27 décembre 2007

Le vaccin contre l'hépatite B est largement sous-utilisé

Le Monde

Une étude publiée, mardi 25 décembre, dans le dernier numéro du Bulletin épidémiologique hebdomadaire, révèle que 469 cas d'hépatite B aiguë ont été recensés en France entre 2004 et 2006. Cet article ajoute que la moitié d'entre eux aurait pu être évitée "si les recommandations de vaccination en vigueur avaient été respectées et le dépistage autour d'un cas effectué".

Cette publication coïncide avec un appel lancé par le professeur Jean-Pierre Zarski (CHU de Grenoble), président de la Fédération des pôles et réseaux hépatites, et par les spécialistes français des maladies du foie. Ils exhortent leurs confrères pédiatres et généralistes à vacciner systématiquement les nourrissons et à instaurer un programme de rattrapage pour les enfants et les adolescents qui n'ont pas été vaccinés.

Depuis près de dix ans, la vaccination contre l'hépatite B est au centre d'une polémique en raison d'hypothétiques liens - jamais démontrés - entre le vaccin et des poussées de sclérose en plaques observées chez des adultes.

L'initiative des hépatologues français précède la mise en examen annoncée des deux principaux groupes pharmaceutiques qui commercialisaient le vaccin en France au début des années 1990.

Ces spécialistes rappellent que cette polémique et ses prolongements judiciaires sont une spécificité française, et que deux récentes études épidémiologiques conduites sur ce thème démontrent l'absence totale d'augmentation de risque. Ils insistent en outre sur la nécessité de vacciner les personnes plus exposées que d'autres (les professionnels de santé notamment) à cette infection transmissible par voie sanguine et sexuelle.

Près de 300 000 personnes sont "porteuses chroniques" du virus de l'hépatite B en France. Bien que les autorités sanitaires recommandent, en accord avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), une vaccination systématique dès l'âge de deux mois, on estime que moins d'un nourrisson français sur cinq est aujourd'hui protégé contre une maladie qui, lorsqu'elle s'installe sur un mode chronique, peut évoluer vers une cirrhose ou un cancer du foie.


En cette fin d'année, une pensée pour les plus de 150 victimes annuelles de l'imbécilité de leurs compatriotes sectaires de l'anti-vaccination, qui ont généreusement donné leur vie en sacrifice expiatoire pour des gains hypothétiques jamais prouvés en France et même pas évoqués dans le reste du monde. Une des grandes victoires du paradoxal "principe de précaution", qui cause plus de morts qu'il n'en sauve. Peut-être faudrait-il appliquer ce fameux principe à lui-même et l'éliminer de la Constitution... au cas où il serait effectivement dangereux !

20 décembre 2007

Le ministre japonais de la Défense veut pouvoir faire face aux Ovnis

TOKYO (AFP) - Le ministre de la Défense du Japon a estimé jeudi que l'existence des Ovni était plausible et que les troupes japonaises devaient pouvoir réagir si des soucoupes volantes apparaissaient.

"Il n'y a rien qui nous permette de nier l'existence d'Objets volants non identifiés (Ovnis) et d'une forme de vie qui les contrôle", a déclaré à la presse Shigeru Ishiba (Parti Libéral Démocrate, droite), précisant qu'il s'agissait d'une opinion personnelle.

Le ministre a déclaré vouloir étudier comment les Forces d'auto-défense (FAD) pourraient réagir au cas où des soucoupes volantes apparaîtraient. Au nom de la constitution pacifiste du Japon, ces troupes ne sont autorisées à intervenir que si le pays est menacé d'invasion par un Etat étranger ou pour des opérations limitées à l'extérieur.

"Dans les films Godzilla, les FAD sont mobilisées", a-t-il remarqué, s'étonnant que rien n'ai été fait jusque-là pour fixer un "cadre légal" en cas d'invasion extra-terrestre.

Ces commentaires du ministre sont intervenus deux jours après une sortie surprenante du numéro deux et porte-parole du gouvernement, Nobutaka Machimura, qui s'est dit "absolument persuadé" de l'existence des Ovni. Machimura contredisait, "à titre personnel", une résolution officielle adoptée dans la journée en Conseil des ministres, et dans laquelle le gouvernement ne "confirmait pas l'existence d'+objets volants non identifiés qui seraient venus de l'espace+", à la suite d'une question d'un sénateur.


Espérons que le ministre japonais a aussi prévu la riposte en cas d'invasion de Gremlins, de vampires et de loups-garous. Rappelons que rien ne permet non plus d'infirmer l'existence de ces créatures.

16 décembre 2007

OPA sur la Zététique

Depuis quelques mois, une tentative de récupération de la zététique par les adeptes du paranormal est en cours.

Les gestionnaires de l'Institut Métapsychique International (IMI), créé en 1919 quand la "métapsychique" était encore à la mode, ne sont pas content de leur statut vis à vis des sciences. Il faut dire que les publications de l'IMI, depuis sa création, n'ont jamais dépassé le cercle très restreint des croyants de tous poils du paranormal et de ses journaux spécialisés. Alors, pour se refaire une virginité scientifique très problématique, les gestionnaires de l'IMI ont commencé une campagne pas très discrète pour récupérer le label "zététique", en attendant mieux (car ils n'en resteront pas là et se réclameront bientôt du 'véritable' scepticisme scientifique).

L'histoire commence par la création d'un blog 'zététique' par des sous-marins de l'IMI. L'objectif, à peine évident, est de détourner une partie des liens sur la zététique des moteurs de recherche. Dans ce blog (pas de lien ici, nous ne faisons pas la pub pour les zozos), des arguments genre "c'est nous qu'on est les vrais zététiciens, les zététiciens sont des pseudo-sceptiques, et les sceptiques des scientistes". On y trouve également les théories épistémologiques habituelles des croyants: mépris de la qualité des sources et ignorance des conflits d'intérêt, mise en avant d'études "prometteuses" qui n'aboutissent jamais à rien, etc.

Ensuite, ou peut-être simultanément, l'insertion d'un article dans Wikipedia, par un adepte tout acquis au paranormal, là encore pour profiter de la place privilégiée de Wikipedia dans le classement des moteurs de recherche. L'article ne comporte aucune partie critique, contrairement aux habitudes de l'encyclopédie libre.

Enfin, le déploiement de pages web sur le site de l'IMI, présentant les anciens membres comme de grands sceptiques devant l'Eternel.

Tout cela ressemble furieusement à une tentative d'OPA sur le terme "zététique". Ca ne peut être qu'une étape sur le chemin conduisant à se parer des plumes du sceptique, oiseau rare et semble-t-il envié par nos adeptes du paranormal.

Malheureusement, leurs arguments peu supportés par les sceptiques et même les zététiciens ont attiré l'attention sur le blog et leur manoeuvre a été vite éventée. Idem pour leur article dans Wikipedia. Du coup, les moteurs de recherches bruissent beaucoup des pages de controverse et peu de celles des adeptes de l'IMI. Encore raté!

Pour rire un peu, on peut aller visiter, dans la liste des publications de l'IMI, la table des matières des vieilles éditions de leur magazine pour essayer d'y détecter un article sur un sujet scientifique ou simplement ayant connu un développement scientifique. Bonne chasse ! 60 ans de délires d'un autre âge vous y attendent (la revue à l'air de s'être arrêtée en 1982).

10 décembre 2007

Avis de tumeurs sur les téléphones portables !

Par Destination Santé

Le discours rassurant de l'OMS sur les risques liés à l'utilisation des téléphones portables est bousculé par une nouvelle étude israélienne, partiellement financée d'ailleurs par l'organisation onusienne. Les radiations émises par les appareils augmenteraient clairement les risques de cancer des glandes parotides, situées près de l'oreille.

Le Dr Sigal Sadetski et ses collègues du Centre médical Tel Hashomer de Tel Aviv (Israël) se sont penchés sur 402 tumeurs bénignes de la glande parotide, et 58 tumeurs malignes diagnostiquées chez des adultes israéliens. Interrogés sur leurs habitudes téléphoniques, ils ont vu leurs résultats comparés à ceux de personnes en bonne santé.

Sans ambigüité aucune, les auteurs relèvent « un lien de cause à effet entre l'utilisation des portables et le développement de tumeurs des glandes parotides ». Et plus l'usage du téléphone est prolongé, plus le danger paraît important. « Le risque est (ainsi) augmenté de 50% chez les personnes qui utilisent leur portable pendant plus de 22 heures par mois » poursuivent les auteurs. Autre point d'importance, l'exposition est plus dangereuse en milieu rural (où les émetteurs sont plus puissants) qu'en milieu urbain.

C'est un pas important qui vient d'être franchi. Car jusqu'à ce jour, les conclusions contradictoires sur les éventuels dangers des champs électromagnétiques étaient légion. Plus de 600 études ont en effet déjà été réalisées sur le sujet… dont la majorité financée par les opérateurs eux-mêmes ! Pour le Dr Sadetzki, « nous devons à la fois inciter les gens à utiliser plus systématiquement les kits main-libres, et ré-évaluer les normes en matière de téléphonie mobile. Une nouvelle technologie devrait (en effet) rapidement être mise au point afin de réduire les risques de tumeurs liées aux radiations ».

Source : American Journal of Epidemiology, 6 décembre 2007


Une étude qui a le mérite d'être claire et publiée dans un journal scientifique sérieux. La progressivité de la nocivité en fonction de la durée et de la puissance dissipée est un argument en faveur d'une relation causale. On remarquera simplement que les solutions sont simples. L'utilisation d'un kit mains-libres ou piéton permet d'éviter les risques.

06 décembre 2007

Le vaccin anti-hépatite B n'a décidément rien à voir avec la sclérose en plaques !

Par Destination Santé

Pour ceux qui avaient encore des doutes, aucune relation ne peut être établie entre la survenue d'une sclérose en plaques (SEP) et la vaccination contre l'hépatite B. Maintes fois démentie, cette rumeur franco-française est une nouvelle fois mise à mal par un chercheur français de l'hôpital du Kremlin Bicêtre (Paris). C'est la douzième étude innocentant le vaccin contre le VHB…

L'équipe du Dr Yann Mikaeloff a suivi 143 enfants qui, avant l'âge de 16 ans et entre 1994 et 2003, avaient développé une SEP. Tous ont vu leurs carnets de vaccination passés au peigne fin, ainsi que les antécédents familiaux de maladies auto-immunes, dont la sclérose en plaques. Les résultats ont ensuite été comparés à ceux d'un groupe contrôle.

La conclusion tombe, nette : « la vaccination contre le VHB ne semble pas augmenter le risque de sclérose en plaques chez l'enfant » écrivent les auteurs. Et pour cause, chez aucun des jeunes malades suivis, un quelconque lien entre le vaccin contre l'hépatite B et la SEP n'a été établi. Un constat qui vaut « pour toutes les marques de vaccin anti VHB disponibles » concluent les auteurs.

Rappelons que la France est le seul pays développé où la vaccination anti-VHB est soupçonnée de déclencher une SEP. Conséquence directe de cette exception, les petits Français sont à découvert : entre 33% et 42% seulement sont vaccinés. C'est très inférieur aux 90% de couverture vaccinale recommandés par l'OMS.

