autres produits "purificateurs d'air" (bâtonnets d'encens, notamment).

Rien ne peut prévenir la gueule de bois, concluent des chercheurs

Christine Courcol, Agence France-Presse, Paris

Rien, ni l'artichaut, ni les bananes ou la figue de barbarie, ni même le Vegemite ou l'acide tolfenamique ne permet d'échapper à la gueule de bois après une soirée de fête arrosée, selon une enquête menée par des chercheurs américains.

Bouche sèche, marteau piqueur dans la tête, estomac barbouillé, muscles douloureux, vertiges, déshydratation : la gueule de bois, selon une étude datant de 1998, n'intervient pas en pleine beuverie mais commence quand le taux d'alcool dans le sang entame sa descente. Elle est à son maximum quand le taux est redescendu à zéro.

Rachel Vreeman et Aaron Carroll, de l'École de médecine de l'Université de l'Indiana (États-Unis), ont épluché la littérature médicale pour passer au crible les médecines traditionnelles et les mélanges savants d'herbes diverses, qui seraient supposés traiter ou prévenir cette veisalgie, comme on dit en termes médicaux, à laquelle les femmes sont plus sensibles que les hommes.

Selon leurs résultats, que vient de publier le British Medical Journal, «aucune preuve scientifique n'appuie quelque traitement que ce soit ou n'établit l'efficacité d'une prévention».

Ils précisent que le propranolol, un béta-bloquant, le tropisetron, un anti-nausée, l'acide tolfenamique, un analgésique, le fructose ou le glucose n'ont pas plus d'effet que les compléments alimentaires à base de bourrache, d'artichaut ou de figue de barbarie, non plus que le Vegemite, une pâte à tartiner salée d'Australie qui ressemble au Marmite britannique.

En fouillant sur l'internet, on pourrait ajouter à la longue liste des pseudo-remèdes le jus de cuisson des endives ou le verre de lait, les gouttes de citron dans du café, ou, en prévention, la cuillerée d'huile d'olive pour tapisser l'estomac ou l'argile délayé dans de l'eau... Sans compter la cinquantaine de produits manufacturés relevés par un site spécialisé.

Mais sauf à imaginer un phénomène d'auto-persuasion, rien ne marche.

Déjà une étude de 2005, menée par des chercheurs néerlandais et britanniques sur quatre compléments alimentaires à base notamment de bourrache, d'artichaut et de figue de barbarie et quatre agents médicinaux conventionnels ne faisait apparaître «aucune preuve convaincante» d'un effet remarquable de quelque produit que ce soit.

«Une gueule de bois, c'est un de ces problèmes ou la prévention est plus importante que le traitement», note à ce propos Edzard Ernst, directeur de la recherche de 2005.

Il remarquait aussi le problème éthique posé par ces recherches, dans la mesure où trouver un traitement contre les mauvais effets de l'alcool risquait d'encourager la consommation.

À ce jour, les pseudo-traitements ne sont pas sans risques. Une étude publiée en 2007 souligne ainsi les effets de la racine de Kudzu, ou pueraria locabata, que l'on retrouve dans nombre de produits censés combattre les effets de l'abus d'alcool mais qui, associée à de l'alcool, augmenterait le risque de tumeur.

La seule prévention efficace, notent les chercheurs américains, c'est de consommer de l'alcool avec modération... voire pas du tout.

Pour les buveurs impénitents, les spécialistes notent que les alcools sombres tels que le vin rouge, la tequila ou le whisky, riches en toxines appelées «congénaires», ont plus de chance de provoquer des veisalgies que des alcools clairs comme la vodka, le rhum blanc, le vin blanc ou le gin.


Ces chercheurs sont sûrement des ignares: tout bon homéopathe vous dira que Nux Vomica, au nom si évocateur, est le remède privilégié contre la "gueule de bois". Attention: à la dilution de 3CH, il peut encore subsister une molécule du produit d'origine dans les pilules sucrées du "confiseur de Lyon". Un effet principal, voire secondaire, n'est donc pas totalement à exclure.

15 décembre 2008

Une Strasbourgeoise électrosensible perd son procès en appel

Julie de Meslon , 01net.

La cour d'appel de Colmar a tranché ! L'office HLM CUS Habitat ne peut être tenu pour responsable des troubles de santé revendiqués par Sabine Rinckel, une Strasbourgeoise qui affirme être hypersensible aux ondes de l'émetteur de téléphonie mobile situé à proximité de son logement. Dans un arrêt rendu ce lundi 15 décembre, la cour a confirmé le premier jugement rendu par le tribunal de grande instance de Strasbourg, qui avait déjà débouté la plaignante au mois de septembre 2006.

Cette quadragénaire souffre de maux de tête, de vibrations, de fourmillements et d'autres troubles, qu'elle attribue directement aux ondes électromagnétiques émises par une antenne-relais implantée dans la résidence. Elle avait finalement porté plainte contre son bailleur social, qui a autorisé l'installation de l'antenne, pour faire valoir son «droit à la jouissance paisible des lieux ». Elle réclamait un relogement en zone « blanche », neuf mois de loyer et 5 000 euros pour le préjudice moral occasionné.

Manque de preuves médicales

« La cour d'appel de Colmar n'a pas eu l'intention de faire le procès des antennes-relais, ni de trancher sur l'existence de l'hypersensibilité électromagnétique [EHS]. Elle devait se prononcer sur la responsabilité de CUS Habitat », nous a précisé Me Dominique Harnist, l'avocate de Sabine Rinckel. La responsabilité de l'office HLM n'a pu être établie par la cour, faute de preuves médicales. « Le certificat médical attestant de l'électrosensibilité de Mme Rinckel a été produit après la clôture du dossier. Mais de toute façon, l'EHS n'est pas reconnue en France comme une maladie ouvrant des droits », précise Me Harnist.

Sabine Rinckel a deux mois pour décider de se pourvoir en cassation. Depuis le jugement de Strasbourg, elle a également porté plainte contre les opérateurs mobiles pour trouble anormal du voisinage. La plaignante sera défendue par Me Richard Forget, avocat de l'association Robin des Toits, qui œuvre pour la sécurité sanitaire des technologies sans fil. Un procès clé pour les militants du principe de précaution, qui devrait avoir lieu dans les prochaines semaines.

06 décembre 2008

It's not what the papers say, it's what they don't

Ben Goldacre
The Guardian

Writing this column really scares me because I wonder whether everything else in the media is as shamelessly, venally, manipulatively, one-sidedly, selectively reported on as the things I know about. But this week the reality editing was truly without comparison.

On Tuesday the Telegraph, the Independent, the Mirror, the Express, the Mail, and the Metro all reported that a coroner was hearing the case of a toddler who died after receiving the MMR vaccine, which the parents blamed for their loss. Toddler 'died after MMR jab' (Metro), 'Healthy' baby died after MMR jab (Independent), you know the headlines by now.

On Thursday the coroner announced his verdict: the vaccine played no part in this child's death. So far, of the papers above, only the Telegraph has had the decency to cover the outcome. The Independent, the Mirror, the Express, the Mail, and the Metro have all decided that their readers are better off not knowing. Tick, tock.

Does it stop there? No. Amateur physicians have long enjoyed speculating that MMR and other vaccinations are somehow "harmful to the immune system" and responsible for the rise in conditions such as asthma and hay fever. Doubtless they must have been waiting some time for evidence to appear.

This month a significant paper was published by Hviid and Melbye in the December 1 issue of the American Journal of Epidemiology. They examined 871,234 children in a Danish birth cohort, comparing asthma in those who had MMR against those who didn't. MMR-vaccinated children were massively and significantly less often hospitalised with an asthma diagnosis, and used fewer courses of anti-asthma medication than unvaccinated children. This "protective" effect of the MMR vaccine was more pronounced for hospitalisations with severe asthma diagnoses.

Those results aren't just incompatible with an increased risk of asthma following MMR vaccination, they actually support the hypothesis that MMR vaccination is associated with a reduced risk of asthma in young children. Tick, tock.

And most astonishing of all is the tale of "the Uhlmann paper", or the "O'Leary paper". This came out in 2002 and claimed to have found evidence of vaccine measles virus in tissue samples from children with autism and bowel problems, to massive media acclaim.

As I've said previously, two similar papers, by Afzal et al and D'Souza et al, in 2006 found negative results on almost the same question, and were unanimously ignored by the media (even though D'Souza actively went out of his way to show how O'Leary et al got false positives).

Stephen Bustin is professor of molecular science at Barts and the London. He examined the O'Leary lab for the court case against MMR, as an expert witness for the drug company defendants. The case collapsed, and he was unable to discuss his findings. Then he was called to give evidence in the American "autism omnibus" case against the vaccine. The anti-vaccine movement did their best to prevent this. They knew what he had found: it appears to be incontrovertible evidence that the lab was detecting false positives.

Now Bustin has finally been able to write about what he found in O'Leary's lab. He published this month. Nobody who covered the original O'Leary paper has written about it. Not a soul will.

Measles cases are rising. Middle class parents are not to blame, even if they do lack rhetorical panache when you try to have a discussion with them about it.

They have been systematically and vigorously misled by the media, the people with access to all the information, who still choose, collectively, between themselves, so robustly that it might almost be a conspiracy, to give you only half the facts.

Today, I have merely given you some small part of the other half, and next week I will move on: but know that nobody else has.


Encore un exemple du "biais de scoop" des journaux à sensation. Une information négative, ça ne fait pas vendre un journal alors qu'un beau scandale, même imaginaire, voila qui inquiètera la population. Qui sait? Après quelques années de baisse de la vaccination, le journal pourra dénoncer la gabegie du gouvernement qui n'a rien fait pour éviter les épidémies...

04 décembre 2008

Refus d'ôter le foulard à l'école: deux Françaises déboutées à Strasbourg

Deux Françaises musulmanes, qui dénonçaient leur exclusion définitive d'un collège parce qu'elles avaient refusé de retirer leur foulard pendant des cours de sport, ont été déboutées jeudi à Strasbourg par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).

Pour les juges européens, le port d'un signe religieux à l'école n'est pas incompatible en soi avec le principe de laïcité, même si les autorités doivent veiller "avec une grande vigilance" à ce que "la manifestation de croyances religieuses dans un établissement scolaire" ne se transforme pas en "acte ostentatoire", source de "pression" et "d'exclusion".

"Tel est bien ce à quoi semble répondre la conception du modèle français de laïcité", s'est félicitée la Cour dans son arrêt.

Les juges européens ont conclu à la non-violation de l'article 9 (droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion) de la Convention européenne des droits de l'homme, soulignant que l'expulsion n'avait pas été décidée en raison de leur religion, comme les requérantes le soutiennent, mais résultait de leur "refus de se conformer aux règles appliquées dans l'enceinte scolaire" dont elles avaient connaissance.

"La limitation du droit des requérantes à manifester leurs convictions religieuses avait pour finalité de préserver la laïcité au sein de l'établissement scolaire", ont estimé les juges européens.

