AFP - Le président tchèque Vaclav Klaus, qui s'est lancé depuis quelques mois dans une croisade personnelle contre "l'hystérie" du réchauffement climatique, s'est étonné vendredi à Prague de l'attribution du Prix Nobel de la Paix 2007 à l'ancien vice-président américain, Al Gore.
Vaclav Klaus "est un peu surpris qu'Al Gore ait reçu un prix pour la paix, car les liens entre ses activités et la paix mondiale sont indistincts et peu clairs", affirme le communiqué publié par la présidence tchèque.
"Il semble plutôt que le fait qu'Al Gore mette en doute les piliers de la civilisation actuelle n'apporte pas trop à la paix", poursuit le texte émanant du porte-parole de l'office présidentiel, Petr Hajek.
Le président tchèque, un économiste de formation, a récemment publié un livre intitulé "Une planète bleue, pas verte" qui se veut un antidote au film "Une vérité qui dérange" de l'ancien vice-président américain. Dans son ouvrage il accuse les militants de l'environnement de vouloir "limiter la liberté de pensée et de décision" en comparant leurs méthodes à celles du communisme.
Fin septembre lors d'un sommet de l'ONU à New York, il a publiquement mis en doute l'existence du réchauffement climatique, au milieu d'un concert de cris d'alarme: pour lui, "la hausse mondiale des températures est "minime par comparaison historique et pratiquement négligeable en termes d'impact sur les êtres humains".
Vaclav Klaus "est un peu surpris qu'Al Gore ait reçu un prix pour la paix, car les liens entre ses activités et la paix mondiale sont indistincts et peu clairs", affirme le communiqué publié par la présidence tchèque.
"Il semble plutôt que le fait qu'Al Gore mette en doute les piliers de la civilisation actuelle n'apporte pas trop à la paix", poursuit le texte émanant du porte-parole de l'office présidentiel, Petr Hajek.
Le président tchèque, un économiste de formation, a récemment publié un livre intitulé "Une planète bleue, pas verte" qui se veut un antidote au film "Une vérité qui dérange" de l'ancien vice-président américain. Dans son ouvrage il accuse les militants de l'environnement de vouloir "limiter la liberté de pensée et de décision" en comparant leurs méthodes à celles du communisme.
Fin septembre lors d'un sommet de l'ONU à New York, il a publiquement mis en doute l'existence du réchauffement climatique, au milieu d'un concert de cris d'alarme: pour lui, "la hausse mondiale des températures est "minime par comparaison historique et pratiquement négligeable en termes d'impact sur les êtres humains".
Comme quoi un économiste peut se permettre d'être péremptoire dans un domaine qui n'est pas du tout le sien. Le négationnisme du réchauffement global n'est pas une manière très intelligente de lutter contre certains excès d'organisations pseudo-écologistes.