25 septembre 2007

Ahmadinejad hué à l'université de Columbia

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a été reçu lundi par l’université de Columbia dans l’Etat de New York.

Lee Bollinger, président de l’université, vivement critiqué hier pour l’organisation de cette rencontre, a accueilli le président iranien par un réquisitoire.

Surpris par le discours de Bollinger, Mahmoud Ahmadinejad a répondu que dans son pays, « on montre du respect pour ses invités ». « Nous respectons également nos professeurs et nos étudiants en les laissant juger par eux-mêmes », a-t-il ajouté.

Quand on lui a demandé ce qu’il pensait des conditions de la femme en Iran, celui-ci a répondu que « les femmes sont libres et elles sont présentes sur le plan politique ». « 90% de la population vote, et la moitié sont des femmes », a-t-il ajouté.

Questionné sur les homosexuels, il a déclaré devant une foule choquée qu’il n’y avait pas d’homosexuel en Iran. « En Iran, il n’y a pas d’homosexuel comme ici. Nous n’avons pas ce phénomène », a-t-il déclaré.

Sur l'holocauste, il a démenti avoir nié son existence. "Je n'ai pas dit que ce n'était pas arrivé du tout. J'ai dit : pourquoi n'encourage-t-on pas plus de recherches sur le sujet ?"
Il a également accusé les gouvernements occidentaux de mentir sur l’Iran. « Parce que des gouvernements ne sont pas du même avis, ils répandent des mensonges sur l’Iran».


Quand on entend ensuite Ahmadinejad affirmer que l'Iran ne cherche pas à obtenir une bombe atomique et fustiger les dirigeants qui mentent à leur peuple, on est tout de suite rassuré! Ses déclarations sont probablement aussi véridiques que celles qu'il a faites devant les étudiants de Columbia.

Création d'un Institut de Recherche sur les Expériences Extraordinaires

AFP - Mardi 25 septembre, 13h15

PARIS (AFP) - Un Institut de Recherche sur les Expériences Extraordinaires (Inrees) vient d'être créé pour étudier les "expériences inexplicables" telles que des épisodes vécus au seuil de la mort ou des rencontres avec des esprits, ont annoncé ses fondateurs.

Cet Institut vise à "rendre légitime et normale l'étude de ces phénomènes" en s'appuyant sur une démarche "sérieuse, scientifique", a expliqué mardi à l'AFP l'écrivain Stéphane Allix, co-fondateur de l'Inrees avec un médecin, le Dr Bernard Castells.

L'Inrees a déjà reçu l'appui de nombreuses personnalités dont le spationaute français Jean-François Clervoy, le psychiatre Patrick Lemoine, le neurologue canadien Mario Beauregard, l'astronaute américain Edgar Mitchell, le 6e homme à avoir marché sur la Lune, ou les écrivains français Didier van Cauwelaert et Sylvain Tesson.

L'institut se propose de créer un réseau composé de professionnels en santé mentale, de médecins et de soignants pour recevoir les personnes déclarant avoir expérimenté des visions qualifiées de surnaturelles, des phénomènes physiques de nature inconnue, une expérience de mort imminente, des communications, des rencontres avec des esprits, etc.

Le rôle de l'Inrees sera d'aider à "dissocier dans un comportement ou un récit d'expérience extraordinaire ce qui est pathologique de ce qui ne l'est pas", précisent ses fondateurs.

Ils se proposent également de publier un "Manuel de description clinique des Expériences Extraordinaires" destiné aux professionnels en santé mentale, "regroupant et présentant par catégorie la totalité des expériences extraordinaires répertoriées à ce jour".


Encore un organisme pseudo-scientifique qui vient s'ajouter aux nombreux ayant les mêmes prétentions. On se rappelle des recherches de l'IMI et de leur absence totale de résultat sur des décennies. En plus, les expériences 'inexplicables' en question ont récemment reçu des débuts d'explication. Visiblement, ces personnes ne se sont pas maintenues au courant de ces recherches scientifiques, dans ce domaine qui est supposé les intéresser.
On retrouve, dans le staff de ce n-ième organisme du paranormal, des personnes largement inconnues du monde scientifique, mais parfaitement connues et depuis longtemps des amateurs de paranormal en tout genre.