"Face aux impératifs de la protection des droits et libertés d'autrui et de l'ordre public", les convictions religieuses des requérantes ont bien été prises en compte par les autorités françaises, selon la Cour.

Leur expulsion n'est pas disproportionnée, estiment les juges qui constatent qu'une fois exclues, les deux adolescentes, alors en classe de 6e, ont pu poursuivre leur scolarité par correspondance.

Aujourd'hui âgées de 21 et 22 ans, les jeunes filles avaient été exclues début 1999 du collège de Flers, dans l'Orne (Ouest de la France) après avoir refusé d'enlever leur foulard islamique en cours d'éducation physique, malgré les demandes répétées du professeur qui jugeait ce port incompatible avec la pratique sportive.

Les adolescentes avaient proposé de remplacer le foulard par un bonnet mais en février, constatant leur absence de participation active aux séances, le conseil de discipline du collège prononça leur exclusion définitive pour non-respect de l'obligation d'assiduité.

Le mois suivant, le recteur de l'académie de Caen confirma cette décision.

En octobre 1999, le tribunal administratif de Caen rejeta les demandes des parents qui réclamaient l'annulation de l'arrêté du recteur, considérant que les adolescentes s'étaient présentées aux cours dans une tenue qui ne permettaient pas leur participation.

Ce jugement avait été confirmé par la Cour administrative d'appel de Nantes pour qui les deux jeunes filles avaient dépassé les limites du droit d'exprimer et de manifester leurs croyances religieuses au sein du collège.

Un ultime recours devant le Conseil d'Etat avait également été rejeté.

26 novembre 2008

Le mystère du piano retrouvé au fond des bois

Harwich, Massachusetts, États-Unis - La police se heurte à un curieux mystère, ne parvenant pas à déterminer qui a abandonné un piano en parfait état au beau milieu des bois. Et pourquoi.

Le Steinway, qui se trouvait dans les bois de Bells Neck, était parfaitement accordé et en état de fonctionnement, accompagné d'une banquette assortie comme s'il avait récemment servi. Il a été découvert samedi dernier par une promeneuse marchant le long d'un sentier à l'intérieur d'une zone protégée de la forêt.

La police se demande comment un instrument de musique aussi lourd a pu être transporté dans un endroit aussi reculé. Il a en effet fallu plus d'une demi-douzaine d'officiers de police pour le charger dans un camion afin de le ramener à la civilisation.Une enquête a été ouverte.


La seule explication possible est qu'un OVNI piloté par un ET expérimenté à téléporté le piano en question directement dans la forêt. Il est bien impossible qu'un camion puisse entrer en forêt pour y déposer un piano à l'insu de tous. L'équivalent US du GEPAN est sur le coup. On peut donc espérer une réponse dans deux ou trois siècles, si le Pentagone ne s'oppose pas à sa diffusion, pour pouvoir bénéficier seul de la technologie de téléportation des ET.

Morts du sida en Afrique du Sud: la politique de santé en question

AFP

L'incapacité des autorités sud-africaines à fournir aux patients souffrant du virus VIH les médicaments adaptés a causé la mort de 365.000 personnes entre 2000 et 2005, selon une récente étude de l'université Harvard.
Selon des chercheurs de l'école de santé publique de Harvard (HSPH), le gouvernement sud-africain aurait pu empêcher ces décès s'il avait fourni des antirétroviraux aux patients ainsi que des médicaments pour les femmes enceintes, afin qu'elles ne transmettent pas le VIH à leurs enfants.

L'étude, publiée en ligne en octobre et reprise cette semaine par le Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes, conclut à la responsabilité directe dans ces centaines de milliers de décès du gouvernement du président Thabo Mbeki (1999-2008), fortement critiqué pour son refus d'appliquer des réponses scientifiques au virus du sida.

"Beaucoup de vies ont été perdues par suite de l'incapacité à accepter l'utilisation de (médicaments antirétroviraux) pour prévenir et traiter la survenue du VIH-sida en temps utile", selon ces chercheurs.

La ministre de la Santé de Thabo Mbeki, Manto Thsabalala-Msimang, a été largement discréditée pour avoir proposé de traiter le virus à l'aide de jus de citron, d'huile d'olive, d'ail et de betteraves.

L'Afrique du Sud est le pays comptant le plus grand nombre de séropositifs au monde, avec plus de 5,5 des 48 millions d'habitants porteurs du virus.

Les chercheurs de Harvard ont établi que le pays avait perdu un total de 3,8 millions d'années de vie par suite des décès de 330.000 adultes qui n'ont pas bénéficié des traitements adéquats et de 35.000 bébés nés avec le HIV et qui n'ont pas survécu.

Pour leur modélisation, ils ont comparé l'Afrique du Sud avec le Botswana et la Namibie voisins, qui souffrent également de l'épidémie mais ont mis en place une politique de traitement adaptée.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, 33 millions de personnes sont infectées par le virus du VIH-sida à travers le monde, et environ 2 millions en sont mortes en 2007.


Sens Commun a dénoncé depuis des années les croyances stupides de la ministre de la santé d'Afrique du Sud, qui reprend plus ou moins les théories du soi-disant Dr Rath et de ses boutiques de vitamines, ainsi que la passivité de l'ex-président Mbeki. Le nouveau devra éponger les dégâts humains et économiques.

23 novembre 2008

Brain exercises are 'waste of time'

Paul Kelbie
The Observer

Professor says that nobody should be fooled by 'dangerous' myths about boosting creativity.

Brain exercises, such as those taught to thousands of schoolchildren or advertised on television to adults as a way to prevent dementia, are a waste of time and money, a neuroscientist has claimed.

An award-winning Scottish professor says measures such as breathing through the left nostril, drinking water to increase oxygen supply to the brain, drinking red wine to fend off dementia or listening to classical music to boost performance are little more than myths. Sergio Della Sala has done more than 20 years' research on the brain.

The Professor of Human Cognitive Neuroscience at the University of Edinburgh will next month attempt to expose many of the most common myths in a speech at the university's inaugural Christmas Lecture, when he will become the first recipient of the Tam Dalyell Prize for Excellence in Engaging the Public with Science.

'There are all kinds of myths that surround the brain. Some are passed on in good faith, some are funny and have been made up by pranksters, while others are designed with commercial reasons in mind - these are the most dangerous,' said Della Sala.

He is especially critical of exercises taught to children, which he claims have no bearing on how the brain works and won't improve students' performance.

'Despite how ridiculous many of these exercises are, this is no laughing matter,' argued Della Sala. 'Some of the exercises are so simplistic you wonder whether we have lost our capacity for critical thinking when it comes to education. One of the exercises involves asking kids to breathe through the left nostril so that the air goes up into the right hemisphere and stimulates the right side of the brain to make the kid more creative,' he said.

'A tiny problem in this thinking is that air goes down to the lungs rather than up to the brain. So I think it is safe to say that you can't stimulate the right side of your brain by breathing through your nostril. Besides the idea that the right side of the brain is the creative side is utter nonsense.'

While the brain does have two hemispheres that do different things, the professor said there was no scientific reason to believe that one side is more creative than the other.

He said another popular misconception that had become accepted as fact was that the drinking of water stimulates the brain by allowing it to absorb more oxygen.

'Luckily enough, water never goes up into the brain because if it did we would die,' said Della Sala. 'As for classical music making you cleverer, there is no evidence, and yet it has become a fact in the minds of people.' The professor says his aim is to encourage the public to hold up false statements to proper scrutiny.

'There are advertisements for games which claim they can make your brain perform like a younger person's or you can prevent dementia by gulping down gallons of red wine. Unfortunately these quick fixes just aren't true.

'Another typical myth is that we only use 10 per cent of our brains. Logically that means we can afford to lose the other 90 per cent, but if that was true people who suffer a stroke or head injury wouldn't have any problems. We send teachers on courses to find out how to teach preposterous exercises to children based on flim-flam evidence at a cost of thousands of pounds.

'A lot of these myths take a little bit of science to the extreme, so that the logic disappears. Sometimes this happens in good faith, sometimes it's for fun, and sometimes it's because people make money. Neuroscience has become a popular way for people to make wild irrational claims, and I'm looking to have a go back at these lies.'

22 novembre 2008

When it comes to a cold, you might as well try goat entrails

Ben Goldacre, Bad Science
The Guardian

I have a cold (and they're worse than you remember when you're well). Throughout the nation, homeopaths and self-declared nutrition therapists are celebrating. More importantly, I know that there is almost nothing I can do, except sit it out, and wait. Vitamin C will shave a few hours off it, at high doses, like 7g a day, which I can happily live without.

Although literally anything I try will appear, to me, to work: because unless I'm seroconverting with HIV (not that I'm prone to hypochondria) I will get better anyway. This is the natural history of the illness, and it's true with most things. When your back pain is at its worst and you visit your doctor - or your friendly local spoonbender - it's bound to get better, because these things come in cycles, or as statisticians say, they "regress to the mean". You can look at regression to the mean mathematically, if you like. On Bruce Forsyth's Play Your Cards Right, when Brucey puts a three on the board, the audience all shout: "Higher!" because they know the odds are that the next card is going to be higher than a three. "Do you want to go higher or lower than a jack? Higher?" "Lower!"

So I could take homeopathy. Or I could, equally stupidly, harass my GP for antibiotics, even though they are ineffective in treating a viral cold.

In one study, prescribing antibiotics rather than giving advice on self-management for sore throat resulted in an increased overall workload through repeat attendance. If a GP prescribed antibiotics for sore throat to 100 fewer patients each year, they calculated: 33 fewer would believe that antibiotics were effective, 25 fewer would intend to consult with the problem in the future, and 10 fewer would come back within the next year.

If you were an alternative therapist, or a drug salesman, you could turn those figures on their head and use them as a blueprint to drum up more trade: because we are all prone to see patterns where there is none, and more than that, to believing that our actions have results. This was demonstrated in a chilling experiment several decades ago. Subjects were recruited to play the role of a teacher trying to make a child arrive on time for school at 8.30am. They sat at a computer, on which it appeared that each day, for 15 consecutive days, a child would arrive at some time between 8.20 and 8.40.

Since this was a psychology experiment, the subjects were lied to: they did not know that the arrival times were entirely random, and predetermined before the experiment began.

Nevertheless, participants thoughtfully deployed punishments for lateness, and rewards for punctuality.

When they were asked at the end to rate their strategy, 70% concluded that reprimand was more effective than reward in producing punctuality from the child. It's a touching testament to their own beliefs about the world.

These people were convinced that their actions had an impact on the punctuality of the child, even though the arrival time was entirely random. The joy is, you have no way of knowing how many areas of your life this experiment might be relevant to. Now I'm going to dangle some goat entrails around my neck and get chanting.

17 novembre 2008

Vitamins do not reduce cancer risk, says study

James Randerson, science correspondent (The Guardian)

Taking vitamin A and E supplements does not lower your risk of cancer, according to the results of a large clinical trial involving nearly 15,000 men in the US.

