BERLIN (AFP) - Juergen Broether avait encore "beaucoup de choses à dire" à sa mère lorsqu'elle est décédée en 1998. Le problème est réglé depuis que ce sexagénaire allemand a mis au point un "téléphone tombal" enterré près du cercueil, un système pour lequel il a déposé un brevet.
L'appareil est en vente depuis le mois de décembre, précise Juergen Broether, qui a déjà vendu trois appareils. Le prix de l'ensemble, y compris les 200 heures de "conversation", s'élève à 1.495 euros. Au bout d'un an, l'installation peut être soit rechargée pour 730 euros, soit rendue en échange d'une prime de restitution de 50 euros.
"L'ange téléphonique", comme il a baptisé son système, a la taille d'une boîte à chaussure qui contient un téléphone portable, une batterie dotée d'une autonomie de 200 heures de conversation ou d'un an au repos, ainsi qu'un haut-parleur, a-t-il expliqué dans un entretien à l'AFP.
Il faut l'enterrer comme une plante en pot, dans un trou d'une trentaine de centimètres de profondeur. La personne appelant entend sonner deux fois, après quoi il ne lui reste plus qu'à se lancer dans son monologue.
A l'origine de l'idée, la gêne que les gens éprouvent quand ils veulent parler à haute voix devant une tombe, précise Juergen Broether. "Dans un cimetière, on se sent toujours observé, on se sent gêné, on est obligé de chuchoter.... Avec mon téléphone, la sensation est entièrement différente, on peut même appeler en plein milieu de la nuit quand les portes du cimetière sont fermées", précise-t-il.
L'appareil est en vente depuis le mois de décembre, précise Juergen Broether, qui a déjà vendu trois appareils. Le prix de l'ensemble, y compris les 200 heures de "conversation", s'élève à 1.495 euros. Au bout d'un an, l'installation peut être soit rechargée pour 730 euros, soit rendue en échange d'une prime de restitution de 50 euros.
"L'ange téléphonique", comme il a baptisé son système, a la taille d'une boîte à chaussure qui contient un téléphone portable, une batterie dotée d'une autonomie de 200 heures de conversation ou d'un an au repos, ainsi qu'un haut-parleur, a-t-il expliqué dans un entretien à l'AFP.
Il faut l'enterrer comme une plante en pot, dans un trou d'une trentaine de centimètres de profondeur. La personne appelant entend sonner deux fois, après quoi il ne lui reste plus qu'à se lancer dans son monologue.
A l'origine de l'idée, la gêne que les gens éprouvent quand ils veulent parler à haute voix devant une tombe, précise Juergen Broether. "Dans un cimetière, on se sent toujours observé, on se sent gêné, on est obligé de chuchoter.... Avec mon téléphone, la sensation est entièrement différente, on peut même appeler en plein milieu de la nuit quand les portes du cimetière sont fermées", précise-t-il.
Le prix paraît un peu élevé pour un téléphone portable probablement basique et une batterie, sans parler du prix de la recharge.