25 septembre 2008

Mind your phone

The Economist

Sham radiation can cause real pain

WHETHER mobile phones can cause cancer remains moot (see article[1]). But they are also accused by some of causing pain. A growing number of people around the world claim to be "electrosensitive", in other words physically responsive to the electromagnetic fields that surround phones and the other electronic devices that clutter the modern world. Indeed, at least one country, Sweden, has recognised such sensitivity as a disability, and will pay for the dwellings of sufferers to be screened from the world's electronic smog.

The problem is that, time and again, studies of those claiming to be electrosensitive show their ability to determine whether they are being exposed to a real electric field or a sham one is no better than chance. So, unless they are lying about their symptoms, the cause of those symptoms needs to be sought elsewhere.

Michael Landgrebe and Ulrich Frick, of the University of Regensburg, in Germany, think that the "elsewhere" in question is in the brain and, in a paper presented recently to the Royal Society in London, they describe an experiment which, they think, proves their point.

Dr Landgrebe and Dr Frick used a body scanner called a functional magnetic-resonance imager to see how people's brains react to two different kinds of stimulus. Thirty participants, half of whom described themselves as electrosensitive, were put in the imager and told that they would undergo a series of trials in which they would be exposed either to an active mobile phone or to a heating device called a thermode, whose temperature would be varied between the trials. The
thermode was real. The mobile phone, however, was a dummy.

The type of stimulus, be it the authentic heat source or the sham electromagnetic radiation, was announced before each exposure and the volunteers were asked to rate its unpleasantness on a five-point scale. In the case of heat, the two groups' descriptions of their experiences were comparable. So, too, was their brain activity. However, when it came to the sham-phone exposure, only the electrosensitives described any sensations--which ranged from prickling to pain. Moreover, they showed neural activity to match. Some of the same bits of their brains lit up as when they were exposed to high temperatures.

This suggests that electrosensitivity, rather than being a response to electromagnetic stimulus, is akin to well-known psychosomatic disorders such as some sorts of tinnitus and chronic pain. A psychosomatic disorder is one in which the symptoms are real, but are induced by cognitive functions such as attitudes, beliefs and expectations rather than by direct external stimuli.

The paradoxical upshot of Dr Landgrebe's and Dr Frick's experiment is that mobile phones do indeed inflict real suffering on some unfortunate individuals. It is just that the electromagnetic radiation they emit has nothing whatsoever to do with it.

[1] http://www.economist.com/displayStory.cfm?story_ID=12295222

L'évidence est maintenant établie par une expérience. Il sera maintenant plus difficile aux croyants anti-ondes de faire valoir leurs illusions en se cachant derrière un principe de précaution mal compris.

19 septembre 2008

Recherche: in Le "miracle" du sang de Saint Janvier se produit à Naples

NAPLES (Reuters) - Les Napolitains ont fêté vendredi dans la rue la liquéfaction du sang de Saint Janvier, un "miracle" qui permettrait à la ville, affirment les croyants, d'être protégée contre les catastrophes naturelles.
(Publicité)

Le sang du saint, martyrisé à Naples au début du IVe siècle, a été conservé selon la légende dans une fiole par une femme. Il est censé se liquéfier deux fois par an : le 19 septembre jour de la Saint Janvier et le premier samedi de mai.

Le cardinal Crescenzio Sepe a annoncé que la liquéfaction avait eu lieu à 09h45 (07h45 GMT) et a montré la fiole devant la cathédrale à la foule, qui a fait éclater des feux d'artifice pour exprimer sa joie.

Pour les scientifiques, le phénomène se produit en raison des éléments chimiques présents dans la fiole dont la viscosité change lorsque le récipient est déplacé ou agité.

Naples a connu plusieurs catastrophes lorsque le sang ne s'est pas liquéfié, la dernière en date étant le tremblement de terre de novembre 1980, qui a fait environ 3.000 morts dans le sud de l'Italie.

Phil Stewart, version française Pascal Liétout

Dans la catégorie des 'miracles' récurrents, la liquéfaction du 'sang' de Saint Janvier est un modèle du genre. Démonté depuis de nombreuses années par scientifiques et zététiciens, il continue néanmoins d'attirer les foules de crédules.

17 septembre 2008

Une plainte au pénal vise Bouygues Telecom

NOUVELOBS.COM

Une famille de Chevreuse, dans les Yvelines, lie les problèmes de santé de deux jeunes filles à la présence, non loin de la maison, d'une antenne-relais de téléphonie mobile. Elle a porté plainte.