Both vitamins are powerful antioxidants - substances that can tackle harmful byproducts of the body's metabolism which can cause DNA damage and hence trigger cancer. However, the study shows that taking the vitamins in supplement form has no effect at all on cancer.

"There have been a number of previous studies that have suggested that vitamin E and vitamin C might be important in the prevention of cancer," said Dr Howard Sesso, an epidemiologist at Brigham and Women's hospital in Boston, Massachusetts. These were mostly small lab studies or research on animals. But a 1998 study of men in Finland suggested that vitamin E supplements reduced prostate cancer cases by 32% and deaths by 41%.

"The lack of an effect that we observe for vitamin E or C on cancer does convince us that these particular doses that we tested really have no role for recommendation for cancer prevention," said Sesso.

His team recruited 14,641 male doctors and assigned them to four groups which took a different combination of the supplements or their placebos. The team looked at the number of deaths from cancer and found no statistical differences.

Sesso reported the results of the Physicians Health Study II trial at the American Association for Cancer Research's meeting in Prince George's county, Maryland.

Ed Yong, health information manager at Cancer Research UK, said there was growing evidence vitamin supplements did not prevent the risk of cancer. He said having a healthy diet was more important.


Voilà qui déplaira aux adeptes des théories de Linus Pauling, qui prétendait que des mégadoses de vitamine C permettait de lutter contre le cancer. Ces théories ont influencées des générations de parents éblouis par l'autorité du Prix Nobel de Chimie dans un domaine où il n'avait pas d'expertise. Il n'existe plus grand monde pour soutenir ces théories aujourd'hui, sauf les adeptes de la pseudo-médecine "orthomoléculaire", tels Matthias Rath et son lucratif business de cocktails vitaminés pour malades du tiers-monde.

12 novembre 2008

Le visage de Barack Obama sur un toast vendu sur eBay

New Jersey, Etats-Unis - Après la Vierge Marie et Jésus, c'est le visage de Barack Obama qui serait apparu sur une tranche de pain grillé. Son propriétaire ne l'a pas mangée et s'est empressé de la mettre en vente sur eBay.

Le vendeur a accompagné les photos du texte suivant : "Barack Obama est miraculeusement apparu sur une tranche de pain que je préparais pour mon petit déjeuner. C'est un objet exceptionnel pour célébrer la victoire du nouveau président des Etats-Unis."

Il a tenu à préciser que "cet objet est une tranche de Wonder Bread qui a été grillée. Rien n'a été ajouté au pain - ni beurre ni huile."

Le "Hope Toast" (le "toast de l'espoir" comme l'a surnommé le vendeur) connaît un certain succès parmi les fans du président américain : 17 enchérisseurs sont parvenus à en faire multiplier le prix par dix, passant de 20 à 200 dollars.

Et il n'a sans doute pas fini de grimper : les enchères seront closes demain un peu avant 16h30.


A quand les toasters spécialisés pour reproduire l'image de Bouddha, de Jésus, des sourates du Coran, etc., pour les croyants appropriés ? Pour beaucoup moins cher que sur eBay !.

11 novembre 2008

Les prétendus poils de yéti rapportés d'Inde appartiennent en fait à une chèvre

États-Unis - Il y a quelques mois, un journaliste de la BBC rapportait d'Inde deux poils censés appartenir au yéti. Après leur analyse ADN, les scientifiques américains ont aujourd'hui écarté la thèse selon laquelle ces poils appartiendraient à "l'abominable homme des neiges".

Les prétendus poils de yéti rapportés d'Inde appartiennent en fait à une chèvre. Naemorhedus goral ou plus communément, goral de l'Himalaya, tel est le nom de l'espèce à laquelle appartiennent les deux poils mystérieux.

Après une première analyse effectuée par les scientifiques du museum d'histoire naturelle d'Oxford, qui avait conclu que ces phanères n'appartenaient à aucun primate connu, les deux échantillons avaient été expédiés aux États-Unis pour y subir une analyse ADN.

Les résultats de ces tests sont désormais connus et écartent encore une fois la thèse du yéti. Les scientifiques se "consolent" car le goral de l'Himalaya, un proche parent de la chèvre et du chamois, est peu connu et ces tests ont permis de cerner avec plus de précision son aire de répartition.


Illustration pour les découvreurs de Yéti du fait qu'il vaut mieux parfois la fermer et passer pour un idiot que l'ouvrir et ne laisser aucun doute sur le sujet.

Népal: le "Petit Bouddha" réapparaît de nouveau devant 10.000 disciples

AFP

Un jeune Népalais, présenté depuis mai 2005 par ses adorateurs comme la réincarnation de Bouddha, est réapparu dans le sud du pays après un an et demi de disparition et a prêché devant 10.000 disciples, ont rapporté mardi la police et des témoins.

Ram Bahadur Bomjam, âgé de 18 ans, avait fait sensation pour la première fois il y a trois ans et demi pour avoir paraît-il réussi à vivre six mois sans boire, ni manger, ni dormir.

Surnommé le "Petit Bouddha", le jeune homme disparaît mystérieusement et refait surface régulièrement au Népal où on le voit méditer en lotus sous un figuier banian comme le fit il y a plus de 2.500 ans le fondateur du bouddhisme, Siddhartha Gautama, auquel fut ensuite conféré le titre de "Bouddha" ("l'éveillé").

Cette fois, Bomjam s'était officiellement retiré en mars 2007 dans une cachette souterraine pour méditer sans boire, ni dormir, ni manger, affirment ses fidèles.

Lundi, le jeune homme est réapparu pour délivrer ses enseignements bouddhiques et devrait le faire jusqu'au 18 novembre, a déclaré un policier du département de Bara à 100 km au sud de Katmandou, la capitale népalaise. "La jungle où il vit est devenue un lieu de fête et près de 10.000 personnes sont venues le voir", a t-il ajouté.

Là, des milliers de dollars ont surtout été collectés auprès des visiteurs, de quoi relancer les rumeurs de canular et d'arnaque qui circulent autour de cet "événement" depuis 2005.

Ainsi, Bomjam avait été filmé par un journaliste français, en train de manger alors qu'il était censé jeûner. Un correspondant de l'AFP l'avait aussi aperçu assoupi alors qu'on le disait en pleine méditation.

Le Népal, dont le village méridional Lumbini est le lieu de naissance de Bouddha, compte 80% d'hindouistes et 10% de bouddhistes.

06 novembre 2008

Gélules amaigrissantes « Best life » : n'y touchez surtout pas !

Destination Santé

Vendues illégalement en France, les gélules « Best life » ont été à l'origine du décès d'une jeune femme en Seine-Saint-Denis. Il s'agit en fait, d'un cocktail mortel !

Après analyses, l'Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de santé (AFSSaPS) révèle entre autres, la présence de phénolphtaléine, une substance toxique interdite depuis 1999…

Les gélules en question renferment également de la sibutramine, « un principe actif contenu dans un médicament soumis à prescription médicale et nécessitant un suivi régulier des patients » précise l'AFSSaPS dans un communiqué. Et ce « en raison du risque de survenue d'effets indésirables cardiovasculaires » ! Un principe actif surtout, dont l'AFSSaPS a interdit dès 2007 qu'il soit incorporé aux préparations magistrales.

Les autorités sanitaires mettent donc en garde les consommateurs contre « les risques pour la santé de ce produit vendu sous le nom de « Best life ». Les personnes qui en auraient absorbé doivent consulter rapidement leur médecin pour un examen de contrôle ». Rappelons que ce produit est commercialisé en dehors du circuit pharmaceutique. Ce qui est en soi, une excellente raison de l'éviter. Un médicament, ce n'est pas un produit comme les autres. Il ne s'achète qu'en pharmacie, et uniquement en pharmacie, et jamais sur Internet ou à un vendeur à la sauvette …

Source : AFSSaPS


Sage conseil, vu la profusion de produits-miracles proposés sur Internet par les génies méconnus de la pseudo-médecine et leurs émules.

28 octobre 2008

A l'inverse du titre de médecin, le terme de médecine n'est pas protégé


Si ne peut se dire médecin qui veut, le terme de médecine, qu'elle soit douce, chinoise ou alternative, peut être utilisé beaucoup plus librement, a reconnu récemment la Cour de cassation.

L'affaire trouve son origine dans une décision du conseil départemental de l'Ordre des médecins de Moselle. Celui-ci avait invité un praticien exerçant la médecine chinoise à cesser d'utiliser le titre de médecin et à exercer son activité sous une autre dénomination.

En mai 2007, la cour d'appel de Metz avait formalisé la chose et interdit à ce praticien d'utiliser le terme même de "médecine", considérant qu'il était protégé par les dispositions du code de la santé publique relatives à l'exercice illégal de la médecine.

Dans un arrêt rendu le 16 octobre, la 1ère chambre civile de la Cour de cassation a annulé en partie cette décision, confirmant l'interdiction de l'usage du terme "médecin", mais autorisant celui de "médecine".

En effet, ont rappelé les magistrats, "le terme de médecine, à l'inverse du titre de médecin, n'est pas protégé".

Le dossier a été renvoyé devant la cour d'appel de Reims qui devra de nouveau statuer, conformément à l'interprétation de la Cour de cassation.


Raison pour laquelle n'importe quel charlatanisme peut se cacher sous le terme de "médecine".

27 octobre 2008

Moins de douleur pour les croyants

(Agence Science-Presse) - Chaque année aux Philippines, des hommes sont crucifiés de plein gré le Vendredi saint pour commémorer la passion du Christ. Plusieurs études scientifiques ont démontré que la foi diminue la sensibilité à la douleur lors de telles expériences, mais les mécanismes qui sous-tendent ce phénomène restaient peu clairs jusqu’à aujourd’hui.

Pour la première fois, des scientifiques de l’Université d’Oxford expliquent dans le journal Pain que la perception de la douleur lors d’une expérience religieuse est reliée à l’activation du cortex ventrolatéral préfontal droit. Cette aire du cerveau joue un rôle dans la régulation de la douleur en associant des émotions et un sens positif aux évènements rendant ainsi la souffrance plus supportable.

Pour en arriver à ces conclusions, l’équipe de chercheurs a exposé 12 catholiques pratiquants et 12 athées à des décharges électriques alors qu’on leur présentait des images religieuses ou laïques. Les images choisies étaient esthétiquement similaires et la sensibilité des patients à la douleur identique. L’enregistrement par imagerie par résonance magnétique de l’activité cérébrale des participants n’a démontré une activation du cortex que chez les croyants à qui l’on présentait une image religieuse. Ils exprimaient également des commentaires d’apaisement et de tranquillité en présence de l’icône sacrée.

Les chercheurs indiquent néanmoins que d’autres images agréables peuvent affecter la perception de la douleur. Cette découverte, qui montre comment le cerveau et les émotions peuvent influer sur le bien-être physique, pourrait donner lieu à de nouveaux traitements des douleurs chroniques en induisant un état émotionnel proche de celui produit lors d’une expérience religieuse.