Source : JAMA, 3 décembre 2007


Voila une façon de se singulariser dont la France aurait pu se passer. Faut-il lier cette information et celle concernant le niveau scientifique déplorable des Français ? Rappelons que le niveau de vaccination des pays avoisinants est entre 80 et 90%, sans qu'aucun n'ait observé cette soit-disant augmentation des cas de SEP. Une exception très 'cultuelle'.

30 novembre 2007

Tué par une foreuse, pas un cellulaire

D'après Associated Press

La mort d'un homme, attribuée initialement à l'explosion d'un cellulaire, aurait plutôt été causée par un collègue de travail. Ce dernier aurait inventé l'histoire après avoir frappé accidentellement la victime avec une foreuse motorisée, indiquait vendredi la police sud-coréenne.

Journalier dans une carrière, l'homme, identifié seulement par le nom de famille Seo, avait été retrouvé mort mercredi avec une batterie de cellulaire fondue dans la poche de sa chemise. La police et le médecin qui ont examiné son corps soupçonnaient qu'une batterie défectueuse avait tué l'homme.

Une autopsie préliminaire a cependant démontré que les dommages aux organes internes de M. Seo étaient trop importants pour avoir été causés par une batterie.

Les policiers ont interrogé le collègue qui les avait initialement avisés du décès de M. Seo. L'homme, un certain M. Kwon, a avoué avoir tué accidentellement son collègue en reculant sa foreuse motorisée. Il a aussi reconnu avoir inventé l'histoire de la batterie défectueuse.

M. Kwon n'a pas précisé si c'est lui qui avait mis le feu à la batterie du cellulaire.

LG Electronics, le fabricant du téléphone en question, dit n'avoir jamais cru qu'un de ses téléphones ait pu être impliqué dans la mort de M. Seo.

«LG teste rigoureusement la qualité et la sécurtié de ses appareils», a souligné l'entreprise par voie de communiqué.


L'information se révèle être un canular macabre. Il ne reste plus aux enragés du mal-nommé principe de précaution que le rayonnement électro-magnétique des téléphones comme prétexte pour s'opposer à ce qui ne leur plaît pas.

Les Ovnis s’invitent à table

A Reims, les témoins d’ovnis et curieux de ce type de phénomène ont maintenant un rendez-vous ponctuel avec la tenue chaque premier jeudi du mois de « Repas ufologiques ».

Après un premier rendez-vous réussi au mois de novembre, réunissant une douzaine de personnes, les amateurs d’Ovnis (objet volant non identifié) se retrouveront de nouveau jeudi prochain pour discuter de phénomènes étranges. Organisés depuis près de 15 ans à Paris, les « Repas ufologiques » (ufo = ovni en anglais) se déroulent maintenant dans une vingtaine de villes de France dont Reims depuis le mois de novembre. Dans la ville des Sacres, c’est Frédéric Jacobé qui se charge de les organiser à la demande de Gérard Labat, l’un des créateurs du concept. « Le but est simplement de réunir des personnes intéressées par les Ovnis pour en parler et échanger des informations » explique ce Rémois passionné depuis l’enfance par ce type de phénomène. « Les gens viennent le plus souvent avec un témoignage en espérant trouver des réponses à ce qu’ils ont vu ». Ainsi, les curieux ayant participé au premier repas du 8 novembre dernier ont pu discuter de leur propre expérience en la matière. « Un couple a apporté deux photos de vacances sur lesquelles on pouvait voir deux formes étranges dans le ciel » rapporte Frédéric. « Ces deux personnes désiraient avoir une explication que je n’ai pas pu leur donner mais ils ont pu partager leurs interrogations et j’ai depuis envoyé ces photos au GEIPAN pour essayer d’en savoir plus ». Il faut savoir que le GEIPAN (groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés dits PAN), est un organisme créé en 2005 dépendant du très sérieux Centre national d’études spatiales (CNES). Son but est de répondre scientifiquement, quand cela est possible, aux interrogations et aux attentes de la population face aux PAN. Et ces fameuses questions sont aussi nombreuses que les témoignages recueillis, plusieurs milliers sur les 60 dernières années ! Si certains peuvent paraître souvent très farfelus, d’autres sont beaucoup plus intrigants. C’est notamment le cas de beaucoup d’observations recensées dans les années 50, une période qui retient particulièrement l’attention de Frédéric Jacobé. « Ce qui est étrange dans certains témoignages de ces années là, c’est que les descriptions des phénomènes peuvent s’expliquer facilement aujourd’hui grâce à nos capacités technologiques les plus récentes mais totalement inexistantes à l’époque ». Victimes de simples illusions d’optique, de manifestations naturelles ou de véritables phénomènes Ovni, les amateurs et curieux du genre ont avec les « Repas ufologiques » un rendez-vous convivial qui a le mérite d’apporter des réponses… quand cela est possible.

J.D.


Chez les amateurs d'OVNI, il y a à boire et à manger! Rappelons que le GEIPAN est un 'placard' du CNES, une voie de garage ou beaucoup hésitent à s'embarquer. Après une annonce en fanfare de la publication des dossiers de l'ancienne structure et le flop qui s'ensuivit, la seule grande annonce annuelle sur le sujet semble être maintenant celle des Repas Ufologiques, sans doute réchauffés au micro-ondes.

29 novembre 2007

Dawkins book faces Turkish ban

Associated Press in Ankara
The Guardian

A prosecutor is investigating whether to press charges against the Turkish publisher of a bestselling book by atheist writer Richard Dawkins for inciting religious hatred, reports said yesterday.

Publisher Erol Karaaslan said yesterday that he would be questioned by an Istanbul prosecutor as part of an official investigation into The God Delusion, written by the British expert in evolutionary biology.

Karaaslan could go on trial if the prosecutor concludes the book incites religious hatred and insults religious values, and faces up to one year in prison if found guilty, Milliyet newspaper reported.

The prosecutor started the inquiry into the book after one reader complained that passages in the book were an assault on "sacred values", Karaaslan said.

The publisher said he would be questioned today and faces prosecution both as the book's publisher and translator. The book has sold 6,000 copies in Turkey since it was published by his Kuzey publishing house in June.

No one was available for comment at the prosecutor's office.

The investigation follows controversy about free speech in Turkey after Nobel prizewinning author Orhan Pamuk went on trial in 2005 over comments about the mass killings of Armenians by Ottoman Turks in the early 20th century. The charges were later dropped.

The EU, which Turkey hopes to join, is pressing Ankara to change laws that curb free expression and do not fit within the bloc's standards of free speech. Turkey has said it will soften a law which makes it a crime to denigrate Turkish identity or insult the country's institutions.


Pour ceux qui doutaient que la Turquie soit prête à rejoindre l'Union Européenne, voilà qui mettra un point final à leurs doutes. Maintenant ils en sont sûrs!

28 novembre 2007

Un Sud-coréen aurait été tué par son cellulaire

Canoë [la nouvelle elle-même a été infirmée]

L’explosion d’une batterie de cellulaire aurait causé le décès du propriétaire sud-coréen de l’appareil, croit la police, malgré que le fabricant du téléphone doute fortement de la possibilité d’un tel incident.

L’homme de 33 ans, identifié seulement par le nom de famille Suh, a été trouvé mort sur les lieux de son emploi dans une carrière mercredi matin, la batterie de son cellulaire fondue dans la poche de sa chemise, a indiqué à Associated Press un responsable de la police de Cheongwon, une ville située à 135 kilomètres au sud de Séoul.

«L’hypothèse la plus plausible est que la batterie de l’appareil a explosé», a expliqué le responsable policier sous couvert de l’anonymat parce que l’enquête est en cours.

Kim Hoon, un docteur qui a examiné le corps du malheureux, est du même avis.

«Il a souffert une importante blessure de type brûlure sur le côté gauche de la poitrine, ses côtes et son épine dorsale ayant été fracturées par la violence du choc encaissé», a été cité le docteur Kim par l’agence de nouvelles Yonhap. «La pression générée par ce qui semble être une explosion a défoncé son cœur et ses poumons, causant la mort de cet homme.»

La famille et les collègues de M. Suh ont souligné qu'il ne souffrait pas de troubles chroniques.

Selon la police, le téléphone est un appareil de la marque sud-coréenne LG Electronics, le cinquième plus gros fabricant mondial de téléphones cellulaires.

Un responsable de LG a confirmé que son produit avait été impliqué dans l’incident, mais la compagnie refuse de commenter directement tant que la cause n’en aura pas été confirmée. Ce porte-parole, s’exprimant de façon anonyme en raison de la politique de la compagnie, a laissé entendre qu’une telle explosion fatale était virtuellement impossible.

Selon les médias locaux, il y aurait eu 51 incidents d’explosion de batterie rapportés en Corée du Sud depuis 2003.

Il s'agit d'un premier décès causé par l'explosion d'une batterie de cellulaire en Corée du Sud, mais en juin, les médias chinois ont rapporté la mort d'une personne, causée par l'explosion de la batterie de son cellulaire.


Le principe de précaution doit-il intervenir et faire interdire les téléphones portables pour cause de dangerosité ? Sans doute José Bové va-t-il jeter le sien. En effet, les OGM n'ont toujours pas causé leur premier décès. Les batteries de téléphone portables sont donc beaucoup plus dangereuses. Rappelons également que la même technologie est utilisée pour les batteries d'ordinateurs portables.

22 novembre 2007

La revue médicale «The Lancet» dénonce l’utilisation de traitements homéopathiques pour des maladies graves.

Que peut-on attendre de l’homéopathie ? Le débat n’est toujours pas clos, entre ceux qui souscrivent à son efficacité et ceux qui pensent que tout cela n’est que sornettes d’un autre siècle. Les interrogations sur l’intérêt de l’homéopathie viennent d’être relancées par des médecins britanniques, qui s’insurgent dans The Lancet du 17 novembre contre la promotion des pilules homéopathiques dans la prise en charge des malades du sida. À l’occasion de la Journée mondiale sur cette maladie, le 1er décembre prochain, l’organisation d’une réunion à Londres sur le thème «homéopathie et symptômes du sida» a jeté le feu aux poudres et provoqué l’ire des médecins allopathiques.

Déjà récemment, les services de santé britanniques ont décidé de ne plus financer un centre de soins spécialisé en homéopathie, et d’autres hôpitaux subissent aussi des réductions de financement. En France, les mêmes questions sont posées à intervalles réguliers. Ainsi en 2003, le gouvernement a décidé de réduire le taux de remboursement de l’homéopathie de 65 à 35 %, tandis qu’en 2004 l’Académie de médecine lançait une offensive pour un déremboursement total. Devant le tollé, notamment des firmes pharmaceutiques concernées, suscité par cette proposition, le statu quo a été de mise. «On n’ose plus en France réaborder le sujet compte tenu de la réaction des firmes», soutient François Chast, professeur de pharmacologie et de toxicologie à l’Hôtel-Dieu, à Paris.

Les médicaments homéopathiques sont produits à partir de dilutions tellement importantes de molécules actives, que celles-ci sont quasi inexistantes dans le produit final. Cinq méta analyses (analyses de tous les essais cliniques réalisés dans le monde) portant sur les effets de l’homéopathie ont été effectuées. Après prise en compte des biais, il apparaît que ces médicaments ne sont pas plus efficaces qu’un placebo, c’est-à-dire une substance dénuée d’activité pharmacologique. Pourtant, comme le raconte The Lancet, ils peuvent dans certains cas avoir des effets bénéfiques : au XIXe siècle, lors de la grande épidémie de choléra à Londres, le taux de décès des malades hospitalisés à l’hôpital homéopathique était trois fois inférieur à celui des patients de l’hôpital du Middlesex. En l’absence de traitement efficace du choléra à l’époque, l’homéopathie ne faisait pas de dégât, contrairement aux saignées réalisées par défaut.


