05 décembre 2010

Asthme : attention aux médecines non conventionnelles

Selon une récente étude de l'Université de Montréal les enfants ne parviendraient pas à maîtriser complètement leur asthme avec les médecines non conventionnelles.

L'Université de Montréal met en garde les parents dont les enfants asthmatiques ont recours aux médecines non conventionnelles, puisque selon les résultats de son étude, ces enfants auraient deux fois plus de risques de présenter un asthme mal contrôlé. L'étude, dirigée par Francine Ducharme, professeure au département de pédiatrie de l'Université de Montréal, s'est portée sur 2.000 enfants de six ans touchés par différents asthmes. Elle a montré que ceux qui utilisaient des médecines douces dans le but de maitriser leur asthme avaient plus de difficultés à contrôler leur maladie que les autres enfants.

Ainsi, Francine Ducharme explique à Santé News : "Des études antérieures ont montré que près de 60% des parents croient que les médecines parallèles et complémentaires peuvent être utiles dans le traitement de l'asthme. Pourtant, des études bien conçues n'ont pas permis de démontrer que les thérapies comme l'acupuncture, l'homéopathie, la médecine chiropratique ou la phytothérapie sont efficaces dans le traitement de l'asthme".

Et alors que sur les enfants étudiés, 13% suivaient des médecines douches, Francine Ducharme ajoute : "Les parents n'ont peut-être pas conscience des risques qui leur sont associés, notamment les réactions indésirables qu'elles peuvent induire, leurs interactions possibles avec les médicaments conventionnels". Ainsi, il n'est pas recommandé de substituer un traitement conventionnel par une médecine douce, quelle qu'elle soit.