25 octobre 2008

Santé - Seuls un tiers des ostéopathes français seraient compétents

Audrey Dreillard
Edition France Soir du samedi 25 octobre 2008 n°19937 page


Selon un rapport remis aux pouvoirs publics, deux personnes sur trois qui exercent des actes d’ostéopathie ne seraient pas aptes à le faire.
C’est la Chambre nationale des ostéopathes qui a tiré la sonnette d’alarme, information révélée par Europe 1 : dans un rapport remis vendredi à Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, ce syndicat montre que deux tiers des personnes qui se disent en France « ostéopathes », ou qui effectuent des manipulations, n’auraient pas suivi le nombre d’heures de formation prévues par la loi. Longtemps considérée comme une pratique alternative, l’ostéopathie n’a réellement été reconnue que très récemment. Les décrets de mars 2007 imposent ainsi un minimum de 2.660 heures de formation pour les étudiants post-bac, tandis que les personnes qui possèdent déjà un diplôme de santé, comme les kinésithérapeutes, doivent suivre au minimum 1.225 heures de formation pour prétendre au titre d’ostéopathe.

Pour Guy Roulier, de la Chambre nationale des ostéopathes, à l’origine du rapport, cette enquête vise à dénoncer certains professionnels qui manipulent des patients alors même que l’insuffisance de leur formation ne leur permet pas d’accéder au titre d’ostéopathe. Un comportement qui peut mettre la santé des patients en jeux. « Il s’agit de garantir la qualité des soins, et de mettre en garde le patient, qui doit être en mesure de savoir à qui il a à faire », explique-t-il, interrogé par France-Soir.

Fraude à l’assurance maladie

La Chambre nationale des ostéopathes souhaite également attirer l’attention du ministère sur un système de fraude à l’assurance maladie. « Une partie de ces praticiens fait des manipulations sous couvert d’actes médicaux, et permet ainsi à leurs patients d’être remboursés par la Sécurité sociale, alors que l’ostéopathie n’est normalement pas remboursée », souligne Guy Roulier, qui estime à au moins 600 millions d’euros le montant de cette fraude.

Comment donc, être sûr de s’adresser à un praticien compétent ? Pour Dominique Blanc, président de l’Union fédérale des ostéopathes, il faut d’abord se tourner vers un ostéopathe exclusif, c’est-à-dire qui consacre 100 % de son temps à cette activité. Par ailleurs, « au moins 4.300 heures de formation nous semblent nécessaires. C’est d’ailleurs le minimum requis pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et par la Fédération européenne d’ostéopathie. Les praticiens qui n’ont reçu que 2.660 heures d’apprentissage font essentiellement du musculo-squelettique, tandis les volets crânien et viscéral sont nécessaires pour bénéficier d’un cursus complet », souligne Dominique Blanc. Une exigence d’ailleurs partagée par Jean Fancello, président du Syndicat national des ostéopathes de France, une des nombreuses organisations professionnels de cette discipline.


Donc les ostéopathes eux-mêmes reconnaissent que deux sur trois sont incompétents, sans bien sûr inclure le fait qu'aucune théorie scientifique n'arrive à justifier leur pratique. En tout, disons qu'il y aurait environ une chance sur dix pour qu'une séance d'ostéopathie soit suivie du moindre effet réel. A peu près autant qu'une autre thérapie gratuite pour la Sécu: l'effet placebo.

21 octobre 2008

Des Japonais disent avoir trouvé des empreintes du Yéti au Népal

Des alpinistes japonais de retour d'une mission dans l'ouest du Népal affirment avoir trouvé des traces de pas appartenant selon eux à l'abominable homme des neiges, ou Yéti.

"Nous avons vu trois empreintes ressemblant à celles d'un homme", a raconté Kuniaki Yagihara, membre du Yeti Project Japan, rentré à Katmandou avec des photographies de ces traces de pas.

"Nous savons à quoi ressemblent les empreintes d'ours, de chamois ou de chèvre et ça n'était aucune de celles-là", a ajouté Yagihara. "Nous pensons qu'il s'agit de celles du Yéti."

Ces empreintes ont été repérées à 4.800 mètres d'altitude, a précisé cet homme qui a parcouru la chaîne du Dhaulagiri pendant six semaines avec son équipe.

Les alpinistes, qui étaient équipés pour leur mission de longue-vue, de caméras et de télescopes, ont cependant concédé ne pas avoir aperçu ni photographié le Yéti.

Cette créature, dont l'existence est largement contestée par les scientifiques, vivrait dans les régions himalayennes du Népal.

Les sherpas himalayens entretiennent la légende de cette bête sauvage à poil long, à la poursuite de laquelle de nombreux aventuriers, dont Sir Edmund Hillary, premier homme à gravir l'Everest, se sont lancés sans succès.

Gopal Sharma, version française Grégory Blachier


Bref, ces alpinistes ont vu des traces et comme elles ne correspondent pas à celles qu'ils connaissent déjà, ça ne peut être que le mythologique Yéti. Bon sang, mais c'est bien sûr !

17 octobre 2008

Une naturopathe accusée d'homicide involontaire

Marilou Séguin
Le Journal de Montréal

Une naturopathe montréalaise sera accusée d'homicide involontaire aujourd'hui à la suite du décès d'un octogénaire au lendemain d'une consultation.
Mitra Javanmardi, 50 ans, pratique l'homéopathie et la naturopathie dans un bureau du Centre de santé Westmount, boulevard De Maisonneuve Ouest.
Sur son message téléphonique d'accueil, toujours actif hier soir, elle utilise les termes docteur et médecin.

Mort suspecte

En juin dernier, un homme de 84 ans a consulté Mme Javanmardi et est mort d'un arrêt cardiaque le lendemain de la visite.
Sa mort avait dès lors été considérée comme suspecte.
Une autopsie et des analyses ont mené les autorités à accuser aujourd'hui la naturopathe de la victime.
Dans les années 1980, Mme Javanmardi a eu des démêlés avec la justice en vertu de l'article 188 du Code des professions sur les titres réservés.
Il s'agit du 17e homicide de l'année.


Les naturopathes ont souvent la désagréable habitude de recommander l'arrêt des traitements médicaux à leurs clients, en plus de se prévaloir de diplômes sans valeur scientifique ni médicale. Sans préjuger de ce cas d'espèce, le principe de précaution devrait s'appliquer à plein, concernant cette discipline.

16 octobre 2008

La crise financière mondiale était inscrite dans les astres

Pour l'astrologue-financier indien Raj Kumar Sharma, la déconfiture financière mondiale était inscrite dans les astres. C'est même le combat entre Saturne et le Lion qui a précipité la faillite de la banque américaine Lehman Brothers.

Depuis Bombay, la capitale économique de l'Inde, M. Sharma s'est bâti une jolie réputation en prédisant les évolutions des indices boursiers de New York, Londres ou Tokyo en fonction de l'alignement des planètes.

Et n'allez pas chercher d'explications rationnelles à la crise bancaire internationale, assène le devin de 48 ans: "Le Lion est le signe zodiacal du Soleil et le Soleil symbolise le père dans l'astrologie indienne", explique doctement M. Sharma.

"Mais le fils du Soleil, Saturne, ne s'entend pas avec son père. Dès qu'ils sont en contact, ils se chamaillent et mettent les marchés en péril", poursuit-il.

A la fin avril, Saturne est rejoint dans la constellation du Lion par Ketu, une "planète fantôme" de la mythologie hindoue représentant l'échec et le manque de richesses. Saturne et Ketu s'affrontent alors comme des "dragons" et M. Sharma voit poindre la bourrasque financière. Fin juin, l'arrivée de "Mars en Lion", selon l'expression des astrologues, attise les flammes de la déroute qui s'annonce sur les marchés financiers.

Mais la première grande victime bancaire tombe en septembre lorsque Saturne retrouve le Lion." C'est pour cela que Lehman Brothers a dégringolé", assure M. Sharma, à propos de la banque d'affaires américaine qui a fait faillite il y a un mois.
L'astrologie védique sert à presque tout en Inde: du choix du prénom d'un nouveau-né aux décisions de déménager ou d'ouvrir un bureau.

"Nous, les astrologues indiens, pensons que tout est influencé par l'énergie cosmique et les étoiles", rappelle M. Sharma, qui fournit depuis 16 ans des horoscopes aux opérateurs boursiers de Bombay. "Vous ne pouvez pas échapper au froid de la Lune ou à la chaleur du Soleil. Vous ne pouvez donc pas échapper à l'influence de Jupiter, Saturne, Mercure ou Vénus", avance-t-il.
Christopher Kevill, rédacteur d'une chronique sur l'astrologie financière dans le journal indien Daily News and Analysis croit aussi aux liens très forts entre le positionnement des planètes et les aléas des Bourses.

"Les gens ont des horoscopes. Les entreprises et les actions boursières aussi", a-t-il répondu par courriel depuis Toronto au Canada.

Et la tourmente boursière actuelle se lisait dans les astres, confirme-t-il.
"Par exemple, lorsque Saturne est à 150 degrés d'une autre planète, nous sommes dans un état d'incertitude voire de crainte", dit-il.

Les deux astro-financiers sont bien pessimistes pour l'avenir.

"Le rebond des Bourses va faire long feu et les marchés vont replonger", pronostique M. Kevill. "La crise va continuer pendant deux ou trois ans", prédit même M. Sharma. "D'ici à 2010, je vois les marchés 50% plus bas que leurs niveaux actuels", renchérit son confrère.


Il en fallait un, le voila ! On l'attendait plutôt du côté de l'astrologue suisse, il est indien. En tout cas, attendons-nous à ce que toutes les pseudosciences ésotériques y aillent de leur petite explication a postériori, car une prédiction précise eut été beaucoup plus aléatoire. En tout étant de cause, et pour paraphraser Voltaire "un astrologue ne saurait toujours se tromper", car où que ce soit dans le monde, il y aura toujours, quelque-part, une "crise" à prévoir.

Une étude conclut que le Wi-Fi n’est pas dangereux pour la santé

Canoë
Yvon Laporte

Les ondes Wi-Fi que l’on retrouve pratiquement partout et qui permettent aux gens de se brancher au Net sans fil sont-elles dangereuses pour la santé? Toutes sortes d’histoires d’horreur ont été écrites sur le sujet; dans certaines villes américaines, ces bornes ont même carrément été interdites dans les lieux publics.

Dans des bibliothèques de France, le gouvernement les a retirées puisque des employés se plaignaient de nausées et d’étourdissements. Or, au cours des dernières semaines, ces bornes ont été réinstallées.

Un document intitulé Études des risques du Wi-Fi pour la santé révèle que pour le moment, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, puisque ces ondes sont très semblables à celles d’un appareil radio ou d’un téléviseur. Selon un organisme de santé britannique, il faudrait s’asseoir au moins un an à côté d’une borne Wi-Fi pour recevoir la même quantité d’ondes radioélectriques qu’avec un cellulaire, pendant 20 minutes!