Pas d’effets secondaires

L’homéopathie n’a pas d’effets secondaires. En cas d’affection bénigne, de courte durée, capable de guérir seule, l’homéopathie est un moindre mal par rapport à un médicament présentant des complications potentielles. Le danger souligné par les opposants, qu’ils soient Britanniques ou Français, c’est la perte de chance pour des patients atteints d’affections graves qui ne recevraient que de l’homéopathie, alors que des traitements efficaces auraient pu offrir des chances de guérison. Ainsi, selon The Lancet, certains sites Internet proposeraient des produits homéopathiques contre le paludisme ou d’autres fièvres tropicales, alors que des molécules actives existent. «Une publication du service du professeur Dellamonica au centre hospitalier universitaire de Nice faisait état il y a quelques temps du décès d’une patiente qui avait pris des granules homéopathiques pour se protéger du paludisme et avait présenté un accès palustre pernicieux, raconte le professeur François Chast. L’homéopathie ne fait pas de mal quand elle est destinée aux troubles bénins, mais peut être à l’origine d’un retard de traitement actif.»

L’an dernier, le Conseil supérieur d’hygiène publique de France avait mis en garde contre l’utilisation de pseudo-vaccins homéopathiques contre la grippe, inefficaces, mais pouvant inciter à se détourner de la vaccination classique.

Le succès des médecins homéopathes qui ne se dément pas en France, malgré les polémiques, tient aussi au fait que ces praticiens ont un abord de la médecine bien plus tournée vers le patient. Enfin, les granules homéopathiques ont un coût bien inférieur aux autres médicaments.


Le sucre coute aussi moins cher que les autres médicaments. En effet, ce n'en est pas un et il n'a pas à supporter les couts de mise en production, les tests d'innocuité et les tests d'efficacité pour obtenir l'autorisation de mise sur le marché d'un véritable médicament. Il en va de même pour les préparations homéopathiques qu'il devrait être donc interdit d'appeler "médicament".
Le débat n'est pas clos entre les adeptes de l'homéopathie et les scientifiques ? Dans ce cas, on peut aussi dire que le débat sur l'éther n'est pas clos. Il y a une différence cependant: l'éther était une théorie du 19ème siècle. L'homéopathie date, elle, du 18ème.

18 novembre 2007

Des popes échouent à convaincre une secte apocalyptique de quitter leur refuge

NIKOLSKOE, Russie - La médiation des prêtres orthodoxes a échoué dimanche. Vingt-neuf adeptes d'une secte russe, qui attendent la fin du monde retranchés dans des abris souterrains dans une forêt du centre de la Russie, menaçant de se faire exploser si la police intervient, ont refusé de remonter à la surface.

Selon les autorités locales, la secte, affirme avoir 400 litres d'essence pour faire exploser son bunker souterrain proche du village de Nikolskoïe, à 640 km au sud-est de Moscou. S'ils ont refusé la médiation des popes, les adeptes de la secte sont en contact avec les autorités, et d'autres volontaires comptaient offrir dimanche une aide en vivres et médicaments pour tenter d'établir une médiation.

Si la police continue d'encercler le site, aucune mesure d'intervention par la force ne semblait prévue pour déloger le groupe, qui compte quatre enfants, dont un qui n'a que 18 mois. Selon les "Izvestia", la majorité des adeptes adultes seraient des femmes.

Leur chef, Piotr Kouznetsov, 43 ans, ingénieur de formation et fondateur de la "véritable église orthodoxe russe", n'est pas terré avec ses fidèles sous cette colline enneigée, non loin du village où il s'était installé depuis quelques années, écrivant des livres, visitant des monastères et mettant au point le corpus de son "église", mélange de diverses croyances, avant de commencer à recruter.

Il a été hospitalisé pour expertise psychiatrique vendredi, après avoir été inculpé pour création d'une organisation religieuse à visées violentes.

Les adeptes n'ont pas le droit de regarder la télévision ou écouter la radio, ni de gérer de l'argent, selon la presse russe.

Anna Vabitchevich, dont le fils de 41 ans, la femme et les deux filles sont membres de la secte, a expliqué à l'Associated Press que son fils était sous l'influence du gourou depuis plusieurs années, ayant notamment arrêté de consommer des produits sous emballage industriel, la secte estimant que le code-barre figurant sur tous ces emballages était la marque de l'Antéchrist.

Selon Alexandre Dvorkin, du Centre d'études religieuses, centre de réflexion indépendant, la Russie compte une dizaine de sectes de ce type, néo-chrétiennes, dont les membres vivent isolés et sous l'influence de prophètes autoproclamés.

16 novembre 2007

Pour la santé publique, rien n'égale la vaccination !

Destination Sante
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 1 heure 29 minutes

Coqueluche, poliomyélite, tétanos…Une nouvelle étude américaine vient confirmer chiffres à l'appui, que la vaccination systématique des nourrissons donne des résultats plus que satisfaisants en termes de santé publique. Y compris le vaccin contre l'hépatite B, pourtant si décrié en France !

Sandra W. Roush et ses collègues des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) d'Atlanta, ont passé au tamis les données (nombre de cas, taux de mortalité) concernant 13 maladies enregistrées aux Etats-Unis avant 2005 : oreillons, variole et diphtérie, coqueluche, rougeole et rubéole, haemophilus influenzae de type b (Hib), tétanos et poliomyélite, varicelle, hépatites A et B, infections pneumococciques. Les auteurs ont ensuite comparé ces données à celles rapportées à partir de 2006, c'est-à-dire après l'instauration aux Etats-Unis de la vaccination obligatoire des nourrissons contre l'ensemble de ces maladies.

Le résultat est sans appel. Dès la fin de l'année 2006, les cas de diphtérie ont chuté « de plus de » 99%. Le même tableau positif a été constaté pour la rougeole et la rubéole qui ont baissé de 99,9%, pour la poliomyélite (-100%) et la varicelle (-85%).

Les statistiques concernant la mortalité sont tout aussi impressionnantes. En un an, le taux pour la varicelle a ainsi chuté de près de 82% dans l'ensemble des Etats-Unis. Un recul de 25,4% a également été observé pour les pneumococcies invasives.

Le dernier point et non des moindres, concerne les hépatites A et B. La première a vu son taux de mortalité chuter de 86,9% et la seconde de 80,2%. Une réalité qui devrait faire réfléchir les Français qui demeurent frileux – ils sont les seuls parmi les pays développés…- vis-à-vis de la vaccination des enfants contre l'hépatite B. Une attitude liée à la rumeur lancée dans le pays à la fin des années 90, selon laquelle cette vaccination aurait induit des cas de sclérose en plaques (SEP). Maintes fois démentie par les données scientifiques, la rumeur circule toujours dans les foyers français… et parmi certains médecins, au grand dam de l'OMS. Résultat, la couverture vaccinale contre cette maladie est aujourd'hui très faible en milieu scolaire : elle oscille entre 33% et 42% seulement…

Source : JAMA, 2007 ; 298 (18) : 2155-2163


Soyons clairs: le vaccin contre l'hépatite B n'est décrié en France que par une poignée d'excités anti-vaccinations, très vocale mais ultra-minoritaire et totalement anti-scientifique. Le reste de la société a rapidement reconnu l'innocuité du vaccin et son rapport bénéfice/risque des plus élevés parmi tous les vaccins.

14 novembre 2007

Un Indien se marie à une chienne pour chasser une malédiction

AFP - Mercredi 14 novembre, 13h02

MADRAS (AFP) - Un paysan indien a épousé une chienne dans l'espoir de chasser ce qu'il croit être une malédiction depuis qu'il a lapidé il y a quinze ans deux chiens, a rapporté la presse locale.

L'homme de 34 ans, identifié sous le nom de P. Selvakumar de l'Etat méridional du Tamil Nadu, est convaincu d'être poursuivi par le mauvais sort depuis qu'il a tué les deux canidés il y a 15 ans dans sa rizière et qu'il a accroché leurs cadavres à un arbre.

A l'époque, quelques jours après son opération punitive, il éprouve des difficultés à parler, se retrouve malentendant et incapable de marcher. Les médecins n'y trouvent aucune explication scientifique, mais un astrologue assure au paysan que les esprits des chiens défunts sont revenus le hanter et lui ont jeté un sort. La malédiction ne prendra fin que si l'homme épouse une chienne, lui dit alors le diseur de bonne aventure.

Après avoir longtemps cherché "la mariée idéale", Selvakumar finit par jeter son dévolu sur une chienne bâtarde de quatre ans, Selvi, qui lui avait été présentée par un ami. Le mariage hindou a eu lieu dimanche dans un village du Tamil Nadu. Selvi était vêtue d'un sari et ornée de fleurs. Les femmes du village du district de Sivagangawas ont ensuite emmené la chienne au temple où un prêtre hindou a prononcé le mariage religieux.

D'après la presse locale, Selvi a quand même tenté de s'échapper avant d'être rattrapée et ramenée dans les bras de son "mari".

"Le chien sert juste à éloigner la malédiction. Après cela, Selvakumar prévoit de se trouver une véritable épouse", a promis l'un de ses amis.

18 octobre 2007

Un musée londonien décommande un pionnier de la recherche génétique après ses remarques sur l'intelligence des Africains

LONDRES (AP) - Le Musée des sciences de Londres a retiré son invitation au scientifique James Watson, co-découvreur de la structure moléculaire de l'ADN, qui devait intervenir lors d'une conférence, après des propos rapportés dans un journal dans lesquels il soutient que les Africains et les Européens n'ont pas le même niveau d'intelligence.
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Watson, qui avait gagné le prix Nobel pour ses travaux sur l'ADN, a suscité un tollé en Grande-Bretagne en déclarant au "Sunday Times" que les Africains ont un niveau d'intelligence inférieur à celui des Européens.

Selon le journal publié dimanche, le scientifique américain de 79 ans s'est dit "fondamentalement découragé au sujet des perspectives de l'Afrique" car "toutes nos politiques sociales sont basées sur le fait que leur intelligence est la même que la nôtre -alors que tous les tests disent que pas vraiment".

Il a précisé espérer que tous les humains sont égaux, mais a ajouté: "les personnes qui ont affaire à des employés noirs font l'expérience que ce n'est pas vrai".

Watson devait intervenir lors d'un événement à guichets fermés vendredi au Musée des sciences de Londres, mais l'établissement a fait savoir mercredi que les commentaires du scientifiques étaient allés trop loin et qu'il avait par conséquent été décommandé.

Il ne s'agit pas de la première sortie controversée de Watson. En 2000, il avait choqué son auditoire à l'Université de Berkeley en soutenant une théorie sur un lien entre la couleur de peau et la libido.

Selon le journal britannique "The Independent", il aurait également suggéré à une autre occasion que les femmes devraient avoir le droit d'avorter si des tests pouvaient montrer que l'enfant à naître deviendrait homosexuel.


