13 mars 2007

A Killer Compound With An Improbable Trigger

Even miniscule amounts of chromium 6 can cause cancer. Blame that do-gooder nutrient, vitamin C.

Brown University researchers have discovered that naturally occurring vitamin C reacts inside human lung cells with chromium 6, or hexavalent chromium, and causes massive DNA damage. Low doses of chromium 6, combined with vitamin C, produce up to 15 times as many chromosomal breaks and up to 10 times more mutations – forms of genetic damage that lead to cancer – compared with cells that lacked vitamin C altogether.

This finding is startling, said Anatoly Zhitkovich, an associate professor of medical science at Brown who oversaw the experiments. Outside cells, Zhitkovich said, vitamin C actually protects against the cellular damage caused by hexavalent chromium, the toxic chemical that starred as the villain in the true-to-life Hollywood drama, Erin Brockovich. In fact, vitamin C has been used as an antidote in industrial accidents and other instances when large amounts of chromium are ingested.

Vitamin C works protective wonders because it is a powerful antioxidant, blocking cellular damage from free radicals. Specifically, the vitamin rapidly “reduces,” or adds electrons, to free radicals, converting them into harmless molecules. This electron transfer from vitamin C to chromium 6 produces chromium 3, a form of the compound that is unable to enter cells.

But what happens when chromium and vitamin C come together inside cells? Because vitamin C isn’t found in cells grown in a lab, Zhitkovich and his team conducted experiments using human lung cells supplemented with vitamin C. They learned that when vitamin C is present, chromium reduction has a very different effect. Cellular vitamin C acted as a potent toxic amplifier, sparking significantly more chromosomal breaks and cellular mutations.

“When we increased the concentration of vitamin C inside cells, we saw progressively more mutations and DNA breaks, showing how seemingly innocuous amounts of chromium can become toxic,” Zhitkovich said. “For years, scientists have wondered why exposure to small amounts of hexavalent chromium can cause such high rates of cancer. Now we know. It’s vitamin C.”

Hexavalent chromium is used to plate metals and to make paints, dyes, plastics and inks. As an anticorrosive agent, it is also added to stainless steel, which releases hexavalent chromium during welding. Hexavalent chromium causes lung cancer and is found in 40 percent of Superfund sites nationwide. This is the toxic metal, found in drinking water in a small California town, that Erin Brockovich campaigned against, successfully winning residents a record settlement of $333 million in 1996.

Zhitkovich said his team’s research, published in Nucleic Acids Research, might have policy implications. When combined with vitamin C, chromium 6 caused genetic damage in cells in doses four times lower than current federal standards, Zhitkovich said. If additional research backs these findings, he said federal regulators might want to lower exposure standards.

Zhitkovich is part of a major Brown research initiative, the Superfund Basic Research Program, which addresses the health and environmental concerns created by hazardous waste contamination. As part of this program, funded by the National Institute of Environmental Health Sciences, Zhitkovich is conducting basic research that may result in a medical test that assesses DNA damage from hexavalent chromium.

Former Brown graduate student Mindy Reynolds was lead author of the journal article. Brown research assistant Lauren Stoddard and postdoctoral research associate Ivan Bespalov also took part in the research.

The National Institutes of Health funded the work.

From Brown University


Encore un exemple qui montre que les théories des supporters des suppléments vitaminiques sont simplistes et que les lubies de Linus Pauling peuvent avoir des conséquences non négligeables.

Les écologistes réitèrent leurs soupçons sur un maïs OGM de Monsanto

PARIS (AFP) - Greenpeace et le Crii-gen (Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique) mettent de nouveau en cause le maïs génétiquement modifié de la société américaine Monsanto MON 863, dans une étude publiée mardi.
Selon cette étude du Crii-gen, financée partiellement par Greenpeace et publiée dans la revue américaine Archives of Environmental Contamination and Toxicology, la consommation d'OGM entraîne chez les rats nourris aux OGM des perturbations sur ces "filtres" que sont le foie et les reins.

"Notre contre-expertise a fait apparaître des problèmes hépatiques chez les femelles, qui ont grossi, alors que les mâles connaissaient des problèmes rénaux qui les ont fait maigrir", explique le Pr Gilles-Eric Séralini, membre de la Commission du génie biomoléculaire et chercheur à l'Université de Rouen, par ailleurs président du comité scientifique du Crii-gen.

"Nous appelons les autorités publiques à reprendre les tests sur le maïs et donc à décréter un moratoire sur son usage", a lancé le Pr Séralini en demandant pourquoi les analyses "effectuées par Monsanto étaient restées confidentielles sous couvert de secret industriel".

Greenpeace a dû mener une longue bataille juridique en Allemagne pour obtenir la communication des 1.132 pages de données brutes de l'étude de Monsanto sur le maïs MON 863, qui ont été retraitées par les experts du Crii-gen.