Des tests réalisés en France et publiés le mois dernier révèlent des niveaux d’ondes entre 80 et 400 fois inférieurs aux différents seuils règlementaires. De plus, les employés qui ont signalé des malaises ont tous été examinés par des médecins: aucun ne souffre de quoi que ce soit.

Ce débat rejoint inévitablement celui qui a cours sur les dangers des cellulaires.

Jusqu’à présent, la plupart des études sérieuses indiquent qu’il n’y a pas de problèmes, même si les plus grands spécialistes affirment qu’il faut prendre quelques mesures de sécurité élémentaires.

Récemment, trois neurochirurgiens étaient interviewés à la télévision américaine sur les relations entre le cellulaire et le cancer du cerveau ; les trois hommes ont tous affirmé qu’ils utilisaient eux-mêmes des cellulaires, mais sans nécessairement les coller sur leur oreille; deux d’entre ont affirmé utiliser une oreillette (de style Bluetooth) alors que l’autre a expliqué qu’il se servait du petit haut-parleur intégré.


Encore une fois, personne n'a jamais été capable de détecter les ondes électromagnétiques, consciemment, inconsciemment ou par effet secondaire, à ces niveaux ultra-faibles. Mais l'auto-suggestion a manifestement des effets 'hystériques'.

09 octobre 2008

Alerte au ginseng en Chine après la mort de trois personnes

PEKIN (Reuters) - La Chine a rappelé deux lots de ginseng après la mort de trois personnes qui en avaient consommé, rapporte jeudi l'agence de presse Chine nouvelle.

Les pilules, produites à partir de racines de ginseng récolté en Sibérie, ont provoqué de violentes réactions chez six habitants du Yunnan, dans le sud de la Chine. Trois d'entre elles sont mortes lundi à l'hôpital.

Le rappel des produits a commencé le lendemain et un responsable de la province du Heilongjiang, où sont fabriquées ces pilules censées redonner vitalité et énergie, a assuré que les lots incriminés avaient été identifiés.

Cette affaire fait suite à celle du lait contaminé à la mélamine, substance chimique responsable de la mort de quatre nourrissons. Près de 10.700 enfants chinois sont toujours hospitalisés pour avoir bu du lait toxique.

Emma Graham-Harrison, version française Eric Faye

Rappelons une fois de plus que les produits dits "naturels" peuvent avoir des effets secondaires non-négligeables, même s'il s'agit probablement ici d'un autre type de problème.

25 septembre 2008

Mind your phone

The Economist

Sham radiation can cause real pain

WHETHER mobile phones can cause cancer remains moot (see article[1]). But they are also accused by some of causing pain. A growing number of people around the world claim to be "electrosensitive", in other words physically responsive to the electromagnetic fields that surround phones and the other electronic devices that clutter the modern world. Indeed, at least one country, Sweden, has recognised such sensitivity as a disability, and will pay for the dwellings of sufferers to be screened from the world's electronic smog.

The problem is that, time and again, studies of those claiming to be electrosensitive show their ability to determine whether they are being exposed to a real electric field or a sham one is no better than chance. So, unless they are lying about their symptoms, the cause of those symptoms needs to be sought elsewhere.

Michael Landgrebe and Ulrich Frick, of the University of Regensburg, in Germany, think that the "elsewhere" in question is in the brain and, in a paper presented recently to the Royal Society in London, they describe an experiment which, they think, proves their point.

Dr Landgrebe and Dr Frick used a body scanner called a functional magnetic-resonance imager to see how people's brains react to two different kinds of stimulus. Thirty participants, half of whom described themselves as electrosensitive, were put in the imager and told that they would undergo a series of trials in which they would be exposed either to an active mobile phone or to a heating device called a thermode, whose temperature would be varied between the trials. The
thermode was real. The mobile phone, however, was a dummy.

The type of stimulus, be it the authentic heat source or the sham electromagnetic radiation, was announced before each exposure and the volunteers were asked to rate its unpleasantness on a five-point scale. In the case of heat, the two groups' descriptions of their experiences were comparable. So, too, was their brain activity. However, when it came to the sham-phone exposure, only the electrosensitives described any sensations--which ranged from prickling to pain. Moreover, they showed neural activity to match. Some of the same bits of their brains lit up as when they were exposed to high temperatures.

This suggests that electrosensitivity, rather than being a response to electromagnetic stimulus, is akin to well-known psychosomatic disorders such as some sorts of tinnitus and chronic pain. A psychosomatic disorder is one in which the symptoms are real, but are induced by cognitive functions such as attitudes, beliefs and expectations rather than by direct external stimuli.

The paradoxical upshot of Dr Landgrebe's and Dr Frick's experiment is that mobile phones do indeed inflict real suffering on some unfortunate individuals. It is just that the electromagnetic radiation they emit has nothing whatsoever to do with it.

[1] http://www.economist.com/displayStory.cfm?story_ID=12295222

L'évidence est maintenant établie par une expérience. Il sera maintenant plus difficile aux croyants anti-ondes de faire valoir leurs illusions en se cachant derrière un principe de précaution mal compris.

19 septembre 2008

Recherche: in Le "miracle" du sang de Saint Janvier se produit à Naples

NAPLES (Reuters) - Les Napolitains ont fêté vendredi dans la rue la liquéfaction du sang de Saint Janvier, un "miracle" qui permettrait à la ville, affirment les croyants, d'être protégée contre les catastrophes naturelles.
(Publicité)

Le sang du saint, martyrisé à Naples au début du IVe siècle, a été conservé selon la légende dans une fiole par une femme. Il est censé se liquéfier deux fois par an : le 19 septembre jour de la Saint Janvier et le premier samedi de mai.

Le cardinal Crescenzio Sepe a annoncé que la liquéfaction avait eu lieu à 09h45 (07h45 GMT) et a montré la fiole devant la cathédrale à la foule, qui a fait éclater des feux d'artifice pour exprimer sa joie.

Pour les scientifiques, le phénomène se produit en raison des éléments chimiques présents dans la fiole dont la viscosité change lorsque le récipient est déplacé ou agité.

Naples a connu plusieurs catastrophes lorsque le sang ne s'est pas liquéfié, la dernière en date étant le tremblement de terre de novembre 1980, qui a fait environ 3.000 morts dans le sud de l'Italie.

Phil Stewart, version française Pascal Liétout

Dans la catégorie des 'miracles' récurrents, la liquéfaction du 'sang' de Saint Janvier est un modèle du genre. Démonté depuis de nombreuses années par scientifiques et zététiciens, il continue néanmoins d'attirer les foules de crédules.

17 septembre 2008

Une plainte au pénal vise Bouygues Telecom

NOUVELOBS.COM

Une famille de Chevreuse, dans les Yvelines, lie les problèmes de santé de deux jeunes filles à la présence, non loin de la maison, d'une antenne-relais de téléphonie mobile. Elle a porté plainte.

Pour la première fois en France, une plainte au pénal (lire les principaux extraits de la plainte) a été déposée, mercredi 17 septembre dans l'après-midi, au Tribunal de Grande Instance de Paris, visant directement un opérateur de téléphonie mobile, pour "administration de substance nuisible".
L'antenne-relais placée par Bouygues Telecom dans le quartier du Rhodon, à Chevreuse (Yvelines), serait responsable de la dégradation de l'état de santé de Caroline et Juliette Roeland, deux jumelles de 17 ans, selon la famille. "Pour la première fois, nous avons un certificat médical qui lie des problèmes de santé à la présence d'une antenne de téléphonie mobile", explique Me Richard Forget, avocat de la famille Roeland.
Daté du 28 novembre 2006, le premier certificat, qui concerne Juliette, affirme que "les troubles cardiaques que présente (la jeune fille) sont susceptibles d'être en rapport avec la promiscuité d'une antenne de téléphonie mobile – ou aggravés par cette promiscuité". Le second certificat, rédigé le 29 mai 2007, établit que "les troubles présentés par mademoiselle Caroline Roeland sont susceptibles d'être accentués voire provoqués par la présence de champs magnétiques à proximité d'antennes-relais".
La famille n'est pas seule dans son combat d'ailleurs, une bonne partie du quartier du Rhodon s'était mobilisé dès 2000, une fois connu le projet de Bouygues d'implanter une antenne-relais sur une tourelle située dans le jardin d'un particulier. Las. Malgré l'opposition du maire lui-même, l'antenne a commencé à émettre en 2003.
C'est là que les problèmes sont apparus. Les deux jeunes filles ont commencé par faire de la tachycardie, leur rythme cardiaque affichant entre 120 et 130 battements par minute au repos. "Mes filles étaient essoufflées ne serait-ce qu'en montant l'escalier", explique la mère de Justine et Caroline. "Nous avons été voir un premier cardiologue, mais la seule solution qu'il nous a proposée, c'était d'administrer des bétablocants à mes filles, sans chercher les causes de leurs troubles. Nous avons donc été voir un deuxième cardiologue. Je me souviens encore: lorsque dans son cabinet, je lui ai expliqué que nous habitions à proximité d'une antenne-relais, il s'est levé, m'a regardé d'un air martial en me disant: 'Ne cherchez plus, nous avons trouvé où était le problème'".

Bouygues Télécom : "Les antennes ne sont pas dangereuses"

Contactée par le Nouvel Observateur, la responsable des relations extérieures de Bouygues Telecom, Florence Curvale, balaie cette possibilité : "Les antennes-relais ne sont pas dangereuses pour la santé des riverains. A ce jour, tous les groupes d’experts consultés par les autorités sanitaires en France comme à l’étranger arrivent aux mêmes conclusions sur les antennes-relais. "Aucune des 200 études menées à ce jour ne démontre un danger du téléphone mobile pour la santé".
Et de citer un aide-mémoire de l'OMS de mai 2006 et un article du ministère de la Santé, selon lequel "l’hypothèse d’un risque pour la santé des populations vivant à proximité de ces stations ne pouvait être retenue".
Par ailleurs, précise Florence Curvale, "dans un souci de transparence, Bouygues Telecom a fait mesurer, par un bureau de contrôle indépendant certifié COFRAC, le champ électromagnétique ambiant à proximité de l’antenne-relais implantée dans le quartier du Rhodon. Les résultats obtenus sont très faibles: 0,31 V/m".

Au grenier

Ce n'est pourtant pas ce que soutient la famille. L'association Robin des Toits, qui lutte contre les dangers du portable et des antennes-relais, a été contactée pour qu'elle vienne faire des relevés dans la maison. "Les deux chambres des filles affichaient des taux de 2,5 à 3 volts/mètre, bizarrement, c'est dans le grenier que les taux étaient les plus faibles". Depuis, Juliette et Caroline dorment dans cette pièce. Mais les symptômes ne se sont pas arrêtés à la tachycardie. "Difficultés d'endormissement, démangeaisons, mâchoire qui se déboite, mes filles vont de plus en plus mal", explique Roselyne Roeland, "même leur système immunitaire est affaibli. Il n'y pas très longtemps, une de mes filles a été piquée par un insecte, c'est toute sa jambe qui s'est infectée".
Depuis la réforme du code de procédure pénale, il n'est plus possible de déposer directement une plainte avec constitution de partie civile. Tout est donc entre les mains du parquet. "Mais dans trois mois, si rien ne se passe, nous nous porterons partie civile", affirme Me Forget, "il y aura au moins une instruction".
"Nous voulons juste que Bouygues déplace son antenne. Nous habitons à proximité d'un bois, Bouygues pourrait y installer son antenne et respecter ainsi les 300 mètres de périmètre de sécurité que nous réclamons", affirme la mère de famille. Mais comme rien n'a bougé depuis cinq ans, elle a décidé de passer à l'offensive car, "maintenant, nous avons très envie que le scandale éclate".