Que serait devenu Watson si les mères dont l'enfant devait dire des énormités pareilles pouvaient avorter ? Mystère !
Dans la série "Les Nobels dérapent", dont les épisodes ont été écrits par Linus Pauling (vitamine C), Brian Josephson (paranormal),
Shockley (racisme et eugénisme) et Wangari Maathai (négationnisme anti-SIDA et théorie du complot) voici un nouvel épisode plus sombre écrit par une icone de la découverte de la structure de l'ADN.

15 octobre 2007

On meurt moins du cancer aux Etats-Unis, selon un rapport

Par Lauran Neergaard, AP

WASHINGTON - Bonne nouvelle sur le front du cancer: aux Etats-Unis, le taux de décès des suites de cette maladie a diminué plus rapidement que jamais entre 2002 et 2004, selon un rapport publié lundi, qui pointe notamment les bénéfices du dépistage précoce du cancer colorectal.

Selon ce rapport, fruit de la collaboration de la Société américaine du cancer (ACS), de l'Institut national du cancer (NCI) et des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), la diminution enregistrée dans le domaine du cancer n'est certes que de 2,1% par an, mais ce pourcentage a augmenté puisqu'il était de 1,1% par an entre 1993 et 2001.

Alors que le cancer colorectal se situe au deuxième rang en terme de mortalité, on en meurt moins que de n'importe quelle autre tumeur maligne, près de 5% par an parmi les hommes et 4,5% parmi les femmes.

Cela s'explique en partie par le fait que le cancer du colon frappe moins de personnes, selon le rapport. Les nouveaux cas diminuent de près de 2,5% par an, hommes et femmes confondus. Une diminution liée au dépistage qui permet de détecter à temps des tumeurs précancéreuses, leur retrait évitant le développement du gonflement pathologique.

Toutefois, la moitié seulement des personnes qui nécessitent un dépistage, soit la population des plus de 50 ans, le fait pratiquer.

"Si nous observons un impact, nous pensons qu'il serait encore plus important que davantage de personnes soient dépistées", souligne le Dr Elisabeth Ward, de l'ACS, qui a coécrit le rapport avec des scientifiques du gouvernement américain.

L'autre avancée vient des traitements, qui ont à leur actif de doubler l'espérance de vie de personnes traitées à un stade avancé de la maladie.

En 1996, il n'existait qu'un seul traitement efficace du cancer du côlon. Aujourd'hui, il en existe sept, ce qui fournit aux patients différents cocktails chimiothérapiques. Un réel progrès dans le contrôle de la tumeur, de l'avis du Dr Louis Wiener, chef du service d'oncologie au Centre du cancer Fox Chase de Philadelphie et spécialiste du cancer colorectal.

"Je peux vous dire que les cabinets des gastro-entérologues, partout dans le pays et d'ailleurs dans le monde, sont plus occupés que jamais, parce que nos malades vont mieux", observe-t-il.

Autre fait majeur: la mortalité par cancer recule plus rapidement chez les hommes, le taux de décès diminuant de 2,6% par an aux Etats-Unis, comparé à 1,8% chez les femmes. Une différence expliquée en partie par le cancer du poumon: les morts masculines chutent de 2% par an, alors que, chez les femmes, ce taux est stable après plusieurs années d'augmentation. La consommation de tabac a chuté chez les hommes avant de diminuer chez les femmes.

Au total, le nombre de nouveaux diagnostics de cancers diminue de 0,5% par an. Ceux du cancer du sein baissent de 3,5% par an, un chiffre à mettre en relation avec la diminution du nombre de femmes prenant le traitement hormonal substitutif de la ménopause ou avec un nombre moins important de mammographies.

Le rapport jette un regard spécifique sur les cancers dépistés chez les Indiens d'Amérique et les natifs d'Alaska. L'incidence du cancer est moins importante chez ces populations que parmi les Américains blancs, à l'exclusion des cancers de l'estomac, du foie, du rein, de la vésicule et du col de l'utérus.


Cette chute des diagnostics contredit l'alarmisme de certains groupes concernant la soit-disant "multiplication des cancers" qui seraient dues à des facteurs environnementaux. Il devient de plus en plus clair que la pollution volontaire et évitable (tabagisme, alcoolisme, traitements hormonaux) est un facteur beaucoup plus important que les ondes électromagnétiques, si tant est qu'elles aient la moindre influence.

12 octobre 2007

Vaclav Klaus s'étonne du Prix Nobel à Al Gore

AFP - Le président tchèque Vaclav Klaus, qui s'est lancé depuis quelques mois dans une croisade personnelle contre "l'hystérie" du réchauffement climatique, s'est étonné vendredi à Prague de l'attribution du Prix Nobel de la Paix 2007 à l'ancien vice-président américain, Al Gore.

Vaclav Klaus "est un peu surpris qu'Al Gore ait reçu un prix pour la paix, car les liens entre ses activités et la paix mondiale sont indistincts et peu clairs", affirme le communiqué publié par la présidence tchèque.


"Il semble plutôt que le fait qu'Al Gore mette en doute les piliers de la civilisation actuelle n'apporte pas trop à la paix", poursuit le texte émanant du porte-parole de l'office présidentiel, Petr Hajek.

Le président tchèque, un économiste de formation, a récemment publié un livre intitulé "Une planète bleue, pas verte" qui se veut un antidote au film "Une vérité qui dérange" de l'ancien vice-président américain. Dans son ouvrage il accuse les militants de l'environnement de vouloir "limiter la liberté de pensée et de décision" en comparant leurs méthodes à celles du communisme.

Fin septembre lors d'un sommet de l'ONU à New York, il a publiquement mis en doute l'existence du réchauffement climatique, au milieu d'un concert de cris d'alarme: pour lui, "la hausse mondiale des températures est "minime par comparaison historique et pratiquement négligeable en termes d'impact sur les êtres humains".


Comme quoi un économiste peut se permettre d'être péremptoire dans un domaine qui n'est pas du tout le sien. Le négationnisme du réchauffement global n'est pas une manière très intelligente de lutter contre certains excès d'organisations pseudo-écologistes.

En Inde, la transfusion n'améliore pas l'intelligence

BOMBAY (Reuters) - Un couple de médecins indiens a tué l'un de ses fils en transfusant son sang vers son frère aîné pour tenter de rendre ce dernier plus intelligent, rapporte The Indian Express.

L'aîné est dans un état critique.

La mère a dit avoir vu en rêve un gourou qui lui a conseillé de procéder à cette transfusion afin d'aider son fils aîné à améliorer ses études. Elle suit un traitement psychiatrique après avoir tenté de se suicider.

10 octobre 2007

Homéopathie : Retrait de lots de Gingko biloba et Equisetum arvense

Une inversion d'étiquetage entre deux médicaments homéopathiques des laboratoires Boiron a été rapportée aux autorités sanitaires. Les flacons étiquetés "teinture-mère de Gingko biloba" contiennent de la teinture-mère d'Equisetum arvense et vice versa. Bien que cette inversion ne présente pas de risque particulier pour la santé, les produits non-vendus vont être retirés du marché. L'Afssaps invite à ne pas utiliser les lots S7051865, S7041309, S7051862, S7072624 et S7062040.

Les teintures-mère de Gingko biloba et d'Equisetum arvense sont des médicaments homéopathiques commercialisés par les laboratoires Boiron. L'inversion de l'étiquetage de deux cuves de teinture-mère de Gingko biloba et de teinture-mère d'Equisetum arvense a entraîné l'inversion d'étiquetage des flacons conditionnés à partir de ces cuves. En conséquence, deux lots de produits finis étiquetés Gingko biloba teinture-mère contiennent de l'Equisetum arvense teinture-mère et trois lots de produits finis Equisetum arvense teinture-mère contiennent du Gingko biloba teinture-mère.

Par mesure de précaution, les laboratoires Boiron, en accord avec l'Afssaps, procèdent au retrait des lots concernés. Les flacons mal étiquetés sont en vente dans les pharmacies depuis mai 2007. L'Afssaps précise que l'inversion de ces deux médicaments homéopathiques ne présente pas de risque particulier pour la santé hormis d'éventuelles réactions liées à une hypersensibilité à ces plantes. A ce jour, aucun cas de pharmacovigilance n'a toutefois été rapporté à l'Afssaps avec ces deux produits.

Les lots suivants sont concernés par la mesure de retrait :

- Gingko biloba : lot S7051865 (3548 unités) et lot S7041309 (126 unités)

- Equisetum arvense : lot S7051862 (883 unités), lot S7072624 (175 unités) et lot S7062040 (167 unités)

Les laboratoires Boiron ont demandé aux pharmaciens délivrant ces médicaments homéopathiques de signaler, dans la mesure du possible, l'inversion d'étiquetage aux médecins de leur environnement, susceptibles d'avoir prescrit ces deux spécialités entre mai et octobre 2007. Les pharmaciens devront également diffuser cette information aux patients connus pour avoir fait la demande de l'un ou l'autre de ces deux produits durant cette période.

Source : Communiqué de l'Afssaps du 10 octobre 2007


Inversion sans gravité, diront les mauvaises langues, dans la mesure où il ne reste rien du Gingko biloba dans l'un et rien de l'Equisetum arvense dans l'autre. Mais pour le principe l'inversion d'étiquettes sur un produit dont la composition est "q.s.p. 100%" est inacceptable.

Homéopathie : Douste-Blazy contre le déremboursement

David STRAUS

Pour Philippe Douste-Blazy, l'homéopathie doit rester remboursée par la Sécurité sociale. Quoiqu'en disent les sages de l'Académie de médecine, le ministre de la Santé y voit trois bonnes raisons comme il l'indiquait jeudi soir sur TF1. Primo, le ministre a rappelé que "dix millions de Français consomment" des médicaments homéopathiques et "30 000 médecins leur en donnent".

Ensuite, a expliqué Philippe Douste-Blazy, la part du budget de l'assurance maladie consacrée aux médicaments homéopathiques "ne représente pas une importante somme". "En tout cas si vous les enlevez, alors les patients prendront autre chose et ce seront des médicaments qui seront peut-être eux remboursés à 100%, avec des interactions médicamenteuses possibles", a-t-il abondé-il vendredi matin sur RTL.

"Sociétés savantes"

Enfin, a-t-il fait remarquer sur TF1, "la moitié des médicaments homéopathiques dans le monde sont fabriqués en France". Selon les laboratoires Boiron, l'homéopathie représente 2% du très juteux du marché du médicament français. Ainsi, pour l'instant, Philippe Douste-Blazy demande que soient faites "des études pour savoir si l'homéopathie est efficace ou pas". "Après on pourra décider", tranche le ministre pour qui cette décision ne relève "ni des sociétés savantes ni des médecins ni des hommes politiques ou des ministres, ni des sociétés industrielles" mais du Haut comité de santé publique créé en juillet dernier.

Mardi, l'Académie nationale de médecine avait réclamé le déremboursement total des produits homéopathiques ou, du moins, que l'on exige "la démonstration d'activité de ces produits comme le font tous les laboratoires diffusant des médicaments en France". L'homéopathie ne bénéficie d'aucune prise en charge par l'assurance maladie ou les mutuelles dans la plupart des pays européens. En France, le taux de remboursement de ces produits avait déjà été abaissé de 65% à 35% en décembre 2003.