Pour la première fois en France, une plainte au pénal (lire les principaux extraits de la plainte) a été déposée, mercredi 17 septembre dans l'après-midi, au Tribunal de Grande Instance de Paris, visant directement un opérateur de téléphonie mobile, pour "administration de substance nuisible".
L'antenne-relais placée par Bouygues Telecom dans le quartier du Rhodon, à Chevreuse (Yvelines), serait responsable de la dégradation de l'état de santé de Caroline et Juliette Roeland, deux jumelles de 17 ans, selon la famille. "Pour la première fois, nous avons un certificat médical qui lie des problèmes de santé à la présence d'une antenne de téléphonie mobile", explique Me Richard Forget, avocat de la famille Roeland.
Daté du 28 novembre 2006, le premier certificat, qui concerne Juliette, affirme que "les troubles cardiaques que présente (la jeune fille) sont susceptibles d'être en rapport avec la promiscuité d'une antenne de téléphonie mobile – ou aggravés par cette promiscuité". Le second certificat, rédigé le 29 mai 2007, établit que "les troubles présentés par mademoiselle Caroline Roeland sont susceptibles d'être accentués voire provoqués par la présence de champs magnétiques à proximité d'antennes-relais".
La famille n'est pas seule dans son combat d'ailleurs, une bonne partie du quartier du Rhodon s'était mobilisé dès 2000, une fois connu le projet de Bouygues d'implanter une antenne-relais sur une tourelle située dans le jardin d'un particulier. Las. Malgré l'opposition du maire lui-même, l'antenne a commencé à émettre en 2003.
C'est là que les problèmes sont apparus. Les deux jeunes filles ont commencé par faire de la tachycardie, leur rythme cardiaque affichant entre 120 et 130 battements par minute au repos. "Mes filles étaient essoufflées ne serait-ce qu'en montant l'escalier", explique la mère de Justine et Caroline. "Nous avons été voir un premier cardiologue, mais la seule solution qu'il nous a proposée, c'était d'administrer des bétablocants à mes filles, sans chercher les causes de leurs troubles. Nous avons donc été voir un deuxième cardiologue. Je me souviens encore: lorsque dans son cabinet, je lui ai expliqué que nous habitions à proximité d'une antenne-relais, il s'est levé, m'a regardé d'un air martial en me disant: 'Ne cherchez plus, nous avons trouvé où était le problème'".

Bouygues Télécom : "Les antennes ne sont pas dangereuses"

Contactée par le Nouvel Observateur, la responsable des relations extérieures de Bouygues Telecom, Florence Curvale, balaie cette possibilité : "Les antennes-relais ne sont pas dangereuses pour la santé des riverains. A ce jour, tous les groupes d’experts consultés par les autorités sanitaires en France comme à l’étranger arrivent aux mêmes conclusions sur les antennes-relais. "Aucune des 200 études menées à ce jour ne démontre un danger du téléphone mobile pour la santé".
Et de citer un aide-mémoire de l'OMS de mai 2006 et un article du ministère de la Santé, selon lequel "l’hypothèse d’un risque pour la santé des populations vivant à proximité de ces stations ne pouvait être retenue".
Par ailleurs, précise Florence Curvale, "dans un souci de transparence, Bouygues Telecom a fait mesurer, par un bureau de contrôle indépendant certifié COFRAC, le champ électromagnétique ambiant à proximité de l’antenne-relais implantée dans le quartier du Rhodon. Les résultats obtenus sont très faibles: 0,31 V/m".

Au grenier

Ce n'est pourtant pas ce que soutient la famille. L'association Robin des Toits, qui lutte contre les dangers du portable et des antennes-relais, a été contactée pour qu'elle vienne faire des relevés dans la maison. "Les deux chambres des filles affichaient des taux de 2,5 à 3 volts/mètre, bizarrement, c'est dans le grenier que les taux étaient les plus faibles". Depuis, Juliette et Caroline dorment dans cette pièce. Mais les symptômes ne se sont pas arrêtés à la tachycardie. "Difficultés d'endormissement, démangeaisons, mâchoire qui se déboite, mes filles vont de plus en plus mal", explique Roselyne Roeland, "même leur système immunitaire est affaibli. Il n'y pas très longtemps, une de mes filles a été piquée par un insecte, c'est toute sa jambe qui s'est infectée".
Depuis la réforme du code de procédure pénale, il n'est plus possible de déposer directement une plainte avec constitution de partie civile. Tout est donc entre les mains du parquet. "Mais dans trois mois, si rien ne se passe, nous nous porterons partie civile", affirme Me Forget, "il y aura au moins une instruction".
"Nous voulons juste que Bouygues déplace son antenne. Nous habitons à proximité d'un bois, Bouygues pourrait y installer son antenne et respecter ainsi les 300 mètres de périmètre de sécurité que nous réclamons", affirme la mère de famille. Mais comme rien n'a bougé depuis cinq ans, elle a décidé de passer à l'offensive car, "maintenant, nous avons très envie que le scandale éclate".