Christophe Gueugneau


N'ayant jamais réussi à faire valoir leurs points de vue auprès des scientifiques, les associations anti-ondes (attaquant aussi bien fours à micro-ondes, Wifi que téléphonie portable, en oubliant la trop banale télévision) passent au volet juridique, comme si la justice pouvait décider de ce qui est causal dans les 'maladies' prétendues. Comme il est peu probable que le parquet poursuive, ces associations se porteront partie civile, sans plus de résultat.
Quel intérêt ont-elles dans ce cas ?
Simplement, le "buzz" engendré par leur action aura le mérite de ne pas leur couter cher en publicité et aura le même effet auprès de ceux qui pensent qu'il n'y a pas de fumée sans feu (si on en parle, c'est qu'il y a quelque chose, hein?). La victoire scientifique et judiciaire leur étant interdite, il ne leur reste que la victoire médiatique et ils s'en contenteraient bien.
Précisons que la personne qui porte plainte n'est pas une 'victime innocente', mais une activiste anti-ondes.

13 septembre 2008

Fall of the doctor who said his vitamins would cure Aids

Sarah Boseley, health editor, The Guardian

Matthias Rath, the vitamin campaigner accused of endangering thousands of lives in South Africa by promoting his pills while denouncing conventional medicines as toxic and dangerous, has dropped a year-long libel action against the Guardian and been ordered to pay costs.

Rath sued over three Guardian articles that condemned his promotional activities among Aids sufferers in South African townships.

A qualified doctor who is thought to have made millions selling nutritional supplements around the globe through his website empire, Rath claimed his pills could reverse the course of Aids and distributed them free in South Africa, where campaigners, who have won a hard-fought battle to persuade the government to roll out free Aids drugs to keep millions alive, believe Rath's activities led to deaths.

The Dr Rath Foundation focuses its promotional activities on eight countries - the US, the UK, Germany, the Netherlands, South Africa, Spain, France and Russia - claiming that his micronutrient products will cure not just Aids, but cancer, heart disease, strokes and other illnesses.

The collapse of the case will have repercussions around the world. International authorities on Aids welcomed the outcome. Prof Brian Gazzard, one of the UK's leading HIV/Aids experts, who advised the Guardian on its case, said he was delighted at the result. "The widespread provision of anti-retrovirals in sub-Saharan Africa is one of the most important public health measures of this century," he said. The confusion caused by suggestions that giving undernourished people vitamins and minerals was an alternative to taking Aids drugs was "extremely harmful".

Mark Wainberg, director of the McGill Aids centre in Montreal, said: "It is clear that he [Rath] has done enormous harm to people with HIV." Rath was linked to the Aids deniers who convinced people, he said, that Aids was not dangerous and that "you can treat yourself with medicines that are a complete waste of time".

John Moore, professor of microbiology and immunobiology at Cornell University in the United States, said: "The promotion of micronutrients and vitamin pills as effective remedies for HIV harms infected people. If they stop taking the anti-retroviral drugs that we are know are effective, their health suffers."

After the high court awarded initial costs of £220,000 to the Guardian, its editor, Alan Rusbridger, said: "We are very glad that Rath has dropped his libel action, doubtless designed to discourage other journalists - in Britain and abroad - from looking too closely at his dubious claims and methods. We will seek to recover the costs of defending our journalism."

The Guardian articles appeared in January and February last year in the Bad Science column written by Ben Goldacre, who said Rath "aggressively sells his message to Aids victims in South Africa that Rath vitamin pills are better than medication".

Goldacre praised Zackie Achmat, founder of the Treatment Action Campaign (TAC) in South Africa, for winning his long-running battle with the government for the distribution of free Aids drugs. This victory, said one of the articles, was deeply damaging to Rath and his colleague Anthony Brink, a barrister and former spokesman for Rath's organisation who actively campaigns against anti-retroviral drugs.

Rath wanted to exclude from the court's consideration part of one of Goldacre's articles, which mentioned Brink's attempt to have Achmat indicted for genocide at the international criminal court in The Hague. In February, Mr Justice Tugendhat ruled that the entire article must be considered. Had the case proceeded, the court would have been presented with details of Brink's complaint to The Hague, which called for Achmat to be permanently confined "in a small white and concrete cage, bright fluorescent light on all the time to keep an eye on him" and force-fed his Aids drugs or, "if he bites, kicks and screams too much, dripped into his arm after he's been restrained on a gurney with cable tied around his ankles, wrists and neck". The complaint was described by the Rath Foundation in January last year as "entirely valid and long overdue".

Rath, who describes himself as German-born though is also listed as Dutch in Companies House documents, began operating in South Africa in 2004.

In a pattern that has been repeated in other countries, he began by running newspaper adverts attacking the pharmaceutical industry and promoting natural remedies for diseases. Eventually he was stopped by the South African advertising standards authority for making unsubstantiated claims about the benefits of vitamins in the treatment of Aids.

In 2005, Rath began to offer his nutritional supplement VitaCell to people with Aids in Khayelitsha, a township outside Cape Town. He claims he was running a trial, that participants were suffering from advanced Aids and that none were on or had been on anti-retroviral drugs. Some died, however, and relatives have given statements claiming that some of them had been on ARVs but were told to stop using them.

In June this year, TAC won a ruling from the high court that the trial was illegal. VitaCell was being promoted as a medicine, the court said, and therefore it needed permission. The court also ruled that the South African government had breached the law by not clamping down on unlicensed remedies. Rath has been given permission to appeal against this ruling.

The Rath Foundation recently expanded its reach into Russia, where Aids has been on the increase. In an advertisement in Izvestia in February, Rath attacked the pharmaceutical industry and suggested that heart attacks, strokes and cancers could be cut to a fraction of the present level through "natural health approaches".

Parmi les nombreux charlatans de la santé, le 'Dr' Rath est un des plus sinistres. Le négationnisme du virus du SIDA est un énorme business comptant sur le désespoir des malades des pays défavorisés pour leur extraire le peu d'argent qu'ils peuvent se permettre de dépenser.

08 septembre 2008

Déontologie de l’information : RFO Guyane mise en demeure

Le Conseil a mis en demeure RFO Guyane à la suite de deux émissions, diffusées les 13 et 14 avril 2008 et consacrées à la naturopathie, dans lesquelles une praticienne a exposé les bienfaits de ses pratiques, notamment pour soigner des maladies graves voire incurables, sans qu’aucune contradiction ne lui ait été apportée. Elle a également communiqué ses coordonnées, ou les a fait communiquer par les animateurs, qui ont fait preuve d’une grande complaisance à l’égard des propos tenus.

De tels faits sont en contradiction avec les articles 1er et 43-11 de la loi du 30 septembre 1986 ainsi qu’avec le décret n° 87-239 du 6 avril 1987 fixant le régime du parrainage et de la publicité pour les radios privées, auquel renvoie l’article 36 du cahier des missions et des charges de RFO.

Le Conseil a également saisi le procureur de la République de ces faits et en a averti le conseil de l’Ordre des médecins.

Quand Jean-Marie Bigard dérape à propos des attentats du 11 septembre

L'humoriste a affirmé vendredi dernier dans l'émission de Laurent Ruquier sur Europe 1 : "On en est absolument sûr et certain maintenant que les deux avions qui se sont écrasés sur la forêt et le Pentagone n'existent pas". Et de poursuivre : "C’est un missile américain qui frappe le Pentagone ! Ils ont tué eux-mêmes des Américains !"

L'humoriste Jean-Marie Bigard a défendu, vendredi 5 septembre, dans l'émission de Laurent Ruquier "On va s'gêner" sur Europe 1, la théorie du complot à propos des attentats du 11 septembre. Alors que les membres de l'émission étaient invités à commenter une phrase de John McCain – qui entend attraper Oussama ben Laden -, Jean-Marie Bigard, un ami personnel de Nicolas Sarkozy, s'est lancé dans un argumentaire sur les attentats de 2001 : " Il est mort depuis longtemps, Ben Laden". L'humoriste poursuit : "On en est absolument sûr et certain maintenant que les deux avions qui se sont écrasés sur la forêt et le Pentagone, n'existent pas. Il n'y a jamais eu d'avion Ces deux avions volent encore. C'est un mensonge absolument énorme". Et de citer Thierry Meyssan (le journaliste français, auteur de "L'effroyable imposture", un livre dans lequel il défendait la thèse du terrorisme intérieur à propos du 11 septembre) "qui avait mis la puce à l'oreille à tout le monde". "On commence à penser sérieusement que ni Al-Qaida ni aucun Ben Laden n’ont été responsables du 11-Septembre", explique-t-il. Nouvelobs.com a tenté à plusieurs reprises de joindre la direction d'Europe 1 qui n'était pas joignable dimanche après-midi 7 septembre.

"Ils ont tué eux-mêmes des Américains !"

Règne alors sur le plateau de l'émission un silence un peu tendu. L'animateur Laurent Ruquier l'interroge : "Vraiment, vous pensez ça ?". L'humoriste élude quelque peu la question en citant des "reportages sur internet plus ou moins bidouillés pour qu'on ne puisse plus entendre le son". Et de conclure en accusant directement le gouvernement américain : "Ils ont intérêt à nous montrer un avion qui frappe les tours… Non ! C’est un missile américain qui frappe le Pentagone ! Ils ont tué eux-mêmes des Américains !"
L'émission "On va s'gêner" est une émission pré-enregistrée. Dimanche 7 septembre en fin d'après-midi, elle était disponible en podcast sur le site d'Europe 1.


Après Marion Cotillard et Jean-Marie Bigard, nous attendons avec impatience l'opinion de Paco Rabanne !

22 août 2008

Le corps du présumé « Bigfoot » retrouvé en Géorgie ne serait qu’un costume de gorille

Par Zigonet - Vendredi 22 août, 13h12

Clayton, Californie, États-Unis - La semaine dernière, deux Américains ont prétendu avoir découvert un cadavre présenté comme celui du Bigfoot. Le prétendu cadavre était prisonnier de la glace et les scientifiques ont dû attendre son dégel avant de constater qu’il ne s’agissait que d’un costume de gorille en caoutchouc.

Les deux hommes, Rick Dyer et Matt Whitton, avaient présenté leur découverte face à un parterre de journalistes vendredi dernier, affirmant avoir retrouvé le légendaire Bigfoot, créature mythique mi-homme mi-singe.