Douste nous avait habitué, lorsqu'il était ministre, à son mépris politicien de l'avis de l'Académie de médecine. Il répète sans fin les arguments du lobby des Laboratoires Boiron: le coût soit-disant faible des potions homéopathiques (négligeant le coût du délai de mise en oeuvre des soins réels), l'argument d'appel à l'autorité du nombre ("50 millions de français ne peuvent se tromper") et celui d'absence d'effet secondaire (avant de savoir s'il y a seulement un effet primaire).
La requête de l'Académie de Médecine n'a pourtant rien de bien étonnant, réclamant pour les potions homéopathiques le même traitement que pour les médicaments.

Etats-Unis: il essaye d'obtenir du liquide contre un faux billet d'un million de dollars

WASHINGTON (AFP) - Un individu a été arrêté dans un supermarché de Pittsburgh, en Pennsylvanie, après avoir tenté de se débarasser d'un faux billet d'un million de dollars et d'obtenir du liquide contre cette contrefaçon, a annoncé la police de la ville.

"Il s'est présenté samedi soir au comptoir des services à la clientèle du supermarché pour demander du change sur un billet d'un million de dollars et il s'est énervé quand cela lui a été évidemment refusé", a déclaré mardi Diane Richard, porte-parole du bureau de polilce de Pittsburgh.

Aux Etats-Unis, les billets de un million de dollars n'existent pas, la plus haute coupure étant celle de 100 dollars. "C'était un faux billet avec six zéros", a confirmé la porte-parole.

L'individu, très en colère, a alors cassé une machine de transfert de fonds du supermarché et saisi un pistolet scanner de caissière. Il a été arrêté et incarcéré, inculpé de faux et usage de faux.


On se doute bien que quelqu'un d'aussi bête n'a pas pu fabriquer un billet aussi manifestement faux tout seul. Ca devrait lui valoir des circonstances atténuantes.

25 septembre 2007

Ahmadinejad hué à l'université de Columbia

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a été reçu lundi par l’université de Columbia dans l’Etat de New York.

Lee Bollinger, président de l’université, vivement critiqué hier pour l’organisation de cette rencontre, a accueilli le président iranien par un réquisitoire.

Surpris par le discours de Bollinger, Mahmoud Ahmadinejad a répondu que dans son pays, « on montre du respect pour ses invités ». « Nous respectons également nos professeurs et nos étudiants en les laissant juger par eux-mêmes », a-t-il ajouté.

Quand on lui a demandé ce qu’il pensait des conditions de la femme en Iran, celui-ci a répondu que « les femmes sont libres et elles sont présentes sur le plan politique ». « 90% de la population vote, et la moitié sont des femmes », a-t-il ajouté.

Questionné sur les homosexuels, il a déclaré devant une foule choquée qu’il n’y avait pas d’homosexuel en Iran. « En Iran, il n’y a pas d’homosexuel comme ici. Nous n’avons pas ce phénomène », a-t-il déclaré.

Sur l'holocauste, il a démenti avoir nié son existence. "Je n'ai pas dit que ce n'était pas arrivé du tout. J'ai dit : pourquoi n'encourage-t-on pas plus de recherches sur le sujet ?"
Il a également accusé les gouvernements occidentaux de mentir sur l’Iran. « Parce que des gouvernements ne sont pas du même avis, ils répandent des mensonges sur l’Iran».


Quand on entend ensuite Ahmadinejad affirmer que l'Iran ne cherche pas à obtenir une bombe atomique et fustiger les dirigeants qui mentent à leur peuple, on est tout de suite rassuré! Ses déclarations sont probablement aussi véridiques que celles qu'il a faites devant les étudiants de Columbia.

Création d'un Institut de Recherche sur les Expériences Extraordinaires

AFP - Mardi 25 septembre, 13h15

PARIS (AFP) - Un Institut de Recherche sur les Expériences Extraordinaires (Inrees) vient d'être créé pour étudier les "expériences inexplicables" telles que des épisodes vécus au seuil de la mort ou des rencontres avec des esprits, ont annoncé ses fondateurs.

Cet Institut vise à "rendre légitime et normale l'étude de ces phénomènes" en s'appuyant sur une démarche "sérieuse, scientifique", a expliqué mardi à l'AFP l'écrivain Stéphane Allix, co-fondateur de l'Inrees avec un médecin, le Dr Bernard Castells.

L'Inrees a déjà reçu l'appui de nombreuses personnalités dont le spationaute français Jean-François Clervoy, le psychiatre Patrick Lemoine, le neurologue canadien Mario Beauregard, l'astronaute américain Edgar Mitchell, le 6e homme à avoir marché sur la Lune, ou les écrivains français Didier van Cauwelaert et Sylvain Tesson.

L'institut se propose de créer un réseau composé de professionnels en santé mentale, de médecins et de soignants pour recevoir les personnes déclarant avoir expérimenté des visions qualifiées de surnaturelles, des phénomènes physiques de nature inconnue, une expérience de mort imminente, des communications, des rencontres avec des esprits, etc.

Le rôle de l'Inrees sera d'aider à "dissocier dans un comportement ou un récit d'expérience extraordinaire ce qui est pathologique de ce qui ne l'est pas", précisent ses fondateurs.

Ils se proposent également de publier un "Manuel de description clinique des Expériences Extraordinaires" destiné aux professionnels en santé mentale, "regroupant et présentant par catégorie la totalité des expériences extraordinaires répertoriées à ce jour".


Encore un organisme pseudo-scientifique qui vient s'ajouter aux nombreux ayant les mêmes prétentions. On se rappelle des recherches de l'IMI et de leur absence totale de résultat sur des décennies. En plus, les expériences 'inexplicables' en question ont récemment reçu des débuts d'explication. Visiblement, ces personnes ne se sont pas maintenues au courant de ces recherches scientifiques, dans ce domaine qui est supposé les intéresser.
On retrouve, dans le staff de ce n-ième organisme du paranormal, des personnes largement inconnues du monde scientifique, mais parfaitement connues et depuis longtemps des amateurs de paranormal en tout genre.

Study: Acupuncture Eases Low Back Pain

Patients Report More Pain Relief From Acupuncture Than Conventional Treatment
By Salynn Boyles
WebMD Medical News
Reviewed by Louise Chang, MD

Sept. 24, 2007 -- Acupuncture proved to be more effective than conventional lower back pain treatments in a new study, but it was no more effective than a sham needle procedure.

The German study compared outcomes among 1,162 patients with chronic low back pain treated with traditional Chinese acupuncture; sham acupuncture; or a conventional approach to treating back pain using drugs, physical therapy, and exercise.

The study is the largest investigation of acupuncture vs. conventional nonsurgical treatment for lower back pain ever reported, researchers say.

"Acupuncture represents a highly promising and effective treatment option for chronic back pain," researcher Heinz Endres, MD, tells WebMD. "Patients experienced not only reduced pain intensity, but also reported improvements in the disability that often results from back pain -- and therefore in their quality of life."
Acupuncture for Back Pain

Endres says up to 85% of people will suffer from low back pain at some point in their lives. The pain may last for a few days or continue as chronic low back pain for months and years.

While a recent review of research showed acupuncture to be useful for the treatment of low back pain when given in addition to other therapies, the latest study was designed to determine if acupuncture is an effective treatment on its own.

Acupuncture was delivered in 10, 30-minute sessions conducted over six weeks. Patients who received conventional treatments had a similar number of total treatments, which included exercise, pain medication, and nonsteroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs).

The acupuncture groups were allowed to use medication for acute episodes of back pain only. This consisted of NSAID use no more than two days a week during the treatment period.

Traditional acupuncture involved inserting needles at fixed points and depths on the body and manipulating the needles in accordance with ancient Chinese practice.

With the sham treatment, needles were inserted in the lower back at shallower depths at non-acupuncture points and the needles were not manipulated.

Patients who got the traditional and sham acupuncture treatments were almost twice as likely to report treatment-related responses six months later as patients who did not have acupuncture.

Responses were defined as a 33% improvement in pain or a 12% improvement in functional ability.

"Because acupuncture has a low risk of side effects and few contraindications, it should be added to the catalogue of treatments recommended for acute and chronic back pain, even though -- just as for any other form of treatment -- there will always be some patients who do not respond," Endres says.
Sham Acupuncture Works

Several earlier studies involving patients with chronic pain have shown similar benefits for traditional and sham acupuncture.

A 2005 analysis of 33 back pain studies did show a treatment advantage for traditional acupuncture, but a researcher involved in the analysis says more recent studies challenge this finding.

"The evidence as a whole suggests that the benefits of true acupuncture over sham acupuncture are almost clinically irrelevant," Eric Manheimer, MS, of the University of Maryland Center for Integrative Medicine tells WebMD. "The reasons for this are not really clear. It may be that putting the needles anywhere stimulates some sort of analgesic effect."

Acupuncture is still considered an alternative treatment for low back pain in the U.S., but this is no longer the case in Germany. Based on findings from the newly reported study, it is now covered by state health insurance.

Endres says acupuncture is a clearly useful treatment for low back pain, even if we don't understand why.

"Just because we cannot explain exactly the mechanism by which a treatment works, doesn't mean that it doesn't work," he says.


La conclusion de l'article est contredite par son contenu. En effet, le fait que le placebo soit aussi efficace que l'acupuncture montre clairement qu'elle n'a aucun intérêt particulier. Ce qu'on peut se demander à la rigueur, c'est pourquoi le placebo de cette étude est meilleur que celui des autres études. Mais l'utilisation d'un placebo correct est rare parmi les études d'acupuncture, ce qui rend leur comparaison délicate. On remarque aussi l'absence implicite de double-aveugle dans cette étude (les soignants devant connaître les membres du groupe placebo pour leur appliquer le 'faux' traitement).

15 septembre 2007

Al-Qaïda propose une récompense pour le meurtre d'un caricaturiste suédois

AP - LE CAIRE - Le chef de l'organisation Al-Qaïda en Irak propose une récompense pour le meurtre d'un caricaturiste suédois dont des dessins ont été jugés insultants par la communauté musulmane. Il menace de s'en prendre aux grandes entreprises suédoises.

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"Nous appelons à l'assassinat du caricaturiste Lars Vilks qui a osé insulter notre Prophète" et "nous annonçons une récompense pendant ce généreux mois du Ramadan de 100.000 dollars (72.000 euros) pour quiconque tuera ce criminel", déclare Abou Omar al-Baghdadi, dans un enregistrement audio diffusé samedi sur un site Internet islamique.

Il a porté cette récompense à 150.000 dollars (108.000 euros) si l'artiste est "égorgé comme un mouton" et proposé 50.000 dollars (36.000 euros) pour la tête du rédacteur en chef du journal suédois, "Nerikes Allehanda", qui avait publié la série de dessins de Lars Vilks le 19 août dernier. Le caricaturiste avait notamment dessiné la tête du prophète sur un corps de chien.

Contrairement aux caricatures du prophète de Mahomet qui avaient déclenché de violentes manifestations dans les pays musulmans l'an dernier, il y a eu peu de réactions aux dessins de Lars Vilks.

Réagissant samedi à ces menaces, l'artiste suédois a reconnu qu'il y avait là un "véritable problème". "Nous pouvons seulement espérer que les musulmans en Europe et dans le monde occidental choisiront de prendre leurs distances avec ceci et de soutenir le principe de la liberté d'expression", a-t-il déclaré à l'Associated Press.

