La supplémentation en vitamines ou en oligo-éléments ne remplacera jamais une bonne hygiène de vie. C'est la conclusion - honnêtement peu surprenante ! - d'une équipe américaine. Celle-ci a montré en effet, que la prise de vitamines C, E et B9 ne réduisait en rien le risque de cancer du poumon chez les fumeurs…
Le Pr Christopher Slatore de l'Université de l'Etat de Washington à Seattle, a suivi plus de 77 000 personnes des deux sexes, âgées de 50 à 76 ans. Toutes prenaient des suppléments vitaminiques. Or en 4 ans de suivi, 521 cancers du poumon ont été diagnostiqués.
Surprise, l'auteur a observé une très légère augmentation du niveau de risque parmi les adeptes de la vitamine E. Mais c'est bien chez les fumeurs qu'il est apparu le plus important. Du coup souligne-t-il, « l'idée qu'une supplémentation en vitamines serait sans risques et susceptible de mimer les effets bénéfiques des fruits et légumes est totalement fausse ». Les suppléments alimentaires ne sont pas là pour compenser une hygiène de vie défaillante. Tout au plus peuvent-ils corriger les carences liées au profil de chaque individu.
Source : American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, 29 février 2008
Le Pr Christopher Slatore de l'Université de l'Etat de Washington à Seattle, a suivi plus de 77 000 personnes des deux sexes, âgées de 50 à 76 ans. Toutes prenaient des suppléments vitaminiques. Or en 4 ans de suivi, 521 cancers du poumon ont été diagnostiqués.
Surprise, l'auteur a observé une très légère augmentation du niveau de risque parmi les adeptes de la vitamine E. Mais c'est bien chez les fumeurs qu'il est apparu le plus important. Du coup souligne-t-il, « l'idée qu'une supplémentation en vitamines serait sans risques et susceptible de mimer les effets bénéfiques des fruits et légumes est totalement fausse ». Les suppléments alimentaires ne sont pas là pour compenser une hygiène de vie défaillante. Tout au plus peuvent-ils corriger les carences liées au profil de chaque individu.
Source : American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, 29 février 2008
Encore un clou dans le cercueil des adeptes des suppléments vitaminiques, dans une population ou les vitamines sont pléthoriques et où les seules personnes à risque sont les anorexiques.