Par Destination Santé
Oui, vivre à proximité de lignes électriques à haute tension peut avoir de sérieuses conséquences sur la santé. Une nouvelle étude menée par le Centre de Recherche et d'Information indépendantes sur les Rayonnements Electromagnétiques (CRIIREM) confirme en effet la dangerosité de la pollution électromagnétique.
De janvier à mars 2008, des chercheurs de la CRIIREM ont questionné 8 000 personnes à travers la France. La moitié habitait à proximité d'une ligne à haute tension, l'autre non. Les premières conclusions font apparaître un certain nombre de tendances inquiétantes, mais déjà en partie mises en avant dès 2001 par la Boston University School of Medicine et le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l'OMS, à Lyon. Et largement confirmées par le rapport du BioInitiative Working Group du 31 août 2007 dont Destination Santé s'était fait l'écho.
Ainsi la CRIIREM rapporte-t-elle chez les habitants exposés « des troubles du sommeil, de la mémoire, de l'audition, mais aussi des maux de tête, de l'irritabilité et des états dépressifs ». Plus alarmant encore même si cela avait déjà été observé, « des maladies graves ayant fait l'objet de traitements lourds – leucémie, cancers du sein, de la thyroïde…- sont détectés en plus grand nombre chez les riverains exposés ». Si cette nouvelle étude de la CRIIREM vient bousculer davantage encore la position rassurante de l'Organisation mondiale de la Santé sur le sujet, elle souffre d'un manque de données scientifiques. Aucun chiffre n'a en effet été avancé.
Source : CRIIREM, 21 mars 2008
Oui, vivre à proximité de lignes électriques à haute tension peut avoir de sérieuses conséquences sur la santé. Une nouvelle étude menée par le Centre de Recherche et d'Information indépendantes sur les Rayonnements Electromagnétiques (CRIIREM) confirme en effet la dangerosité de la pollution électromagnétique.
De janvier à mars 2008, des chercheurs de la CRIIREM ont questionné 8 000 personnes à travers la France. La moitié habitait à proximité d'une ligne à haute tension, l'autre non. Les premières conclusions font apparaître un certain nombre de tendances inquiétantes, mais déjà en partie mises en avant dès 2001 par la Boston University School of Medicine et le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l'OMS, à Lyon. Et largement confirmées par le rapport du BioInitiative Working Group du 31 août 2007 dont Destination Santé s'était fait l'écho.
Ainsi la CRIIREM rapporte-t-elle chez les habitants exposés « des troubles du sommeil, de la mémoire, de l'audition, mais aussi des maux de tête, de l'irritabilité et des états dépressifs ». Plus alarmant encore même si cela avait déjà été observé, « des maladies graves ayant fait l'objet de traitements lourds – leucémie, cancers du sein, de la thyroïde…- sont détectés en plus grand nombre chez les riverains exposés ». Si cette nouvelle étude de la CRIIREM vient bousculer davantage encore la position rassurante de l'Organisation mondiale de la Santé sur le sujet, elle souffre d'un manque de données scientifiques. Aucun chiffre n'a en effet été avancé.
Source : CRIIREM, 21 mars 2008
Une étude scientifique faite en interrogeant des personnes sur des impressions, ça laisse quand même un peu dubitatif sur la qualité scientifique, surtout qu'aucun chiffre n'est avancé, comme le fait justement remarquer Destination Santé. Il faudra donc encore attendre avant de pouvoir affirmer quoi que ce soit dans ce domaine.