Après plus ample inspection du corps congelé par les chercheurs auxquels il avait été confié, il s’est avéré que le monstre était un faux. Accélérant le processus de décongélation, les experts ont en effet pu constater des anomalies dès le début de leur analyse : une tête jugée trop creuse et surtout des pieds faits de caoutchouc.

Selon le MailOnline, les deux "explorateurs" auraient omis de préciser qu'ils possèdent une compagnie vendant des produits dérivés inspirés de Bigfoot.


Ont-ils retrouvé le costume dans leur congélateur ?.

18 août 2008

Une nouvelle flambée de rougeole aux Pays-Bas

Par Destination Santé

La rougeole n'en finit plus d'envahir l'Europe. C'est au tour des Pays-Bas de subir une flambée épidémique. Les autorités sanitaires bataves ont en effet relevé 36 cas entre la mi-juin et le 25 juillet dernier. La majorité concerne des enfants de 8 ans dont les parents appartiennent à une « communauté anthroposophique » opposée à toute vaccination.

Sur les 36 cas en effet, 31 ont concerné des enfants non-immunisés. « Cette épidémie est la plus importante depuis celle de 1999/2000, au cours de laquelle 3 200 cas avaient été enregistrés », soulignent les rédacteurs d'Eurosurveillance.

Ces derniers se veulent toutefois rassurants. « La couverture vaccinale est très élevée aux Pays-Bas (90%). Il est donc peu probable que cette épidémie s'étende au reste de la population ». En revanche, elle risque de se poursuivre au sein de la communauté, puisque dans les deux classes où les premiers cas ont été diagnostiqués, 65% seulement des enfants sont immunisés.

Source : Eurosurveillance, volume 13, 31 juillet 2008


Encore un flagrant démenti de la propagande négationniste des anti-vaccinations prétextant une inefficacité des vaccins, statistiques bidonnées à l'appui. Il est clair que l'épidémie se propage dans le seul milieu qui lui soit favorable: celui des enfants des parents les plus irresponsables.

08 août 2008

En Chine, des dizaines de milliers de mariages et de naissances pour ce 8/8/2008

PEKIN (AFP) - Des dizaines de milliers de Chinois et de Chinoises ont commencé vendredi à se marier ou à accoucher, cette date d'ouverture des jeux Olympiques étant considérée comme porte-bonheur, a rapporté l'agence officielle Chine Nouvelle.
(Publicité)

Le chiffre 8 étant supposé amener chance et prospérité, 16.400 couples se sont inscrits à Pékin pour se marier le 8/8/2008.

A Shanghaï, ils devaient être 5.000. Et les inscriptions pour s'unir le 8 août ont gonflé dans des villes telles que Guangzhou (sud) ou Wuhan (centre), a précisé l'agence.

De nombreux couples, pour la même raison, ont prévu de déclencher la naissance de leur enfant ce même jour.

Les Olympiades seront officiellement lancées vendredi à 20H08 (12H08 GMT)


Et comme on ne saura jamais combien d'entre eux auront divorcé dans deux ans, on ne pourra jamais savoir si ça a marché. Quant aux résultats des Jeux, ils seront certainement plus influencés par la technologie médicale que par leur date de début.

04 août 2008

Une cinquantaine de personnes perdent la vue après avoir cherché la Vierge Marie dans le ciel

District de Kottayam, Inde – 48 personnes ont perdu la vue en regardant le soleil à la recherche d’une apparition de la Vierge Marie.

La rumeur circulait dans cette région de l’Inde que la Vierge était apparue dans le ciel. Des croyants ont alors cherché à l’apercevoir et la rétine de certains d'entre eux a été endommagée par les rayons du soleil. Hospitalisées, les personnes blessées souffrent de brûlures de la rétine. 48 d'entre elles sont devenues aveugles.Malgré les avertissements des autorités médicales, les croyants affluent toujours autour de l'hôtel au dessus duquel son propriétaire prétend avoir vu la Vierge apparaître.

Continuant de scruter le ciel, celles-ci s’exposent aux mêmes dangers que les 48 victimes devenues aveugles.


Certaines régions de l'inde ont un gros retard dans l'éducation élémentaire, qui en fait une proie facile pour toutes sortes de crédulités, médecine ayurvédique, homéopathie, et maintenant apparitions de la Vierge Marie. On se demande combien il y aurait eu d'aveugles si c'était Krishna que la rumeur avait prétendu apparaître.

03 août 2008

«Doper son moteur à l'eau» pour réduire consommation et pollution


AFP - La hausse des prix à la pompe suscite l'espoir des passionnés de la communauté des «pantoneurs» qui, comme Fabrice Donzeau, un sapeur-pompier français, ont bricolé leur moteur pour le «doper à l'eau» selon le procédé franco-américain dit «G-Pantone».

M. Donzeau, originaire d'Excideuil dans le sud-est de la France, a déjà équipé deux voitures et une tondeuse à gazon. L'installation consiste à «faire chauffer de l'eau par les gaz d'échappement avant de la réinjecter dans le moteur afin d'obtenir un mélange gazeux» à base de vapeur d'eau et d'essence, censément plus efficace que le carburant sous forme liquide.

Bilan du procédé, breveté en 1998 par un ingénieur américain, Paul Pantone, puis amélioré par un Français, Antoine Gillier -d'où le nom de «moteur G-Pantone»-: 30% de consommation en moins et une teneur de CO2 dans les gaz d'échappement inférieure à ce que l'on observe à la sortie d'un véhicule équipé de pot catalytique, soutiennent les utilisateurs.

Bernard Gay, garagiste à Marsac-sur-l'Isle, est formel: «Ca marche». Ayant testé une 2CV équipée par M. Donzeau, il garantit qu'effectivement, les rejets polluants diminuent. Formel, donc, mais prudent: «Je n'ai pas installé le système sur mes propres véhicules. Et je ne sais pas ce que ça donnerait avec des moteurs modernes...»

Sur le site internet de référence des «pantoneurs», qui affiche presque deux millions de connexions depuis 1999, les plans de montage sont en libre accès et au moins 200 expérimentations sont recensées, décrites, photographiées: les maîtres mots sont empirisme et solidarité.

Machines agricoles, voitures, camions, groupes électrogènes, tondeuses à gazon, pelles mécaniques, motos et même un hélicoptère, aucun moteur à explosion n'échappe aux velléités expérimentales de cette communauté discrète, qui échange principalement par internet.

Mais alors, pourquoi un système à ce point économique, simple, efficace -et surtout légal, selon le bricoleur périgourdin, car «on ne touche pas à l'intégrité du moteur"- n'est-il pas encore produit et distribué à l'échelle industrielle, voire monté en série ?

Pouvoir du «lobby pétrolier», pressions des fabricants de pots catalytiques, mauvaise volonté des constructeurs automobile ou des gouvernants, répond M. Donzeau.

Chez Renault, en réalité, on est moins catégorique.

«L'adjonction d'eau au carburant» peut effectivement permettre de «réduire la pollution dans les gaz d'échappement», indique le constructeur dans un communiqué, relevant d'ailleurs que plusieurs procédés techniques de ce type sont déjà exploités par les constructeurs automobile.

«En revanche le moteur Pantone n'a jamais prouvé de gain de consommation en carburant», affirme le constructeur. En effet, aucune démonstration scientifique n'est jamais parvenue à expliquer de manière irréfutable une baisse de consommation.

«Si ça ne marche pas, qu'on vienne m'expliquer pourquoi je consomme 60% de moins avec ma tondeuse!», s'exclame Fabrice Donzeau, qui, en véritable pèlerin, parcourt derrière son engin comices, foires bio et autres rassemblements de vieilles mécaniques, afin de convaincre le public de l'efficacité du procédé G-Pantone.


Chez les adeptes du moteur Pantone, la théorie du complot est aussi fort populaire. Car qu'est-ce qui peut empêcher un entrepreneur indépendant et motivé de créer sa propre entreprise, sinon un complot mondial ?

Les sangsues épinglées


L'Express.fr - La thérapie par les sangsues: c'est l'une des nouvelles médecines à la mode. Difficile, pourtant, de trouver un praticien disposé à en parler. "Chasse aux sorcières" ou "charlatanisme"? Notre enquête.

"J'ai testé les sangsues": ça aurait pu être le pendant Internet du dossier de l'Express sur les médecines du bien-être. Nous devions expérimenter sur nous-mêmes les bienfaits de ces drôles de vampires. L'hirudothérapie, un sujet léger comme l'été.

Nous pensions pouvoir tester sans difficulté cette pratique de plus en plus répandue... et de plus en plus médiatisée. Las, les obstacles se sont multipliés.

Il faut d'abord savoir que la thérapie par les sangsues est un traitement long, qui se pratique surtout en chirurgie réparatrice et plastique. Peu propice à une séance éclair.

Par ailleurs, nous ne sommes pas parvenus, dans un premier temps, à trouver les coordonnées de médecins sur Paris, tous réticents à s'exprimer devant des journalistes pour des raisons de "déontologie". Pourquoi se cacher ainsi si la pratique est efficace?

Les autorités médicales (Conseil national de l'ordre des médecins, Académie de médecine, Haute autorité de la santé) ne reconnaissent pas l'hirudothérapie, alors même qu'elle est utilisée en hôpital.

Une pratique confidentielle

Nous ne sommes pas seuls en quête: nombre d'internautes demandent sur les forums médicaux où trouver un praticien spécialisé. Et ne trouvent aucune réponse.

Une solution? Contacter la société Ricarimpex, spécialisée, la seule en France, dans l'élevage des sangsues. On nous y dirige vers un praticien d'Aix-en-Provence, qui, lui, pratique à plaque découverte.

C'est avec une pointe d'ironie que le docteur Gillard évoque une "chasse aux sorcières". "Les médecins qui pratiquent l'hirudothérapie ne sont pas bien vus par leurs confrères. Je ne parle à personne de ce que je fais", explique-t-il.

Les mauvaises expériences, il n'en veut plus. Des clients, qui n'avaient pas réalisé ce que représente ce type de traitement, ont porté plainte devant l'ordre des médecins. Depuis, il est impossible de venir à son cabinet sans recommandation d'un autre patient: "C'est grâce au bouche à oreille que ma clientèle s'est constituée. Pour les sangsues, je ne prends pas n'importe qui, seulement les gens vraiment motivés".

Les hirudothérapeutes parisiens ne parlant pas aux journalistes, nous décidons de nous faire passer pour des patients. Et là, tout devient plus simple. Ricarimpex nous communique, sans même vérifier notre identité, les coordonnées d'un docteur en pharmacie.

Nous appelons le cabinet. Le médecin est en vacances, mais son assistante détaille sans rechigner le protocole. Après le premier rendez-vous, d'une durée de deux heures, pour établir un "bilan général", le patient doit suivre un traitement homéopathique d'une quinzaine de jours. Dans le même temps, il doit changer de régime alimentaire. L'application des sangsues, "remarquables pour combattre l'arthrose", commence à l'issue de cette période de préparation. Au programme, une séance de deux heures par mois pendant six mois.