Le rédacteur en chef du quotidien, Ulf Johansson, a expliqué qu'il prenait cette récompense "plus au sérieux" que d'autres menaces déjà reçues. "C'est plus explicite. Le fait qu'on mette votre tête à prix n'est pas quelque chose de fréquent". Il a pris contact avec la police.

Dans l'espoir de désamorcer les tensions provoquées par la publication de ces dessins, le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt a invité la semaine dernière 22 ambassadeurs originaires de pays musulmans et basés en Suède. Il a fait part de ses regrets pour la peine causée par les dessins, tout en rappelant qu'il n'appartenait pas au monde politique de sanctionner la liberté de la presse.

Dans son message, Abou Omar al-Baghdadi explique qu'en l'absence d'excuses de "l'Etat croisé de Suède", Al-Qaïda en Irak attaquera des compagnies suédoises. "Nous savons comment vous contraindre à faire marche arrière et présenter vos excuses et, si vous ne le faites pas, attendez-vous à ce que nous frappions l'économie de vos grandes entreprises, comme Ericsson, Scania, Volvo, Ikea, et Electrolux", a mis en garde le chef de l'organisation terroriste.


Voila qui fera réfléchir les mécréants, la prochaine fois qu'il leur prendra l'envie d'exercer leur légitime droit à l'irrespect contre la vraie foi.

Bad science: Stick to sugar pills and avoid the hard stuff

Ben Goldacre, The Guardian

Okay, now look. There's nothing wrong with the idea of homeopaths giving out what amount to sugar pills. The placebo effect can be powerful, because it's not just about the pill, it's about the cultural meaning of the treatment. So we know from research that four placebo sugar pills a day are more effective than two for eradicating gastric ulcers (and that's not subjective - you measure ulcers by putting a camera into your stomach); we know that salt water injections are a more effective treatment for pain than sugar pills, not because salt water injections are medically active, but because injections are a more dramatic intervention. Similarly, we know that sugar pills have no physical side effects. This is great, because there are many people for whom there is little effective biomedical treatment: a lot of back pain, for example, or most colds and flu. Trying every pill in the book will only elicit side effects, so a sugar pill might be a great remedy.

Homeopaths would be fine, if they could just shut up about serious stuff, like Aids, or malaria, or MMR.

This week I received a flyer for a conference organised by the Society of Homeopaths, the biggest professional organisation for homeopaths in the UK. "Join us at this one-day symposium in London for a fascinating insight into the role of homeopathy in treating HIV/Aids." It's a pretty fascinating flyer. "In searching for an effective remedy for treating the Aids epidemic in Africa, the UK homeopath Peter Chappell discovered a method to design remedies fitting the totality of a disease. These remedies are now known as PC remedies." In case you're wondering how he makes them, Peter explains on his own site how he "creates a holistic mirror energy/information set to the disease using a special process he does not yet disclose".

The society's conference materials are gushing. "He [their lecturer] observed that in just a few days or weeks patients become symptom-free and able to return to their jobs and schools or to look after their children again. Peter believes that using the PC1 remedy, the Aids epidemic can be called to a halt, and that homeopaths are the ones that can do it." On his own site, Peter is even more explicit: "PC1 for HIV/Aids works". How well? "In all cases."

Placebos are great, but when their right to peddle fiction is flattered too hard, people can get carried away, and homeopathy has a bad history in this regard.

A Newsnight undercover survey caught out 10 who were cheerfully recommending people to use ineffective homeopathic malaria prophylaxis when travelling to high-risk areas, giving no sensible advice to accompany it. A published undercover survey, with a researcher posing as a mother asking for vaccine advice, polled 77 homeopaths: not one advised her to give MMR to her child, and a third actively advised against it.

Peddling fiction is the homeopath's trade. Attacking medicine is their marketing device. It's probably harmless, and arguably helpful, but only if you are absolutely certain that you can manage those two risks. I see no sign of critical self-appraisal within the profession.

14 septembre 2007

Burning water and other myths

We will never stem the idea that water can act as a fuel, says Philip Ball.

Philip Ball

Have you heard the one about the water-powered car? If not, don't worry — the story will come round again. And again. Crusaders against pseudoscience can rant and rave as much as they like, but in the end they might as well accept that the myth of water as a fuel is never going to go away.

Its latest manifestation comes from Pennsylvania, where a former broadcast executive named John Kanzius claims to have found a way to turn salt water into a fuel. Expose it to a radiofrequency field, he says, and the water burns. There are videos to prove it, and scientists and engineers have apparently verified the result.

"He may have found a way to solve the world's energy problems," announced one local TV presenter. "Instead of paying four bucks for gas, how would you like to run your car on salt water?" asked another. "We want it now!" concludes a wide-eyed anchorwoman. Oh, don't we just.

"I'd probably guess you could power an automobile with this eventually," Kanzius agrees. Water, he points out, is "the most abundant element [sic] in the world."

It's easy to scoff, but if the effect is genuine then it is also genuinely intriguing. Plain tap water apparently doesn't work, but test tubes of salt water can be seen burning merrily with a bright yellow flame in the radiofrequency field. The idea, articulated with varying degrees of vagueness in news reports when they bother to think about such things at all, is that the field is somehow dissociating water into oxygen and hydrogen. Why salt should be essential to this process is far from obvious. You might think that someone would raise that question.

But no one does. No one raises any questions at all. The reports offer a testament to the awesome lack of enquiry and critical thought that makes news media everywhere quite terrifyingly defenceless against bogus science.

Men in white coats

And it's not just the news media. There is footage of labs and people in white coats and engineers testifying how amazing the result is, and no one seems to be wondering about how this amazing phenomenon works. As a rule, it is always wise to be sceptical of people claiming great breakthroughs without the slightest indication of any intellectual curiosity on their part.

This is not in itself to pass any judgement on Kanzius's claims; as ever, they must stand or fall on the basis of careful experiment. But the most fundamental, the most critical question about the whole business leaps out at you so immediately that its absence from these reports, whether they be on Pennsylvania's JET-TV or on PhysOrg.com, is staggering. Can you get more energy out than you put in?

I can answer that right now: no. You start with water, you break it apart into its constituent elements (hydrogen and oxygen), and then you recombine them by burning. Yes you can do that. Hydrogen, indeed, is the promised fuel of the new clean energy economy. But making hydrogen from water takes more energy than you can ever recover from burning it. Extracting net energy from this total cycle is impossible, if you believe in the first and second laws of thermodynamics. Otherwise, you have the basis of a perpetual-motion machine.

But 'energy for free' enthusiasts don't want to know about thermodynamics. Thermodynamics is a killjoy. Thermodynamics is like big government or big industry, always out to squash innovation. Thermodynamics is the enemy of the Edisonian spirit of the backyard inventor.

The final verdict

Here, however (for what it is worth) is the definitive verdict of thermodynamics: water is not a fuel. It never has been one, and it never will be one. Water does not burn. Water is already burnt — it is spent fuel. It is exhaust.

Oh, it feels better to have said that, but I don't imagine for a moment that it will end these claims of 'water as fuel'. Why not? Because water is a mythical substance. Kanzius's characterization of water as an 'element' attests to that: yes, water is of course not a chemical element, but it will never shake off its Aristotelian persona, because Aristotle's four classical elements (earth, air, fire and water) accord so closely with our experiential relationship with matter.

Indeed, one of the most renowned 'water as fuel' prophets, the Austrian forester Viktor Schauberger, whose experiments on water flumes and turbulence led to a most astonishing history that includes audiences with Hitler and Max Planck and water-powered Nazi secret weapons, claimed that water is indeed in some sense elemental and not 'compound' at all.

And water has always looked like a fuel — for it turned the water wheels of the Roman empire, and still drives hydroelectric plants and wave turbines all over the world. No wonder it seems energy-packed, if you don't know thermodynamics.

Water, we are told, can unlock the hydrogen economy, and holds untold reserves of deuterium for nuclear fusion. Here is nuclear pioneer Francis Aston on the discovery of fusion in 1919: "To change the hydrogen in a glass of water into helium would release enough energy to drive the Queen Mary across the Atlantic and back at full speed." Was it a coincidence that cold fusion involves the electrolysis of (heavy) water, or that the controversial recent claims of 'bubble fusion' took place in water? Of course not.

Burn, baby, burn

As for 'burning water', that has a long history in itself. It is what the alchemists called alcohol when they first isolated it, and they were astonished by a water that would ignite. One of the recent sightings of 'water fuel' happened 11 years ago in Tamil Nadu in India, where a chemist named Ramar Pillai claimed to power a scooter on 'herbal petrol' made by boiling herbs in water at a cost of one rupee (three cents) a litre. Pillai was granted 20 acres of land by the regional government to cultivate his herbal additive before he was rumbled.

And then there is poor Stanley Meyer, inventor of the 'water-powered car'. Meyer just wanted to give people cheap, clean energy. But the oil companies clearly couldn't have that and so harassed and intimidated him (the internet says so it must be true). In 1996 he was found guilty of "gross and egregious fraud" by an Ohio court. He died in 1998 after eating at a restaurant; the coroner diagnosed an aneurysm, but the conspiracy web still suspects he was poisoned.

It's not easy to establish how Meyer's car was meant to work, except that it involved a fuel cell that was able to split water using less energy than was released by recombination of the elements. Dig a little deeper and you will soon find the legendary Brown's gas — a modern chemical unicorn to rival phlogistion — in which hydrogen and oxygen are combined in a non-aqueous state called 'oxyhydrogen', in the same proportions in which they are found in water (2:1). Brown's gas was allegedly used as a vehicle fuel by its discoverer, Australian inventor Yull Brown.

I think Kanzius must be making Brown's gas. How else can you extract energy by burning water, if not via a mythical substance? Unlike Stan Meyer's car, this story will run and run.

Mariella Madonna: «Elle raconte n'importe quoi»

L'astrologue Mariella Madonna fustige Elizabeth Teissier qui a affirmé qu'il était possible de prédire les cancers

Fabiano Citroni, Le Matin

L'astrologue Elizabeth Teissier peut ajouter un nom sur la liste des gens qu'elle énerve. Et pas n'importe lequel! Celui de sa consoeur Mariella Madonna. Cette astrologue, installée depuis vingt ans à Paris, a travaillé à la télévision avec Guy Lux et Philippe Bouvard, ainsi qu'avec Patrick Sabatier. Elle travaille régulièrement sur les radios françaises. Mariella Madonna n'accepte pas qu'Elizabeth Teissier ait déclaré dans nos colonnes que «dans un thème astral, on peut voir si une personne a des prédispositions pour le cancer».

Mariella Madonna, pourquoi êtes-vous remontée contre Elizabeth Teissier?
Car on ne peut pas voir si une personne a des prédispositions pour le cancer. Autrement, on mettrait des astrologues dans tous les centres de cancérologie. C'est une aberration et un dérapage de tenir de tels propos!

Pourquoi?
On peut retrouver les forces et les faiblesses d'un individu en fonction de la position des planètes dans son thème astral. Par exemple, telle personne sera plus perméable à un problème affectif. Telle autre aura beaucoup plus d'énergie pour surmonter une épreuve. Mais un thème astral ne peut pas montrer les prédispositions pour le cancer. Elizabeth Teissier a beau prétendre le contraire, c'est une invention de son esprit!