Selon le Pr Séralini, les effets marqués sur le foie des femelles - augmentation des taux de sucre et jusqu'à 40% des graisses dans le sang - et sur la chimie urinaire des mâles, avec des variations importantes des taux de sodium ou de phosphore notamment, sont "identiques à ceux causés par une intoxication aux pesticides".

Or ce type de maïs a "la particularité de produire son propre insecticide tout au long de sa vie. Mais cet insecticide, qui a été modifié pour être intégré au maïs, n'a jamais été testé en l'état: il n'y a donc ni traçabilité ni épidémiologie possibles", souligne le Dr Joël Spirou, spécialisé en médecine environnementale qui a pris part aux contre-expertises.

Le géant agro-industriel américain Monsanto avait fait valoir en 2003 que les écarts dans son étude entre les rats nourris aux OGM et les autres ressortaient de la variabilité naturelle.

Pour les scientifiques du Crii-gen, il aurait fallu mener des tests sur des femelles gestantes et sur leurs petits, afin de mesurer les effets du maïs sur la santé reproductive.

"Ces tests, qui auraient duré de 18 mois à deux ans, auraient amoindri l'intérêt économique des OGM", soulignent-ils.

Le MON 863, autorisé en Europe pour l'alimentation animale depuis août 2005 et pour l'homme depuis janvier 2006, est l'objet d'une polémique depuis trois ans. Selon le Crii-gen, il est cultivé essentiellement sur le continent américain et aujourd'hui utilisé un peu partout dans le monde et notamment en Europe pour l'alimentation animale.

Les experts de la Commission du génie biomoléculaire française avaient émis initialement des réserves, avant de conclure après un examen approfondi que les anomalies repérées "s'inscrivaient dans la gamme des variations naturelles".

L'Agence européenne de sécurité alimentaire avait donné un avis positif au MON 863 en avril 2004, le jugeant "aussi sûr que le maïs conventionnel".

Polémique sur un produit contre les mauvaises ondes

LE MONDE

La marque de cosmétiques Clarins vient de lancer "en première mondiale" "Expertise 3P (E3p)". Vaporisée sur le visage cette "brume écran" qui ressemble à de l'eau - vendue 40 euros les 100 ml ! - est censée nous protéger des agressions produites par "les ondes électromagnétiques artificielles" émises par les téléphones portables, bornes Wi-Fi, fours à micro-ondes ou radio-réveil. La publicité affirme que le produit permet de "lutter contre le vieillissement accéléré de la peau" et préserve notre organisme des pollutions modernes.

La direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF), alertée par l'Institut national de la consommation (INC), confirmait, mardi 6 mars, avoir lancé une enquête "afin de vérifier le bien-fondé des allégations figurant sur l'étiquette et dans la publicité de ce produit".

Ce produit parie sur une peur rampante. Depuis deux ou trois ans, la polémique va crescendo dans les milieux scientifiques, à propos du danger des ondes électromagnétiques pour la santé, notamment celles des téléphones portables (les ondes pulsées) que l'on soupçonne de briser l'ADN et de provoquer migraines, cancers et tumeurs au cerveau.

Clarins a certes mesuré en laboratoire les effets des ondes émises par une antenne de 900 mégahertz (un téléphone portable utilise une fréquence deux fois plus puissante) sur le cycle de vie des cellules de la peau. Le constat est net : les cellules se renouvellent plus lentement, produisent davantage de radicaux libres (normalement dus au stress ou au soleil) et leur organisation est modifiée. "Les premières modifications apparaissent après six heures seulement d'exposition, mais ce phénomène s'amplifie avec le temps", écrit Lionel de Benetti, directeur de la recherche de Clarins.

Ces travaux étayent donc l'argumentation relative aux conséquences pour l'organisme d'une exposition permanente à des champs magnétiques de plus en plus puissants (2,4 gigahertz pour une borne Wi-Fi). De là à affirmer que la "brume écran" vantée constitue, quelle que soit sa composition, une barrière telle qu'elle protège notre corps d'ondes capables de passer à travers les murs de béton et de pénétrer sous terre, il y a un pas. "Je ne suis pas certain que ce produit peut prétendre empêcher la rupture des chaînes d'ADN (marqueurs du cancer) ou la baisse de production de mélatonine (qui témoigne d'un stress subi)", affirme Georges Audras, expert en électrométrie.

Pour se protéger, mieux vaut utiliser la fonction haut-parleur de son téléphone portable, ne pas le porter à proximité du coeur ou des organes génitaux, et même éviter de dormir la tête à 30 centimètres d'un radio-réveil.

Florence Amalou


On se demande comment le produit de Clarins fait la différence entre ondes naturelles et artificielles (il utilise peut-être le module d'analyse du SETI, bien planqué dans ses gouttelettes ?) et quelle(s) étude(s) clinique(s) a/ont servi pour établir ce lien entre le vieillissement cutané et les ondes électromagnétiques 'artificielles', sachant que l'abus d'ondes électromagnétiques naturelles appelées UV a exactement le même effet. Leur produit serait-il simplement un écran total ?.