Study: Acupuncture Eases Low Back Pain

Patients Report More Pain Relief From Acupuncture Than Conventional Treatment
By Salynn Boyles
WebMD Medical News
Reviewed by Louise Chang, MD

Sept. 24, 2007 -- Acupuncture proved to be more effective than conventional lower back pain treatments in a new study, but it was no more effective than a sham needle procedure.

The German study compared outcomes among 1,162 patients with chronic low back pain treated with traditional Chinese acupuncture; sham acupuncture; or a conventional approach to treating back pain using drugs, physical therapy, and exercise.

The study is the largest investigation of acupuncture vs. conventional nonsurgical treatment for lower back pain ever reported, researchers say.

"Acupuncture represents a highly promising and effective treatment option for chronic back pain," researcher Heinz Endres, MD, tells WebMD. "Patients experienced not only reduced pain intensity, but also reported improvements in the disability that often results from back pain -- and therefore in their quality of life."
Acupuncture for Back Pain

Endres says up to 85% of people will suffer from low back pain at some point in their lives. The pain may last for a few days or continue as chronic low back pain for months and years.

While a recent review of research showed acupuncture to be useful for the treatment of low back pain when given in addition to other therapies, the latest study was designed to determine if acupuncture is an effective treatment on its own.

Acupuncture was delivered in 10, 30-minute sessions conducted over six weeks. Patients who received conventional treatments had a similar number of total treatments, which included exercise, pain medication, and nonsteroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs).

The acupuncture groups were allowed to use medication for acute episodes of back pain only. This consisted of NSAID use no more than two days a week during the treatment period.

Traditional acupuncture involved inserting needles at fixed points and depths on the body and manipulating the needles in accordance with ancient Chinese practice.

With the sham treatment, needles were inserted in the lower back at shallower depths at non-acupuncture points and the needles were not manipulated.

Patients who got the traditional and sham acupuncture treatments were almost twice as likely to report treatment-related responses six months later as patients who did not have acupuncture.

Responses were defined as a 33% improvement in pain or a 12% improvement in functional ability.

"Because acupuncture has a low risk of side effects and few contraindications, it should be added to the catalogue of treatments recommended for acute and chronic back pain, even though -- just as for any other form of treatment -- there will always be some patients who do not respond," Endres says.
Sham Acupuncture Works

Several earlier studies involving patients with chronic pain have shown similar benefits for traditional and sham acupuncture.

A 2005 analysis of 33 back pain studies did show a treatment advantage for traditional acupuncture, but a researcher involved in the analysis says more recent studies challenge this finding.

"The evidence as a whole suggests that the benefits of true acupuncture over sham acupuncture are almost clinically irrelevant," Eric Manheimer, MS, of the University of Maryland Center for Integrative Medicine tells WebMD. "The reasons for this are not really clear. It may be that putting the needles anywhere stimulates some sort of analgesic effect."

Acupuncture is still considered an alternative treatment for low back pain in the U.S., but this is no longer the case in Germany. Based on findings from the newly reported study, it is now covered by state health insurance.

Endres says acupuncture is a clearly useful treatment for low back pain, even if we don't understand why.

"Just because we cannot explain exactly the mechanism by which a treatment works, doesn't mean that it doesn't work," he says.


La conclusion de l'article est contredite par son contenu. En effet, le fait que le placebo soit aussi efficace que l'acupuncture montre clairement qu'elle n'a aucun intérêt particulier. Ce qu'on peut se demander à la rigueur, c'est pourquoi le placebo de cette étude est meilleur que celui des autres études. Mais l'utilisation d'un placebo correct est rare parmi les études d'acupuncture, ce qui rend leur comparaison délicate. On remarque aussi l'absence implicite de double-aveugle dans cette étude (les soignants devant connaître les membres du groupe placebo pour leur appliquer le 'faux' traitement).