Pourquoi tient-elle ces propos alors?
Tous les six mois, elle annonce quelque chose d'incroyable. Je rappelle qu'elle avait annoncé que le ciel allait tomber sur la tête de 200 000 Parisiens pour le 11 août 1999. C'est grave de dire cela.

Franco Cavalli, médecin tessinois spécialiste en oncologie, affirme que les propos tenus par Elizabeth Teissier sont dangereux. Qu'en pensez-vous?«Elizabeth Teissier fait souvent référence à des gens célèbres, mais disparus. Qu'elle laisse François Mitterrand reposer en paix»Mariella Madonna
Il a raison. Si un astrologue annonce à une personne qu'elle pourrait développer un cancer, et que cette personne n'a rien, elle augmenterait ses risques de l'avoir. En effet, le cerveau pourrait s'appuyer sur un point de faiblesse, le creuser et générer un cancer. Ce qui me déplaît, c'est que cette dame joue sur sa notoriété pour raconter n'importe quoi. Elle dépasse les limites. C'est son ascendant Sagittaire qui le veut!

Elizabeth Teissier affirme que des hommes politiques de renom comme François Mitterrand ou le roi d'Espagne ne lui auraient pas fait confiance pendant des années si elle racontait des fadaises...
Elle fait souvent référence à des gens célèbres, mais disparus. Qu'elle laisse l'ancien président Scorpion reposer en paix à Jarnac...


Enfin on connaît maintenant la raison des saillies drôlatiques d'Elisabeth Teissier: c'est son ascendant Sagittaire qui la pousse à raconter n'importe quoi. Il faudrait revérifier aussi le thème astral de certains hommes politiques, si ça se trouve.

07 septembre 2007

GB: près de la moitié des mosquées gérées par des radicaux

LONDON, 7 sept 2007 (AFP) - GB: près de la moitié des mosquées gérées par des radicaux

Près de la moitié des mosquées de Grande-Bretagne sont gérées par une secte radicale de l'islam sunnite, dont le chef spirituel au Royaume-Uni appelle les musulmans à "verser le sang" au nom de la religion, a indiqué le Times dans son édition de vendredi.

Citant une copie d'un rapport de police, le quotidien précise que plus de 600 des 1.350 mosquées britanniques sont gérées par la secte Deobandi, mouvement fondamentaliste présent notamment en Afghanistan et au Pakistan et qui prêche un islam délivré de l'influence "amorale" de l'Occident.

Ce mouvement gère également 17 des 26 séminaires islamiques de Grande-Bretagne. 80% des responsables religieux musulmans du pays ont ainsi suivi une formation donnée par la secte.

Un porte-parole de Scotland Yard, contacté par l'AFP, n'a pas été en mesure de confirmer les informations du Times.

Selon le journal, le principal chef religieux du mouvement en Grande-Bretagne, Riyadh ul-Haq, a par le passé condamné l'amitié entre musulmans, juifs et chrétiens estimant qu'elle "tournait en dérision la religion d'Allah".

Le leader religieux avait exhorté ses fidèles à ne pas tomber sous "l'influence diabolique" des non-musulmans.

"Nous sommes dans une position dangereuse. Nous vivons parmi (les non-musulmans), nous travaillons avec eux, nous nous associons à eux, nous nous mêlons à eux et nous commençons à adopter leurs habitudes", avait-il déclaré dans un de ses prêches.

Ul-Haq, interrogé par le Times, a refusé tout commentaire.

06 septembre 2007

La médecine anti-âge

par Dr Catherine De Goursac, Paris.

Encore une fois on pointe du doigt le danger de prendre des compléments alimentaires sans bilan biologique préalable afin de determiner exactement les carences et les risques de surdosage.
Une équipe de médecins constate que la prise de compléments alimentaires contenant de la vitamine C et E ainsi que du beta carotene pouvait augmenter de 68% le risque d’induire un cancer de la peau.

De plus le risque de mélanome (cancer cutané gravissime) est multiplié par 4 chez les femmes qui prennent des compléments alimentaires.

L’étude porte pendant 7 années sur 13 000 sujets (7800 femmes et 5100 hommes) âgés de 35 à 60 ans dont la moitié absorbe des anti-oxydants (120 mg vitamine C, 30 mg vitamine E, 6 mg béta-carotène, 100 mug sélénium, et 20 mg zinc), l’autre moitié un placebo.

Ces médecins ont diagnostiqué 157 cas de cancer cutané dont 25 mélanomes.

Le grand étonnement fut de constater que à l’inverse de prévenir les dommages de la peau causé par le soleil les anti-oxydants déclenchent le risque de cancer. Les études antérieures faites sur l’animal exposé aux ultra-violets avaient pourtant objectivé une prévention des dommages cellulaires par les anti-oxydants.

Curieusement les chercheurs n’observent aucune différence entre les hommes prenant les anti-oxydants ou le placebo. Une hypothèse est émise : les femmes ont déjà spontanément un taux d’anti-oxydant supérieur aux hommes et très proche de la normal[e] alors que les hommes ont un statut déficient en anti-oxydant (ils mangent nettement moins de légumes et fruits). Ainsi la supplémentation va provoquer un surdosage chez la femme alors qu’elle ne va que normaliser les taux chez l’homme.

J Nutr. 2007 Sep ;137(9):2098-2105 Antioxidant Supplementation Increases the Risk of Skin Cancers in Women but Not in Men. Hercberg S, Ezzedine K, Guinot C, Preziosi P, Galan P, Bertrais S, Estaquio C, Briançon S, Favier A, Latreille J, Malvy D

04 septembre 2007

Pas de vitamine C dans mon rhume !

Destination Sante

Contrairement à une idée reçue qui a la vie dure, la vitamine C ne protège pas vraiment contre les rhumes. Même si vous en prenez quotidiennement pendant des décennies ! C'est la conclusion d'une méta-analyse finlandaise, qui a passé en revue pas moins de trente études sur le sujet.

Le Pr Harri Hemilä (Université d'Helsinki) et son équipe sont catégoriques, « pour la majorité des gens les bénéfices de ce remède populaire (la prise de vitamine C, n.d.l.r.) sont tellement ténus que l'investissement n'en vaut pas la peine ». En fait, c'est davantage dans des conditions extrêmes que la vitamine C s'avèrerait la plus utile. Elle pourrait prévenir le rhume chez les marathoniens, les skieurs ou les soldats exposés à un froid ou un stress intenses, par exemple. Ce n'est pas vraiment la vie de tous les jours…

Les auteurs donc, ont compilé les résultats de trente études consacrées à l'efficacité contre le rhume commun - lequel ne doit pas être confondu avec le rhume des foins d'origine allergique- d'une prise quotidienne d'au moins 2g de vitamine C. Résultat en matière de prévention, « la supplémentation quotidienne en vitamine C ne réduit pas les risques de rhume. » Ni leur sévérité d'ailleurs. « Il est donc inutile d'en absorber 365 jours par an ». En revanche, rien ne vous empêche de boire un verre de jus d'orange tous les matins. Grâce à sa richesse en vitamine C mais aussi en sucres d'absorption rapide, ce fruit est excellent contre la fatigue et pour un salutaire coup de fouet matinal…

Source : The Cochrane Library


Encore une infirmation des théories farfelues de feu Linus Pauling, double prix Nobel... de Chimie et de la Paix, pas de médecine.

22 août 2007

Sida: la tactique des négationnistes

Agence Science-Presse – Difficile à croire pour un esprit rationnel, mais il existe encore des gens bien intentionnés et intelligents qui nient que le VIH soit le virus responsable du sida. Après trois décennies, ce virus continue d’entretenir sa légion de « sceptiques » dont les tactiques se révèlent être les mêmes que celles des créationnistes ou des « sceptiques » du réchauffement planétaire.
Le consensus scientifique quant à la cause du sida s’appuie sur des montagnes de recherches en provenance des cinq continents et menées avec des méthodologies nombreuses et parfois inédites. Or, comme ceux qui veulent s’y opposer n’ont aucune donnée scientifique solide à proposer, il ne leur reste que deux méthodes : « dénigrer la notion d’autorité scientifique en général, ou prétendre que la communauté du VIH est intellectuellement corrompue ».
C’est ce que résument une épidémiologiste et un neurologue dans une analyse qu’ils publient cette semaine sur cette « tactique de dénégation »; ce sont là, ajoutent-ils, exactement les mêmes tactiques qu’emploient les créationnistes lorsqu’ils veulent prétendre que l’évolution est une tromperie, ou les lobbystes de droite lorsqu’ils veulent prétendre que le réchauffement est un canular.
Le problème, c’est que ces mêmes personnes qui se présentent comme des « sceptiques » face à l’autorité, se jettent aveuglément dans les bras des « autorités » des médecines alternatives, écrivent Tara C. Smith et Peter Novella dans Public Library of Science - Medicine.
« Les négationnistes (deniers) arguent que parce que les scientifiques reçoivent des subventions, des appuis et du prestige grâce à leurs recherches, il est dans leur meilleur intérêt de maintenir le statu quo. Ce type de raisonnement est pratique, parce qu’il leur permet de choisir quelles autorités croire et lesquelles il faut rejeter parce que faisant partie du grand complot. En plus d’être sélective, cette logique est incohérente : par exemple, ils rejettent des études qui soutiennent l’hypothèse VIH parce que biaisée par « l’argent des pharmaceutiques », alors qu’ils acceptent inconditionnellement le témoignage d’un « anti-VIH » qui a d’importants intérêts financiers dans leur traitement alternatif. »
De fait, bien que les négationnistes condamnent le soi-disant « establishment scientifique », ils font de grands efforts pour promouvoir une liste de scientifiques et autres professionnels qui seraient, à les entendre, sur le point de pénétrer cet establishment. Le fait que la plupart de ces gens n’ont jamais étudié en virologie, en microbiologie ou même en médecine, ne les ébranle pas, au contraire.
Mettre toujours la barre plus haut
De toutes les caractéristiques des « sceptiques », la plus révélatrice est leur tendance, qu’ils soient anti-VIH, créationnistes ou « enviro-sceptiques », à toujours faire reculer le seuil ce qu’ils accepteraient comme preuve. La stratégie est simple, décrivent Smith et Novella : « toujours demander plus de preuves que ce qui peut actuellement être fourni. ».
A titre d’exemple, dans les années 1980, les anti-VIH prétendaient que les médicaments anti-sida étaient inefficaces, parce qu’ils ne prolongeaient pas l’espérance de vie et étaient même toxiques. Alors que ces médicaments se sont révélés au contraire de plus en plus efficaces, les anti-VIH ont commencé à simplement nier le lien entre VIH et sida.
Les méthodologies qu’ils accepteraient en d’autres lieux —par exemple, les arguments statistiques qui ont permis de démontrer un lien entre le tabac et certains cancers du poumon— sont rejetées dès lors qu’il s’agit du sida.
Réagir ou pas?
Faut-il s’en inquiéter? Oui, dans la mesure où cette attitude de méfiance fait des petits. « Des croyances plus fortes envers une théorie du complot sont associées avec des attitudes plus négatives envers l’usage du condom », par exemple.
Ces croyances « méritent une attention plus grande des chercheurs en médecine, à notre époque d’Internet », écrivent les deux auteurs, dont l’une entretient d’ailleurs un blogue de vulgarisation sur l'épidémiologie parmi les plus populaires du monde anglophone.
Pascal Lapointe


Les négationnistes du SIDA sont principalement des adeptes de "médecines parallèles" (c'est-à-dire sans le début d'un commencement de preuve d'efficacité), menant leur combat d'arrière-garde pour le bonheur de quelques vendeurs d'illusions.