Christophe Gueugneau


N'ayant jamais réussi à faire valoir leurs points de vue auprès des scientifiques, les associations anti-ondes (attaquant aussi bien fours à micro-ondes, Wifi que téléphonie portable, en oubliant la trop banale télévision) passent au volet juridique, comme si la justice pouvait décider de ce qui est causal dans les 'maladies' prétendues. Comme il est peu probable que le parquet poursuive, ces associations se porteront partie civile, sans plus de résultat.
Quel intérêt ont-elles dans ce cas ?
Simplement, le "buzz" engendré par leur action aura le mérite de ne pas leur couter cher en publicité et aura le même effet auprès de ceux qui pensent qu'il n'y a pas de fumée sans feu (si on en parle, c'est qu'il y a quelque chose, hein?). La victoire scientifique et judiciaire leur étant interdite, il ne leur reste que la victoire médiatique et ils s'en contenteraient bien.
Précisons que la personne qui porte plainte n'est pas une 'victime innocente', mais une activiste anti-ondes.

13 septembre 2008

Fall of the doctor who said his vitamins would cure Aids

Sarah Boseley, health editor, The Guardian

Matthias Rath, the vitamin campaigner accused of endangering thousands of lives in South Africa by promoting his pills while denouncing conventional medicines as toxic and dangerous, has dropped a year-long libel action against the Guardian and been ordered to pay costs.

Rath sued over three Guardian articles that condemned his promotional activities among Aids sufferers in South African townships.

A qualified doctor who is thought to have made millions selling nutritional supplements around the globe through his website empire, Rath claimed his pills could reverse the course of Aids and distributed them free in South Africa, where campaigners, who have won a hard-fought battle to persuade the government to roll out free Aids drugs to keep millions alive, believe Rath's activities led to deaths.

The Dr Rath Foundation focuses its promotional activities on eight countries - the US, the UK, Germany, the Netherlands, South Africa, Spain, France and Russia - claiming that his micronutrient products will cure not just Aids, but cancer, heart disease, strokes and other illnesses.

The collapse of the case will have repercussions around the world. International authorities on Aids welcomed the outcome. Prof Brian Gazzard, one of the UK's leading HIV/Aids experts, who advised the Guardian on its case, said he was delighted at the result. "The widespread provision of anti-retrovirals in sub-Saharan Africa is one of the most important public health measures of this century," he said. The confusion caused by suggestions that giving undernourished people vitamins and minerals was an alternative to taking Aids drugs was "extremely harmful".

Mark Wainberg, director of the McGill Aids centre in Montreal, said: "It is clear that he [Rath] has done enormous harm to people with HIV." Rath was linked to the Aids deniers who convinced people, he said, that Aids was not dangerous and that "you can treat yourself with medicines that are a complete waste of time".

John Moore, professor of microbiology and immunobiology at Cornell University in the United States, said: "The promotion of micronutrients and vitamin pills as effective remedies for HIV harms infected people. If they stop taking the anti-retroviral drugs that we are know are effective, their health suffers."

After the high court awarded initial costs of £220,000 to the Guardian, its editor, Alan Rusbridger, said: "We are very glad that Rath has dropped his libel action, doubtless designed to discourage other journalists - in Britain and abroad - from looking too closely at his dubious claims and methods. We will seek to recover the costs of defending our journalism."

The Guardian articles appeared in January and February last year in the Bad Science column written by Ben Goldacre, who said Rath "aggressively sells his message to Aids victims in South Africa that Rath vitamin pills are better than medication".

Goldacre praised Zackie Achmat, founder of the Treatment Action Campaign (TAC) in South Africa, for winning his long-running battle with the government for the distribution of free Aids drugs. This victory, said one of the articles, was deeply damaging to Rath and his colleague Anthony Brink, a barrister and former spokesman for Rath's organisation who actively campaigns against anti-retroviral drugs.

Rath wanted to exclude from the court's consideration part of one of Goldacre's articles, which mentioned Brink's attempt to have Achmat indicted for genocide at the international criminal court in The Hague. In February, Mr Justice Tugendhat ruled that the entire article must be considered. Had the case proceeded, the court would have been presented with details of Brink's complaint to The Hague, which called for Achmat to be permanently confined "in a small white and concrete cage, bright fluorescent light on all the time to keep an eye on him" and force-fed his Aids drugs or, "if he bites, kicks and screams too much, dripped into his arm after he's been restrained on a gurney with cable tied around his ankles, wrists and neck". The complaint was described by the Rath Foundation in January last year as "entirely valid and long overdue".

Rath, who describes himself as German-born though is also listed as Dutch in Companies House documents, began operating in South Africa in 2004.

In a pattern that has been repeated in other countries, he began by running newspaper adverts attacking the pharmaceutical industry and promoting natural remedies for diseases. Eventually he was stopped by the South African advertising standards authority for making unsubstantiated claims about the benefits of vitamins in the treatment of Aids.

