ATHENES (AFP) - Un Grec qui se faisait passer pour une réincarnation de l'apôtre Paul auprès de sept jeunes disciples a été condamné vendredi à 13 ans de prison pour escroquerie et chantage.
Selon l'agence de presse grecque Ana, la cour correctionnelle d'Athènes a reconnu Panayotis Kovas coupable d'avoir abusé de la naïveté des jeunes pour leur extorquer de l'argent, sous prétexte de monter une affaire de publications d'écrits religieux, et les convaincre de le suivre en Roumanie, où ils ont vécu en communauté de 1999 à 2004.
La mère de deux victimes a affirmé au tribunal avoir versé à Kovas quelque 46.000 euros pour qu'il laisse partir ses enfants, qu'il manipulait selon elle à son gré. Des victimes ont pour leur part affirmé que Kovas les tenait recluses et les menaçait.
"Je me demande comment vous et vos enfants avez pu croire aux dragons et n'êtes pas allés plus tôt à la police", a lancé aux victimes le procureur de la cour, rapporte le quotidien grec Elefthérotypia.
Kovas, qui a fait appel, a plaidé son innocence, affirmant que l'argent lui avait été donné volontairement par les jeunes.
En Grèce, où l'Eglise orthodoxe n'est pas séparée de l'Etat, celle-ci est traditionnellement très vigilante à l'encontre des mouvements spirituels non officiels, qu'elle range sous l'étiquette d'hérésies.
Selon l'agence de presse grecque Ana, la cour correctionnelle d'Athènes a reconnu Panayotis Kovas coupable d'avoir abusé de la naïveté des jeunes pour leur extorquer de l'argent, sous prétexte de monter une affaire de publications d'écrits religieux, et les convaincre de le suivre en Roumanie, où ils ont vécu en communauté de 1999 à 2004.
La mère de deux victimes a affirmé au tribunal avoir versé à Kovas quelque 46.000 euros pour qu'il laisse partir ses enfants, qu'il manipulait selon elle à son gré. Des victimes ont pour leur part affirmé que Kovas les tenait recluses et les menaçait.
"Je me demande comment vous et vos enfants avez pu croire aux dragons et n'êtes pas allés plus tôt à la police", a lancé aux victimes le procureur de la cour, rapporte le quotidien grec Elefthérotypia.
Kovas, qui a fait appel, a plaidé son innocence, affirmant que l'argent lui avait été donné volontairement par les jeunes.
En Grèce, où l'Eglise orthodoxe n'est pas séparée de l'Etat, celle-ci est traditionnellement très vigilante à l'encontre des mouvements spirituels non officiels, qu'elle range sous l'étiquette d'hérésies.
Une histoire de charlatanisme qui finit bien. Reste encore à se débarasser des amalgames entre le pouvoir religieux et politique, en Grèce.