A la question du prix, nous sommes estomaqués: la première consultation est à 100 euros. Le bilan général oblige... Puis, 50 euros pour les séances qui suivent. Sans compter le prix des sangsues!

Le point de vue des autorités médicales

L'hirudothérapie est-elle reconnue? Est-elle l'objet d'une interdiction? Le Conseil national de l'ordre des médecins estime que l'efficacité de l'hirudothérapie n'est pas scientifiquement prouvée.

Evelyne Acchiardi, attachée de presse du Conseil, affirme même ne jamais avoir entendu parler de recherches sur ce thème au sein de l'institution.

L'Académie Nationale de médecine est beaucoup moins clémente. Sans langue de bois, le professeur Jacques-Louis Binet considère qu'il s'agit de "charlatanisme". "C'est le retour à l'époque d'Hippocrate! On ne sait même pas d'où elles sortent, ces sangsues. C'est de la sorcellerie et, si les médecins se cachent, c'est bien que ce n'est pas une pratique anodine", s'emporte-t-il. Pourtant, certains hôpitaux les utilisent, comme au CHU de Nancy, en chirurgie plastique et réparatrice.

"Les sangsues servent en cas de problèmes de retour veineux, explique le Professeur Etienne Simon. Nous utilisons cette méthode très rarement, une à deux fois par an maximum. Mais la sangsue draine le sang. Elle est reconnue pour ses vertus anticoagulantes".

Aucun médecin que nous avons contacté n'a confirmé que les sangsues soulageaient l'arthrose, les varices ou les acouphènes.

27 juillet 2008

A bad week for alternative medicine


On Monday, Radovan Karadzic was revealed to be working as a healer. On Tuesday, we learned that a woman suffered brain damage after a detox. Rose Shapiro explains how to spot a quack.

Could this be the moment when alternative medicine finally gets the reputation it deserves and is seen for what it is - a massive social and intellectual fraud? Everything that is wrong with complementary and alternative medicine is contained in the two stories that have dominated the news this week - the discovery that Radovan Karadzic had reinvented himself as a white-haired guru offering homeopathy, energy medicine and acupuncture, and the story of Dawn Page, a woman who is now brain-damaged after she went on a "detox diet". For alternative medicine is not only founded on lies and falsehoods, but it can be very bad indeed for your health.

This largely unregulated and unaccountable industry is worth an estimated pounds 4.5bn in the UK. It is used by one in three of us. There are more alternative practitioners than there are GPs in this country, reiki "healers" are employed by the NHS and every chemist has shelves stacked high with alternative remedies. Alternative medicine users - who are mostly middle-aged, middle-class women - are apparently prepared to suspend all normal critical faculties when they encounter an alternative practitioner, even one like Karadzic, who claimed to be able channel energy into his own head via his repulsive topknot.

You don't need to be able to speak Serbian to recognise Karadzic's website as a classic of the altmed internet genre. As well as listing the usual contradictory ragbag of therapies familiar from the windows of the high-street altmed clinic - homeopathy, acupuncture, aromatherapy, Ayurvedic medicine and the like - it is peppered with the universal language of what Americans call "Woo": wellbeing, harmony, bioenergy and, most revealingly, "quantum". There's the long list of ailments he claimed to be able to treat, everything from diabetes to sports injuries and asthma. There are the pendants that supposedly protect the wearer from negative energies and, disturbingly, phallic objects apparently employed to both diagnose and cure.

Under the name of Dragan David Dabic he gave lectures on meditation and yoga and was keen to promote himself in alternative health magazines and at conferences. As an alternative practitioner, he fitted right in.

There's no indication of his credentials, but then credentials in alternative medicine are pretty much worthless. Barbara Nash, the alternative practitioner who developed the "Amazing Hydration Diet" that allegedly ruined the life of Dawn Page, has a diploma from the College of Natural Nutrition, based in Tiverton, Devon. This college sees "human beings as part of nature's system within the enormity of the world and the universe" and its unaccredited correspondence courses cost more than pounds 1,000 a year.

But it's worthless because it is not necessary to stump up the fees, since in this country anyone can set themselves up as a "nutritional therapist" without any qualifications. If you want reliable dietary advice it is dietitians, not nutritional therapists, who are properly trained to provide it.

Page wanted to lose weight and claims that she was advised by Nash to drink four pints of water a day and to cut out salt from her diet. Nash denies any fault, and although she paid Page a settlement of pounds 810,000 last week, she did so without admission of liability. But whatever Nash did or did not advise, nowadays such advice to drink large amounts of water is found in every woman's magazine - and yet it has no scientific basis and is known to be dangerous, even fatal, if done to excess. Page began to feel ill and vomit soon after starting the regime, but claims that she was reassured by Nash that this was a good sign and showed that the diet was working. She now suffers from epilepsy and has severe speech, memory and concentration problems.

Many "nutritional therapists" offer so-called detox diets, despite the fact that they never seem to identify the so-called toxins they claim to be banishing from the body, or any proof that these substances have actually gone. They often use the detox as a marketing opportunity for additional treatments and dietary supplements and if any user complains of feeling unwell, they say that this is a "healing crisis" that shows the detox is effective. They often claim, with no supporting evidence, that their regimens "boost the immune system" or "rebalance energies".

So if these cases are not unusual, how can you protect yourself from dangerous quackery? Even a cursory exploration of the world of alternative medicine reveals that many quacks back up their ludicrous claims with the same old ideas, however different their supposed treatments. These common identifiers will help you spot a quack.

For a start, quacks often use language that is abstract and subjective but is ultimately meaningless. Words such as "quantum" sound impressive to those of us with only a weak grasp of theoretical physics, but are in fact nothing but pseudo-scientific window dressing designed to lure a gullible public.
Their therapies are frequently based on "ancient wisdom" and their methods never change, regardless of any new evidence about their efficacy (or the lack of it). Sometimes this is not even true, as in traditional Chinese medicine, which claims to have been transposed intact over several millennia but in reality was fashioned from a ragbag of disparate therapies in post-revolutionary China because Mao could not afford to provide scientific medicine for the Chinese people. Similarly, the foot massage therapy called reflexology was invented in the US in the 1930s, and ear acupuncture by a French doctor in the 1950s.

Quacks will often tell you that feeling worse is a sign of getting better. Most detox regimes describe symptoms such as spots, bad breath, headaches and nausea as proof that the detox is working. Such a notion is central in homeopathy, which enables practitioners to rationalise away the worsening of their patients' symptoms.

Quacks often claim a success rate of around 80%, a figure not too high to be totally unbelievable but that is irresistible to prospective customers. In the name of "treating the whole person" they tend to diagnose the same disorder in every patient. One popular US therapist, Hulda Clark, in her books The Cure for All Diseases and The Cure for All Cancers, says that all illness is caused by either pollutants or parasites. Or you could put it another way: the orthodox doctor treats what you have, and the alternative practitioner says you have what she treats.

Quacks often say a powerful establishment is trying to suppress the discovery that they have made. They'll claim that doctors and pharmaceutical companies don't want you to know about natural cures because it would do them out of a job. At worst they accuse the medical profession of actively trying to make you ill and even of trying to suppress a cure for cancer. They like to say that drug companies aren't interested in remedies found in nature because these substances can't be patented, even though as much as a third of all modern medicines are derived from plants and many of the pharma ceutical multinationals are working closely with Chinese herbal medicine manufacturers, such as the company Chi-Med, to create new medicines for a world market.

Crucially, the evidence for quacks' claims is anecdotal and supported only by testimonials. Best of all is the practitioner who claims to have cured himself, who is often to be found in the area of problematic conditions such as chronic fatigue syndrome, for which orthodox medicine offers relatively little and in which desperate sufferers are easily encouraged to spend thousands of pounds on a myriad of useless alternative treatments, everything from vitamin injections to colour therapy.

Quacks are flattering and will appeal to your vanity. They tell you that you are unique and extraordinary and not like other people. On the rare occasions that they find nothing wrong they say you need maintenance treatment "in order to keep your energies in balance". One chiropractic guru, when asked what to say to the patient who asks how long they should have treatment, said the pat answer should be "only as long as you want to stay healthy".

Still, many aficionados, when they've finished saying "It works for me" like to move on to assert "What's the harm?" and suggest that even if the benefits of alternative medicine can't be proved, it is always wholly benign. The improvements may be due to the placebo effect, they say, but so what? It's true that many of these therapies won't do you any damage, particularly homeopathy, which usually consists to all intents and purposes of sugar pills or water with its active ingredients only in the name. Popular remedies such as "Coldenza," (sugar pills) or "Rescue Remedy" (small bottles of watered-down brandy sold at the equivalent of pounds 399 per litre) may be harmless, but problems arise with remedies such as "Malaria Officianalis" that has been sold as a protection against malaria to people travelling to at-risk countries. It may be harmless in itself, but encourages people not to take proven prophylactics. And many people are encouraged by alternative practitioners to defer or even avoid having orthodox treatment when they are ill, even those with conditions as serious as multiple sclerosis or cancer.

An estimated 25% of Chinese and Indian herbal medicines are adulterated with either heavy metals or by the deliberate addition of pharmaceuticals such as steroids, Viagra and banned amphetamines. Consumers have little or no protection in the UK from the worst kind of practitioners, with the Medicines and Healthcare Regulatory Authority helpfully advising us that it is not currently possible to distinguish between poisonous and adulterated herbal products and those made to acceptable quality and standards.

The ingestion of poisons and dangerous drugs may be one of the greatest risks of alternative medicine, but is not the only danger. People have suffered strokes and even died after having chiropractic neck manipulation, a risk downplayed by the General Chiropractic Council which is confident that the incidence of this kind of stroke "is no more than would occur naturally within the general population". Some risks may be negligible, but are still not worth taking when there is no apparent benefit, such as chiropractic x-rays.

"Chelation therapies" employed to detoxify the body of supposed mercury poisoning have caused serious illness and death. Spurious cancer cures have caused terrible suffering and a cruel dashing of false hope in those at the end of their lives. A BBC TV documentary told the story of a woman with cancer who was instructed by an alternative practitioner to have all her teeth removed by a "holistic dentist" as part of a "toxin/pathogen removal process" at a cost of pounds 2,500. She died five weeks later.

Now websites such as whatstheharm.net and skepdic.com/refuge/harmarchive have begun to catalogue cases of injury at the hands of alternative practitioners, including that of Rosemary Jacobs, whose skin was allegedly turned permanantly grey by the daily drinking of a silver supplement and of those whose ear drums were severely burned by hot wax dripping from an ear candle. Frances Denoon, who claims that she suffered a severe stroke and nearly died after a chiropractic neck manipulation, is campagning in the UK to publicise this risk.

Just because Karadic was a war criminal, it doesn't follow that all alternative practitioners are genocidal maniacs, and indeed many practitioners sincerely believe in what they are doing and want to help their clients. But there have surely been enough cases now of blatant recklessness if not outright deceit to confirm that practising alternative medicine is very often the last refuge of the scoundrel.