In 2005, Rath began to offer his nutritional supplement VitaCell to people with Aids in Khayelitsha, a township outside Cape Town. He claims he was running a trial, that participants were suffering from advanced Aids and that none were on or had been on anti-retroviral drugs. Some died, however, and relatives have given statements claiming that some of them had been on ARVs but were told to stop using them.

In June this year, TAC won a ruling from the high court that the trial was illegal. VitaCell was being promoted as a medicine, the court said, and therefore it needed permission. The court also ruled that the South African government had breached the law by not clamping down on unlicensed remedies. Rath has been given permission to appeal against this ruling.

The Rath Foundation recently expanded its reach into Russia, where Aids has been on the increase. In an advertisement in Izvestia in February, Rath attacked the pharmaceutical industry and suggested that heart attacks, strokes and cancers could be cut to a fraction of the present level through "natural health approaches".

Parmi les nombreux charlatans de la santé, le 'Dr' Rath est un des plus sinistres. Le négationnisme du virus du SIDA est un énorme business comptant sur le désespoir des malades des pays défavorisés pour leur extraire le peu d'argent qu'ils peuvent se permettre de dépenser.

08 septembre 2008

Déontologie de l’information : RFO Guyane mise en demeure

Le Conseil a mis en demeure RFO Guyane à la suite de deux émissions, diffusées les 13 et 14 avril 2008 et consacrées à la naturopathie, dans lesquelles une praticienne a exposé les bienfaits de ses pratiques, notamment pour soigner des maladies graves voire incurables, sans qu’aucune contradiction ne lui ait été apportée. Elle a également communiqué ses coordonnées, ou les a fait communiquer par les animateurs, qui ont fait preuve d’une grande complaisance à l’égard des propos tenus.

De tels faits sont en contradiction avec les articles 1er et 43-11 de la loi du 30 septembre 1986 ainsi qu’avec le décret n° 87-239 du 6 avril 1987 fixant le régime du parrainage et de la publicité pour les radios privées, auquel renvoie l’article 36 du cahier des missions et des charges de RFO.

Le Conseil a également saisi le procureur de la République de ces faits et en a averti le conseil de l’Ordre des médecins.

Quand Jean-Marie Bigard dérape à propos des attentats du 11 septembre

L'humoriste a affirmé vendredi dernier dans l'émission de Laurent Ruquier sur Europe 1 : "On en est absolument sûr et certain maintenant que les deux avions qui se sont écrasés sur la forêt et le Pentagone n'existent pas". Et de poursuivre : "C’est un missile américain qui frappe le Pentagone ! Ils ont tué eux-mêmes des Américains !"

L'humoriste Jean-Marie Bigard a défendu, vendredi 5 septembre, dans l'émission de Laurent Ruquier "On va s'gêner" sur Europe 1, la théorie du complot à propos des attentats du 11 septembre. Alors que les membres de l'émission étaient invités à commenter une phrase de John McCain – qui entend attraper Oussama ben Laden -, Jean-Marie Bigard, un ami personnel de Nicolas Sarkozy, s'est lancé dans un argumentaire sur les attentats de 2001 : " Il est mort depuis longtemps, Ben Laden". L'humoriste poursuit : "On en est absolument sûr et certain maintenant que les deux avions qui se sont écrasés sur la forêt et le Pentagone, n'existent pas. Il n'y a jamais eu d'avion Ces deux avions volent encore. C'est un mensonge absolument énorme". Et de citer Thierry Meyssan (le journaliste français, auteur de "L'effroyable imposture", un livre dans lequel il défendait la thèse du terrorisme intérieur à propos du 11 septembre) "qui avait mis la puce à l'oreille à tout le monde". "On commence à penser sérieusement que ni Al-Qaida ni aucun Ben Laden n’ont été responsables du 11-Septembre", explique-t-il. Nouvelobs.com a tenté à plusieurs reprises de joindre la direction d'Europe 1 qui n'était pas joignable dimanche après-midi 7 septembre.

"Ils ont tué eux-mêmes des Américains !"

Règne alors sur le plateau de l'émission un silence un peu tendu. L'animateur Laurent Ruquier l'interroge : "Vraiment, vous pensez ça ?". L'humoriste élude quelque peu la question en citant des "reportages sur internet plus ou moins bidouillés pour qu'on ne puisse plus entendre le son". Et de conclure en accusant directement le gouvernement américain : "Ils ont intérêt à nous montrer un avion qui frappe les tours… Non ! C’est un missile américain qui frappe le Pentagone ! Ils ont tué eux-mêmes des Américains !"
L'émission "On va s'gêner" est une émission pré-enregistrée. Dimanche 7 septembre en fin d'après-midi, elle était disponible en podcast sur le site d'Europe 1.


Après Marion Cotillard et Jean-Marie Bigard, nous attendons avec impatience l'opinion de Paco Rabanne !