19 août 2007

Un moteur pour OVNI inventé dans une cave ?

Claude Poher annonce sur son site internet www.universons.com avoir abouti dans sa recherche sur les "universons". Les universons seraient, selon cet ancien patron du GEPAN (le service public chargé d'étudier les OVNI), des particules créant la gravitation.

Après avoir essayé de convaincre les institutions puis les industriels de la validité de sa théorie, Claude Poher dut se résoudre à créer son propre laboratoire privé, afin de mettre au point ses expériences. Il vient de publier à destination de tous les résultats de ses travaux, et ça semble prometteur !

Cet objet noir, faussement banal, s'autopropulse en effet à une accélération de plus de 800 g !

Et il ne fait pas que s'autopropulser.

En effet, progressivement j'ai démontré expérimentalement tous les faits prévus par ma théorie :

L'autopropulsion de l'émetteur est démontrée expérimentalement. Elle est systématique et considérable.
L'accélération à distance de toute matière irradiée par le flux est démontrée expérimentalement.
La génération directe d'énergie électrique, à distance, est démontrée expérimentalement. Elle est très simple.
La création d'un champ électrique dans un diélectrique est démontrée expérimentalement.
La non absorption du flux anisotrope d'Universons par la matière est démontrée expérimentalement.
L'ionisation de l'azote par le flux et l'émission de lumière sont démontrées expérimentalement.

Mon invention permettra donc un jour de propulser un véhicule à de très fortes accélérations.

Elle constitue indirectement une confirmation scientifique expérimentale de la possibilité du voyage interstellaire. Il s'agit donc là d'une très importante réponse théorique et expérimentale à la question du "Comment ?" dansl'analyse de l'hypothèse de véhicules extraterrestres, pour tenter d'expliquer la nature de certains des plus étranges aspects du phénomène des observations fortuites d'OVNI.


Voila qui explique l'absence totale de résultat du GEPAN, malgré des longues années de travail, confié qu'il était à des personnes plus aptes à l'auto-illusion qu'à la science.

16 août 2007

La secte de Raël perd son procès contre un journal suisse

Le Monde.fr

Le quotidien suisse La Liberté a gagné le procès pour "tort moral" que lui avait intenté la secte raélienne, a annoncé jeudi le journal.

Le mouvement raélien s'était offusqué d'un article publié en 2005 par ce quotidien de Fribourg qui soulignait le message de soumission féminine promue par la secte et rappelait les positions raéliennes sur le clonage et ses relents d'eugénisme.

Le Tribunal civil de l'Est vaudois a estimé que chacune de ces dérives idéologiques était effectivement prouvée par la littérature raélienne. La secte a été condamnée à payer 6.800 francs suisses de dépens.

"La nécessité d'informer le public par voie de presse n'est pas en soi illicite ou répond à un intérêt prépondérant. Celui-ci passe avant le droit à l'honneur de la secte ou de ses membres", souligne le jugement cité par le journal.

Le mouvement raélien ainsi que deux de ses adeptes citées dans l'article avaient porté plainte contre La Liberté, réclamant chacun 15.000 francs (9.000 euros) de dommages et intérêts.

Le "guide national" pour la Suisse du mouvement raélien, M. Philippe Chabloz, a annoncé à l'agence de presse suisse ATS son intention d'introduire un recours contre la décision "inadmissible" du tribunal.

Nuit du 27 août, Un canular

Marilou Séguin
Le Journal de Montréal

Vous attendez avec impatience la nuit du 27 août pour voir la planète Mars «aussi grande que la pleine lune» dans le ciel, comme l'annonce un message circulant dans Internet? Oubliez ça, c'est un canular.

La planète Mars sera toujours trop éloignée pour apparaître autrement que comme un point brillant dans le ciel.

«Mars n'apparaîtra jamais au même diamètre que la pleine lune, c'est impossible», lance Louie Bernstein, astronome au Planétarium de Montréal.

Cette exagération provient vraisemblablement d'une erreur d'édition.

«Dans un texte publié en 2003, on disait qu'avec un grossissement de 75 fois avec un télescope, la planète Mars apparaîtrait aussi grande que la pleine lune à l'oeil nu, dit M. Bernstein. Mais lorsque ce texte a été repris, le début de la phrase a été oublié, donnant naissance à cette rumeur.»

De retour chaque année

Il y a une parcelle de vérité dans le message circulant dans Internet, mais elle est périmée depuis le 27 août 2003.

À l'époque, Mars se trouvait plus près de la Terre qu'à tout autre moment depuis 60 000 ans. Un tel phénomène ne se reproduira pas avant 2287. Toutefois, même à cette distance historique, le diamètre apparent de la planète rouge n'était qu'un centième de celui de la Lune.

«Le canular refait surface tous les mois d'août. Pourtant, ça serait le désastre si on voyait vraiment Mars aussi grosse que la Lune, dit M. Bernstein. Ça voudrait dire que la planète est sortie de son orbite et il y aurait sûrement une collision avec la Terre.»


Ce canular récurrent montre hélas les lacunes dans la formation scientifique générale, plus férue d'astrologie que d'astronomie.

15 août 2007

The age of endarkenment

Why is no one questioning the rise of new-age nonsense in the name of science, asks David Colquhoun.
Guardian Unlimited

Vials containing pills for homeopathic remedies

"Education: Elitist activity. Cost ineffective. Unpopular with Grey Suits. Now largely replaced by Training." Michael O'Donnell, in A Sceptic's Medical Dictionary (BMJ publishing, 1997)

The enlightenment was a beautiful thing. People cast aside dogma and authority. They started to think for themselves. Natural science flourished. Understanding of the real world increased. The hegemony of religion slowly declined. Real universities were created and eventually democracy took hold. The modern world was born. Until recently we were making good progress. So what went wrong?

The past 30 years or so have been an age of endarkenment. It has been a period in which truth ceased to matter very much, and dogma and irrationality became once more respectable. This matters when people delude themselves into believing that we could be endangered at 45 minutes' notice by non-existent weapons of mass destruction.

It matters when reputable accountants delude themselves into thinking that Enron-style accounting is acceptable. It matters when people are deluded into thinking that they will be rewarded in paradise for killing themselves and others. It matters when bishops attribute floods to a deity whose evident vengefulness and malevolence leave one reeling. And it matters when science teachers start to believe that the Earth was created 6,000 years ago.

A minor aspect of the endarkenment has been a resurgence in magical and superstitious ideas about medicine. The existence of homeopaths on the high street won't usually do too much harm. Their sugar pills contain nothing and they won't poison your body. The greater danger is that they poison your mind.

It is true that consulting a homeopath could endanger your health if it delays proper diagnosis, or if they recommend sugar pills to prevent malaria, but the real objection is cultural. Homeopaths are a manifestation of a society in which wishful thinking matters more than truth; a society where what I say three times is true and never mind the facts.

If this attitude were restricted to half-educated herbalists and crackpot crystal gazers, perhaps one could shrug it off. But the endarkenment extends to the highest reaches of the media, government and universities. And it corrupts science itself.

Even respectable newspapers still run nonsensical astrology columns and respected members of parliament seem quite unaware of what constitutes evidence. Conservative MP David Tredinnick advocated homeopathic treatment of foot and mouth disease and Lord Hunt, as health minister, referred to 'psychic surgery' as a "profession" in a letter written in response to question by a clinical scientist.

Under the influence of the Department of Health, normally sane pharmacologists on the Medicines and Health Regulatory Authority, which is meant to "ensure the medicines work", changed the rules to allow homeopathic and herbal products to be labelled with "traditional" uses, while requiring no evidence to be produced that they work.

Tony Blair himself created religiously divided schools at a time when that has never been more obviously foolish, and he defended in the House of Commons, schools run by "young-earth' creationists", the lunatic fringe of religious zealots.

The Blairs' fascination with pendulum wavers, crystals and other new-age nonsense is well known. When their elders set examples like that, is it any surprise that more than 30% of students in the UK now say they believe in creationism and intelligent design? As the biologist Steve Jones has pointed out so trenchantly, this makes it hard to teach them science at all.

Homeopaths and herbalists may be anti-science but they are not nearly as worrying as universities who try to justify the awarding of bachelor of science degrees in subjects that are anti-science to their core.

The University of Bedfordshire accredited a foundation degree course in nutritional therapy, at the Institute of Optimum Nutrition (IoN). The give-away is the term "nutritional therapy". Such therapists can claim, with next to no evidence, that changing your diet, and buying from them a lot of expensive "supplements", will cure almost any disease.

The IoN was founded in 1984 by Patrick Holford, whose qualification in nutrition is a diploma awarded by this institute in 1995. His advocacy of vitamin C as better than conventional drugs to treat Aids is truly scary.

The documents that relate to this accreditation are mind-boggling. One of the recommended books for the course, on "Energy Medicine" has been reviewed by the Skeptic magazine thus: "This book masquerades as science, but it amounts to little more than speculation and polemic in support of a preconceived belief."

The report of the university's Teaching Quality and Enhancement Committee (May 24th 2004) looks terribly official, with at least three "quality assurance" people in attendance. But the minutes show that they discussed almost everything about the course apart from the one thing that really matters, the truth of what was being taught. The accreditation was granted. It's true that the QAA criticised the university for this, but only because they failed to tick a box, not because of the content of the course.

The University of Central Lancashire's justification for its BSc in homeopathic medicine consists of 49 pages of what the late, great Ted Wragg might have called "world-class meaningless bollocks". All the buzzwords are there: "multi-disciplinary delivery", "formative and summative assessment", log books and schedules. But there is not a single word about the fact that the course is devoted to a totally discredited early 19th century view of medicine, not a word about truth and falsehood. Has it become politically incorrect to question things like this?

These examples, and many like them, result, I believe, from the bureaucratisation and corporatisation of science and education. Power has gradually ebbed away from the people who do the research and teaching, and become centralised in the hands of people who do neither.

The sad thing is that the intentions are good. Taxpayers have every right to expect that their money is well spent, and students have every right to expect that a university will teach them well. How, then, have we ended up with attempts to deliver these things that do more harm than good?

One reason is that the bureaucrats who impose these schemes have no interest in data. They don't do randomised tests, or even run pilot schemes, on their educational or management theories because, like an old-fashioned clinician, they just know they are right. Enormous harm has been done to science by valuing quantity over quality, short-termism over originality and, at the extremes, fraud over honesty.

Science, left to itself, and run by scientists, has created much of the world we live in. It has self-correcting mechanisms built in, so that mistakes, and the occasional bit of fraud, are soon eliminated. Corporatisation has meant that, increasingly, you are not responsible to your conscience, just to your line manager. The result of this, I fear, is a decrease in honesty, and in the long run, inevitably, a decrease in quality and originality.

If all we had to worry about was a few potty homeopaths and astrologers, it might be better to shrug, and get on with some real science. But now the endarkenment extends to parliament, universities and schools, it is far too dangerous to ignore.

David Colquhoun is a pharmacologist at University College London who writes the Improbable Science blog and website, where you can find more details on the issues discussed above.